(Minghui.org) Ce compte-rendu est la suite de l'article « M. Zheng Xiangxing dans un état critique suite à la torture dans la prison de Baoding » (http://fr.minghui.org/articles/2012/11/27/41509.html)

Le 19 mars 2013, vers 15 h, Mme Sun Suyun, la femme de M. Zheng Xiangxin, a enfin eu la permission de voir son mari à la prison de Baoding où il est détenu en ce moment. Elle a emmené son fils avec elle pour que lui aussi voit son père. En arrivant dans la salle de visite de la prison, elle a vu deux détenus debout qui tenait M. Zheng. Il transpirait beaucoup et tout son corps tremblait. En respirant il tremblait. Leur fils a porté M. Zheng sur une chaise. Ils ont vu que ses bras et ses jambes étaient violettes. Ses jambes étaient enflées et il s'est plaint d'avoir mal aux jambes. Alors que Mme Sun et son fils lui faisaient un massage des jambes ils ont vu qu'il ne pouvait pas allonger ses jambes. Il semblait que les muscles de ses jambes étaient rétrécis. Il est grabataire depuis cinq mois.

M. Zheng a tellement maigri que ses yeux semblent enfoncés dans leurs orbites. Mme Sun a demandé si elle pouvait lui apporter une meilleur nourriture mais on a refusé. Elle se fait du souci, se demandant combien de temps il peut encore vivre.

Mme Sun a dit « Il a été détenu à la prison de Baoding pendant deux mois avant que les médecins ne lui ouvrent chaque côté de la tête. Chaque ouverture est aussi grande qu'une balle de base-ball. Il n'y a que la peau qui protège ces ouvertures.Qu'est-ce qui se passera, s'il se cogne sur quelque chose et que ça touche les ouvertures ? M. Zheng est incontinent . Il ne peut pas prendre soin de lui-même. Il a été transféré du service des soins intensifs de l'hôpital vers une cellule ordinaire de la prison et ceci malgré son état. Je supplie les gens de la société, les médias, et les avocats de prêter attention à sa situation.

Le 21 février 2012, M. Zheng a été transféré depuis le service des soins intensifs vers une cellule ordinaire. Depuis cette date, sa femme a demandé sans arrêt aux autorités de la prison de permettre la sortie de prison de son mari pour des traitements médicaux dans l'espoir de lui sauver la vie. La prison a refusé de donner cette permission ainsi que le droit de visite à sa femme. Puis soudain le 8 mars 2013, la prison a fait savoir à la famille qu'elle pouvait lui rendre visite le 11 mars. Mais les fonctionnaires ont changé d'avis et ont renversé la décision. La famille de M. Zheng se fait beaucoup de soucis pour sa santé et sa sécurité. Sa femme proteste devant la prison mais les employés de la prison la renvoient tout le temps.

M. Zheng Xiangxin est pratiquant de Falun Gong de la Ferme No. 10 du canton de Tanghai. Il était propriétaire d'un petit magasin d'appareils ménagers. Lui et sa femme sont des commerçants honnêtes. Ils fournissent un service de qualité et font des livraisons. On sait qu'ils installent des appareils et font les réglages nécessaires jusqu'à la satisfaction totale de leurs clients. Leur commerce était très prospère à cause de leur service honnête et sincère.

Un groupe d'agents de police de l’équipe de la sécurité de l’État et du poste de police de la Ferme No. 10 ont arrêté M. Zheng, le matin du 20 février 2012 parce qu'il pratique le Falun Gong. Les agents ont volés de nombreux appareils ménagers lors de l'arrestation. Les gens du quartier les ont traités de bandits. Des milliers de personnes du quartier ont signé une pétition pour demander la libération de M. Zheng parce qu'il est connu pour être quelqu'un de vraiment bien. Sa situation lamentable attire énormément d'attention en Chine et à l'étranger. Mais néanmoins M. Zheng a été condamné à dix ans dans la prison de Baoding. Après deux mois bien courts, il a été envoyé à l'hôpital où il a été opéré au cerveau pour une blessure qu'on n'a jamais expliquée et ceci sans avoir reçu le consentement écrit de la part de sa famille.

Le 28 octobre 2012, quand sa famille a enfin été avisée et qu'elle s'est dépêchée d'aller à l'Hôpital central No 1 de Baoding, le chirurgien a expliqué à la famille qu'ils avaient enlevé la partie du cerveau qui gouverne le langage, la vue et la mémoire. Il pensait que M. Zheng ne survivrait pas. Les médecins pensaient que même s'il se réveillait il resterait dans un état végétatif. Ils ont fait plusieurs scanographies de son cerveau et ont assuré que son cerveau était mort parce que son cerveau était noir sur l'image. Ils ne voyaient qu'une étincelle lumineuse. Il ont expliqué que l'étincelle représente des cellules vivantes dans le cerveau. Mais petit a petit après dix jours M. Zheng s'est réveillé. Aucun médecin ne pouvait expliquer comment il pouvait se réveiller alors que le scan montrait que son cerveau était mort.

M. Zheng devenait de plus en plus conscient, l'hôpital a coupé sa trachée à cause d'une infection pulmonaire avec le résultat qu'il ne pouvait plus parler. Mme Sun lui a demandé d'incliner la tête pour dire oui et de la secouer pour dire non. M. Zheng a incliné la tête pour montrer qu'il avait compris. Ensuite son fils lui a demandé s'il le reconnaissait et il a incliné la tête. Mme Su lui a demandé alors de lever les jambes et il l'a fait. Il voulait parler mais ne le pouvait pas.

Après près de quatre semaines, l'hôpital lui a recousu sa trachée. Mais M. Zheng devenait confus. Parfois il semblait ne pas reconnaître sa famille. Quand sa femme lui a demandé où était sa femme, il lui a répondu qu'elle était occupée.Quand son fils lui a apporté de la nourriture à l'hôpital, il a demandé à M. Zheng s'il le connaissait et M. Zheng lui a répondu qu'il était le livreur des repas.

M. Zheng a perdu une partie des nerfs optiques et ne peut plus bouger un œil. Cet œil reste fermé maintenant. Il ne peut presque rien voir de l'autre œil.

Avant son transfert à la prison il a été gardé au lit et n'a reçu aucune kinésithérapie. La seule bonne nouvelle est qu'il a repris un peu de poids. Mais sa tête est enfoncé des deux côtés puisque les médecins n'ont pas fait de réparations de sa boîte crânienne.

M. Zheng maigrit de plus en plus. Lors des précédentes visites, sa famille a constaté des points rouges sur la poitrine. Quand sa famille l'a vu le 19 mars, il était surveillé par deux détenus qui disaient qu'on lui faisait de la kinésithérapie.

Traduit de l'anglais en France