Exposer la torture au camp de travaux forcés de Chaoyanggou dans la ville de Changchun

(Minghui.org) La cruauté de la persécution des pratiquants de Falun Gong au tristement célèbre camp de travaux forcés de Chaoyanggou dans la ville de Changchun, province du Jilin, dépasse l'imagination des habitants du monde. Voici une liste des méthodes de torture et d'abus dont a été témoin un pratiquant détenu à ce camp de travail en l'an 2000. Malgré sa longueur, c'est seulement la pointe de l'iceberg des abus subis par les pratiquants de Falun Gong au cours des 14 dernières années.

1. Fouille corporelle : Les pratiquants emmenés au camp de travaux forcés étaient dépouillés de leurs vêtements et fouillés à l'arrivée.

2. Douche froide : Après la fouille, la personne était douchée à l'eau froide, été comme hiver.

3. Contraint à rester assis : Il y a deux longs bancs dans la pièce. Les pratiquants étaient forcés de s'asseoir en deux rangées et n'étaient pas autorisés à bouger sinon ils étaient frappés avec des planches de bois.

4. Contraint à s'accroupir contre un mur : On forçait la personne à se tenir la tête avec les deux mains et à s'accroupir contre un mur sans bouger pendant un long moment. La personne était battue si elle bougeait. Parfois, un garde de la prison lui donnait un coup de pied, ce qui faisait que la personne se cognait dans le mur en la blessant à la tête ou en causant son évanouissement.

5. Coup de poing au visage : Les gardes choisissaient des gars robustes pour frapper les pratiquants à coups de poing au visage, causant de graves blessures et des ecchymoses.

6. Battu avec des bâtons en bois : Dès qu'un pratiquant était emmené au camp de travail, les gardes le frappaient avec des matraques en bois partout sur la tête.

7. Être frappé avec des barres de fer : La personne était frappée sur les fesses avec une barre de fer jusqu'à ce que l'agresseur soit trop fatigué. Un pratiquant âgé de la ville de Changchun a été frappé de cette façon. Il a été frappé 75 fois, jusqu'à ce que la tige se courbe sous la force. La tige était de 2 cm de diamètre et de 150 cm de long. Les fesses du pratiquant étaient gravement meurtries et il a été incapable de bouger pendant longtemps.

8. Intimidation par des gardes armés : l'officier Gao Zhilu s'est organisé pour que des gardes de la prison entièrement armés se tiennent en deux rangées dans la cour pour tenter d'intimider les pratiquants déterminés dans leur croyance. Les gardes portaient des casques, tenaient des baïonnettes, explosaient en cris de ralliement et regardaient droit devant eux avec des regards féroces. Les pratiquants étaient gardés dans de grands camions, les mains attachées derrière le dos. Les gardes dans les camions étaient également entièrement armés.

9. Battu avec une planche de bois : Les gardes utilisaient des planches de 150 cm de long, 10 cm de large et de 1-2 cm d'épaisseur pour battre la personne. Le pratiquant Mao Zengshun de la mine de charbon de Yangcaogou dans la ville de Changchun a été battu de cette façon. Son sang s'est éclaboussé sur le mur, il a perdu connaissance et est tombé à côté du lit.

10. La torture du « vol d'avion » : Un pratiquant a été contraint à se courber à un angle de 90 degrés, avec les mains tendues et à rester immobile pendant un long moment. M. Mao a été contraint à mettre des vêtements d'hiver sous la chaleur de l'été (à des températures supérieures à 90 degrés Fahrenheit – plus de 32°C) tout en étant torturé de cette façon, après avoir été battu avec du bois.

11. Être attaché avec des cordes et suspendu : les deux pouces de la personne étaient attachés avec de fines cordes. La personne était suspendue par les pouces sur le cadre de porte, avec les deux pieds qui ne touchaient pas le sol. La personne restait dans cette position pendant une longue période. Les pouces de la personne soutenaient tout son poids tandis qu'un gardien de la prison poussait la personne d'avant en arrière comme une balançoire.

12. Ligoté : les deux mains du pratiquant étaient attachées derrière le dos, avec de fines cordes autour des poignets. Puis il était suspendu au cadre de porte avec les deux pieds au dessus du sol. Après avoir été suspendu pendant une heure ou deux, la personne était libérée pendant quelques secondes, puis suspendue à nouveau. Le pratiquant M. Li du canton de Shuangliao a été torturé de cette façon.

13. Contraint de se tenir sur un pied : On forçait la personne à rester debout immobile sur un pied contre le mur pendant une longue période, sinon elle était battue.

14. Être frappé à coups de poing dans la poitrine : Un garde robuste frappait à coups de poing un pratiquant dans la poitrine. La personne s'affaiblissait et sentait une oppression dans la poitrine. Le pratiquant M. Zhang, dans la trentaine, a été persécuté de cette façon pendant une longue période. Par la suite, il était incapable de manger. Il a finalement été envoyé à l'hôpital où on lui a diagnostiqué un gonflement et une accumulation de liquide dans la poitrine. Il a ensuite été libéré pour traitement médical mais il est mort un mois plus tard.

15. Battu violemment : Un pratiquant était entouré par plusieurs personnes (gardes ou détenus criminels incités par les gardes) et roué de coups pendant longtemps. Plusieurs pratiquants ont été persécutés de cette façon.

16. Fouillé : Les gardes fouillaient souvent les pratiquants et leurs lits, déchirant leurs vêtements et les couettes pendant la fouille. S'ils trouvaient des documents sur le Falun Gong, le pratiquant était puni par la torture.

17. Prolongation de la peine : la durée de l'incarcération d'une personne était prolongée si les gardes trouvaient des documents sur le Falun Gong sur lui. De plus, les gardes trouvaient souvent d'autres prétextes pour prolonger la peine d'un pratiquant.

18. Extorsion : les gardes extorquaient souvent la nourriture et les autres choses envoyées aux pratiquants par leurs familles et les punissaient s'ils refusaient de les remettre.

19. Privés de sommeil : Un pratiquant était privé de sommeil pendant une longue période s'il refusait d'écrire les trois déclarations pour renoncer à sa croyance. En même temps, les gardes se relayaient pour endoctriner la personne. S'il refusait toujours de renoncer à sa croyance, il était torturé davantage.

20. Contraint de regarder des vidéos de lavage de cerveau : On forçait les pratiquants à regarder des vidéos calomniant le Falun Gong et le fondateur de la pratique. On les forçait ensuite forcés à écrire un « rapport de pensée ». Si un pratiquant refusait de le faire, ou si les choses qu'il écrivait ne plaisaient pas aux gardes, il était soumis à divers abus.

21. Contraint de rédiger des rapports : On forçait les pratiquants à rédiger un rapport chaque mois pour diffamer le Falun Gong et le fondateur de la pratique. Si un pratiquant ne se soumettait pas, il était soumis à divers abus.

22. Être enfermé dans une petite cellule : Au camp de travaux forcés de Chaoyanggou, ces cellules sont construites en béton - les murs et le sol sont tout en béton. La longueur est de 140 cm, légèrement plus large qu'une personne et ces cellules sont à peine assez grande pour une personne assise, même avec la tête penchée. La personne est incapable de s'asseoir droite et ne peut pas s'allonger. La cellule est humide et froide, que ce soit en hiver ou en été. Les fenêtres sont toutes barricadées. Certains pratiquants étaient menottés ou enchaînés, selon l'envie du garde.

23. Interdiction d'utiliser les toilettes : les gardes interdisait à un pratiquant d'aller aux toilettes pendant une longue période.

24. Excréments étalés sur la bouche : les gardes barbouillaient la bouche d'un pratiquant avec des excréments humains.

25. Être forcé à s'asseoir sur des supports en fer : On forçait les pratiquants à s'asseoir en position du lotus (les deux jambes croisées) sur des supports en fer. Beaucoup de pratiquants ont été maltraités de cette façon lorsqu'ils sont arrivés au camp de travail.

26. Fouetté avec des ceintures : les gardes déshabillaient les pratiquants et les fouettaient avec des ceintures. Certains pratiquants étaient fouettés avec plusieurs ceintures et certaines se sont rompues pendant la flagellation.

27. Obligés de proférer des jurons : les gardes rassemblaient tous les pratiquants en files indiennes et les forçaient à proférer des jurons l'un après l'autre. Si quelqu'un n'obéissait pas, il était puni par des coups et la torture.

Traduit de l'anglais au Canada