(Minghui.org) La première « Loi sur la santé mentale » en Chine a été officiellement mise en application le 1er mai 2013. Pour la première fois, le régime communiste chinois a clarifié la définition de « traitement involontaire », ainsi que les critères et les procédures associés.
Le directeur adjoint de l'Hôpital no 6 de l'Université de Pékin, qui a participé à la création de la loi, a dit à plusieurs reprises, « La loi sur la santé mentale est censée éviter que des personnes dans un bon état mental ne soient diagnostiquées comme ayant des troubles mentaux en établissant des critères et des procédures stricts ; la loi définit également la responsabilité juridique et les sanctions en cas de violation des critères de diagnostic de troubles mentaux, et au cas où des personnes qui ne sont pas malades mentales seraient traitées comme des malades mentales. »
Écran de fumée
Alors que le régime félicite la Loi sur la santé mentale, les pratiquants de Falun Gong sont toujours persécutés dans ses hôpitaux psychiatriques. La nouvelle loi sur la santé mentale est considérée par beaucoup comme de la poudre aux yeux par le Parti communiste chinois (PCC) pour étouffer les soupçons d'actes répréhensibles. Tout au long de son histoire, le PCC a souvent fait des déclarations positives tout en commettant des crimes scandaleux dans les coulisses. Ce dernier écran de fumée ne fait pas exception.
M. Liu Yong détenu dans un hôpital psychiatrique pendant 12 ans
Le pratiquant de Falun Gong M. Liu Yong, 42 ans, était employé à la Fabrique de fer et d'acier de Handan. Après que le PCC ait commencé à persécuter le Falun Gong en 1999, il est allé à Pékin pour faire appel pour la justice et a été illégalement condamné aux travaux forcés. En juin 2001, trompée par les mensonges effrénés racontés par le PCC, sa mère a coopéré avec la direction de la Fabrique de fer et d'acier de Handan et a envoyé son propre fils en bonne santé mentale à l'hôpital psychiatrique de Baoding. M. Liu n'avait que 30 ans, un jeune homme en bonne santé à l'époque. Simplement parce qu'il a refusé de renoncer à sa croyance, il a été confiné dans un véritable enfer pendant ces 12 dernières années.
Comme tous les camps de travaux forcés et toutes les prisons à travers la Chine, l'hôpital psychiatrique de Baoding a coopéré avec le PCC pour persécuter les pratiquants de Falun Gong. Selon des statistiques incomplètes, au moins 24 pratiquants de Falun Gong sont morts dans cet hôpital.
Dès que Liu Yong a été envoyé là-bas, il a été contraint de prendre tous les jours des médicaments qui endommagent le système nerveux central. Chaque fois, il devait ouvrir la bouche afin que le personnel puisse s'assurer qu'il avait avalé la drogue. Les médecins avaient l'habitude de lui dire : « Nous savons que tu n'as pas de maladie mentale, mais nous sommes obligés de faire ça. Nous devons le faire. » L'hôpital lui a aussi injecté des substances inconnues qui lui causaient une douleur extrême, et il a failli en mourir. Même quand il était à peine conscient, il a toujours tenu à sa croyance au principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Avec cette ferme conviction, il a survécu.
Comme les responsables de l'hôpital savaient que M. Liu était tout à fait normal, ils lui assignaient des tâches. À deux reprises, il a tenté de s'échapper quand il est allé vider les poubelles, mais sans succès. La deuxième fois, il a été arrêté et saisi dans un bus interurbain. Depuis lors, il est entièrement confiné et n'a même pas l'autorisation de sortir dans le couloir. Chaque jour, on l'oblige à nettoyer, y compris les toilettes. Liu Yong adhère fermement aux principes du Falun Dafa, en disant : « Peu importe où je suis, je vais faire en sorte que les gens sachent que le Falun Dafa est bon ! »
Comme l'hôpital s'inquiète que leur traitement de M. Liu puisse s'ébruiter, ils ne lui permettent pas d'avoir un stylo et du papier, ni écrire ou téléphoner à quiconque. Il est privé de toutes les visites de parents et amis, qui ne sont même pas autorisés à l'apercevoir de loin. Il est totalement isolé du monde extérieur. Les parents et amis qui se soucient de lui ont téléphoné, mais l'hôpital ne permet jamais à Liu Yong de parler au téléphone. Vivre dans cet antre sombre depuis maintenant 12 ans, on peut difficilement imaginer comment il a survécu.
Cette pratique de priver les gens de leur liberté personnelle et de les enfermer dans des hôpitaux psychiatriques pour un traitement coercitif sans raison est techniquement illégale. La Loi sur la santé mentale a des critères stricts pour le traitement involontaire, qui comprennent deux éléments obligatoires. La personne doit avoir causé un préjudice à lui-même ou à autrui, et il/elle doit avoir un trouble mental grave. Liu Yong s'efforce d'être une bonne personne en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Il n'a causé de tort à personne et n'a pas de troubles mentaux. C'est un homme en bonne santé. De toute évidence, l'Hôpital psychiatrique de Baoding devrait immédiatement le libérer inconditionnellement.
Au cours des 14 dernières années, rien que dans la ville de Handan, beaucoup de pratiquants de Falun Gong ont été « diagnostiqués » comme ayant une « maladie mentale ».
M. Yang Baochun
Le pratiquant M. Yang Baochun travaillait à l'Usine de flanelle Jinhang à Handan. Il est allé à Pékin pour faire appel en faveur du Falun Gong en septembre 1999 et a été illégalement arrêté et envoyé dans un camp de travail pendant deux ans. Il a été torturé si brutalement que sa jambe droite a dû être amputée. Afin de se soustraire à la responsabilité, le camp de travail l'a envoyé à l'Hôpital psychiatrique d'Ankang de Handan.
Wang Yubi, le directeur de l'hôpital, a ordonné à l'infirmière Feng Yongcai d'ajouter secrètement un médicament à la nourriture de M. Yang, afin qu'il soit transformé en un « malade mental ». M. Yang a connu les graves effets secondaires de cette substance forte. Il bavait constamment et ne pouvait plus parler correctement. Sa langue est devenue raide et il a connu une faiblesse générale. Il a été maintenu dans l'établissement psychiatrique pendant quatre ans.
À la fin de 2005, afin de l'empêcher de demander justice, les dirigeants de l'usine l'ont envoyé à l'hôpital psychiatrique de Yongkang, où il a été soumis à un traitement inhumain. En 2008, alors qu'il n'avait qu'une seule jambe, il a réussi à s'échapper et s'est rendu chez lui, mais l'hôpital l'a repris par la force. En 2009, les membres de sa famille ont trouvé qu'il avait souffert d'un effondrement mental complet à la suite de ce qu'on lui avait fait à l'hôpital.
La justice régnera
La mise en œuvre de la « Loi sur la santé mentale » semble être un autre truc créé par le PCC pour tromper le public. Le fait que Liu Yong et d'autres pratiquants de Falun Gong soient toujours incarcérés dans des hôpitaux psychiatriques est une preuve suffisante. Cette nouvelle loi affirme clairement que le fait que le PCC utilise les hôpitaux psychiatriques pour persécuter les pratiquants de Falun Gong est une violation de la loi et un acte criminel. Tous ceux qui sont impliqués, y compris les médecins et les infirmières, devraient libérer tous les pratiquants de Falun Gong illégalement détenus et les indemniser pour leurs souffrances.
Le Falun Dafa est un Fa droit de l'école de Bouddha. Ceux qui sont impliqués dans la persécution des pratiquants de Falun Gong innocents commettent des crimes intolérables, et ces crimes sont enregistrés. Le monde est attentif, et la justice - pour Liu Yong et toutes les autres victimes - va sûrement prévaloir.
Traduit de l'anglais au Canada
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Catégorie: Opinions