(Minghui.org) Le 25 avril 2013 a marqué le 14e anniversaire du grand Appel pacifique des pratiquants de Falun Gong en Chine de 1999. Ce jour-là, plus de 10 000 pratiquants sont allés à Pékin pour demander au gouvernement central de cesser les harcèlements injustifiés et préserver la liberté de croyance garantie par la Constitution.
Alors que la communauté internationale a salué l'effort pacifique, le régime communiste, sous la direction de Jiang Zemin, a choisi de lancer une répression brutale du Falun Gong dans les 3 mois qui ont suivi l'événement.
Comme les années précédentes, les pratiquants de Falun Gong se sont rassemblés devant l'ambassade de Chine à Paris, afin de commémorer l'appel du 25 avril et dénoncer 14 ans de persécution du Falun Gong en Chine. Ils ont également fait la présentation des exercices du Falun Gong et distribué une information présentant la pratique et dénonçant la persécution aux passants.
Beaucoup de gens se sont arrêtés pour apprendre les faits, certains ont demandé les adresses des sites de pratique locaux où apprendre le Falun Gong (ou Falun Dafa).
Alain Tong, président de l'Association Falun Dafa en France prend la parole lors du rassemblement.
Les pratiquants font la présentation des exercices
M. Alain Tong, président de l'Association de Falun Dafa en France, a déclaré : « Au cours de ces 14 années, les pratiquants de Falun Gong à travers le monde n'ont jamais cessé de clarifier les faits sur la persécution aux gouvernements et aux publics dans différents pays. »
« Aujourd'hui, le président français [M. François Hollande] entame sa visite en Chine. L'Association du Falun Dafa France lui a remis une lettre pour attirer son attention sur la question du Falun Gong. Nous espérons qu'il soulèvera la question lors de sa rencontre avec les dirigeants chinois. Notre rassemblement devant l'ambassade de Chine aujourd'hui est encore un rappel à la communauté internationale et en particulier au gouvernement français de prêter attention à la question du Falun Gong et de demander au Parti communiste chinois (PCC) de mettre immédiatement fin aux atrocités commises à l'encontre des pratiquants de Falun Gong en Chine. »
Un pratiquant raconte son expérience de persécution dans les camps de travail
Des pratiquants qui étaient présents à l'appel pacifique à Pékin le 25 avril 1999, ou impliqués dans l'incident de Tianjin ayant conduit à l'appel, ont partagé leurs expériences de première main lors du rassemblement.
Wang Zhe s'est enfui de Tianjin pour la France. Il a rappelé : « Le 21 avril 1999, le scientifique Zuoxiu a publié un article dans le magazine Youth Science and Technology de l'Institut d'éducation de Tianjin Intitulé : 'Je n'approuve pas que les jeunes pratiquent le qigong.' L'article critiquait le Falun Gong en citant de faux exemples rapportés par une chaîne de télévision de Pékin en 1998.
« En tant que pratiquant de Falun Gong ayant beaucoup bénéficié de la pratique, je suis allé à l'Institut de l'éducation de Tianjin le 21 avril afin de clarifier les faits à propos du Falun Gong au rédacteur en chef du magazine. Il s'est avéré que la cour de l'Institut de l'éducation était déjà pleine de pratiquants chacun étant spontanément venu pour clarifier la situation. Nous étions là bien ordonnés, lisant tranquillement les enseignements du Falun Gong en attendant une réponse des fonctionnaires. Parfois, des pratiquants ramassaient des déchets qu'ils voyaient par terre pour laisser l'endroit propre et impeccable.
« Deux jours plus tard, le 23 avril, la police a arrêté 45 pratiquants de Falun Gong à Tianjin. Quelques uns ont été blessés lors de l'arrestation et saignaient. Par conséquent, le 24 avril, les pratiquants se sont rendus au gouvernement municipal de Tianjin. Le personnel a dit que nous devrions aller au Bureau des Appels du Conseil d’État à Pékin. Plus de 10 000 personnes sont allées participer à un appel pacifique qui a eu lieu le 25 avril 1999, à Pékin. »
En 2001, M. Wang Zhe a été illégalement détenu dans un camp de travail à Tianjin pour avoir distribué une information à propos du Falun Gong. Il a été soumis à une torture cruelle qui l’a rendu paraplégique. Lors du rassemblement, il a partagé en partie son expérience, rappelant comment il avait été battu et électrocuté avec 6 ou 7 matraques électriques pendant de longues périodes, de sorte que son dos était couvert de pustules. Les pustules se sont propagées sur sa poitrine et sur son cou, pour finir par affecter sa colonne vertébrale et une côte, le rendant paraplégique. Il a subi une intervention chirurgicale douloureuse sans anesthésie.
Après sa libération du camp de travail il a repris sa pratique du Falun Gong et a finalement guéri miraculeusement.
Il a déclaré : « Je continuerai à dénoncer cette brutale persécution jusqu’à ce qu’elle s'arrête. »
Une pratiquante raconte son expérience de Tianjin
Mme Chunfang Zhang, une autre pratiquante de Tianjin, a également raconté son expérience : « Je suis allée à l'Institut de l'éducation de Tianjin l'après-midi du 23 avril. Il y avait de nombreux pratiquants de Falun Gong. Certains lisaient les livres du Falun Gong, d’autres méditaient. Tous étaient calmes, seulement un petit nombre de pratiquants est allé clarifier les faits à l'équipe rédactionnelle du magazine. »
« Contre toute attente, le soir, à la nuit tombée, de nombreux policiers sont soudain arrivés avec des matraques électriques et ont attaqué et battu les pratiquants violemment. Une pratiquante âgée de près de 70 ans, que je connaissais bien, a été battue par un policier. Elle a crié sous les coups : 'Je suis une preuve vivante [que le Falun Gong est bon] depuis que je pratique le Falun Gong 24 sortes de maladies qui m'affligeaient depuis des années ont toutes disparues. Le Falun Gong est bon !' À ce moment-là, j'ai dit aux policiers : 'Elle a le même âge que votre grand-mère Comment pouvez-vous battre une dame âgée ?!'
« J'ai aussi été frappée, j’ai eu une blessure à mon bras droit et je n’ai pas pu le lever pendant un certain temps. Les pratiquants qui sont restés dans la cour ont été jetés dans des voitures de police. Certains pratiquants ont été blessés lors de l'arrestation.
« Plus tard, de nombreux pratiquants sont allés au gouvernement municipal de Tianjin pour demander la libération de leurs compagnons arrêtés. L'après-midi du 24 avril, j’y suis aussi allée. Le gouvernement municipal de Tianjin a dit que le ministère de la Sécurité publique était intervenu dans l'affaire et que les pratiquants du Falun Gong arrêtés ne seraient pas libérés sans l'autorisation de Pékin. La police de Tianjin a alors suggéré : ''Allez à Pékin, ce n'est qu'en allant à Pékin que vous pourrez résoudre le problème.' En conséquence, l'Appel pacifique du 25 avril a eu lieu.
« En réalité, le PCC et Jiang Zemin savaient très bien ce qu'est le Falun Gong. Et ils savaient encore mieux que les gens qui pratiquent le Falun Gong sont tous de bonnes personnes. Le mensonge, la méchanceté et la lutte est la nature du PCC et à l'opposé des principes Authenticité-Bienveillance-Tolérance du Falun Gong. C’est la raison pour laquelle le PCC veut détruire le Falun Gong. On peut dire que leur persécution du Falun Gong avait été soigneusement préparée depuis longtemps. »
La justice finira par l'emporter
M. Jian Zhang, un leader pro-démocratie du mouvement étudiant lors de la manifestation du 4 juin 1989 Place Tiananmen - qui s’est transformée en massacre de la Place Tiananmen lorsque le régime a déployé ses chars contre les manifestants désarmés - est venu au rassemblement pour soutenir les pratiquants de Falun Gong.
Il a dit : « Il y a quatorze ans, Jiang Zemin a déclaré qu'il ne lui faudrait que trois mois pour éradiquer ce groupe pacifique. Pourtant, 14 ans plus tard, nous voyons encore la forte présence des pratiquants de Falun Gong à travers le monde
« En 1949, quand le PCC a pris le pouvoir en Chine continentale, il a lancé une répression à grande échelle des dissidents en Chine. Cependant, le désir de liberté et de bonté du peuple chinois n'a jamais été éliminé. Le pouvoir de la justice et de la bonté existera toujours.
« Tout récemment, les médias officiels en Chine continentale ont rapporté les violences sur des détenus dans le camp de travail de Masanjia, parmi lesquels se trouvent des pétitionnaires et des dissidents, la majorité étant des pratiquants de Falun Gong. Les dirigeants chinois actuels savent très bien comment ces camps de travail violent gravement les droits humains du peuple chinois. Cependant, le régime couvre les faits avec de la propagande, ce qui montre que la puissance perverse du PCC réussit encore à réprimer le peuple chinois comme il l'a fait constamment. »
Traduit de l'anglais en Europe
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