(Minghui.org) Le camp de travaux forcés de Masanjia dans la ville de Shenyang se targue « d’éduquer, transformer et secourir » les gens. Cependant, c'est en fait un des repères les plus vicieux où les pratiquantes de Falun Dafa sont détenues et torturées, physiquement et psychologiquement.
Chaque jour, les gardes ordonnent aux pratiquantes de s’asseoir sur de petits tabourets, les jambes jointes et leurs mains posées sur leurs cuisses, pour écouter et visionner des documents de propagande qui calomnient le Falun Gong. Ils les forcent également à regarder des documents de propagande qui font la promotion du PCC et à écrire des déclarations renonçant à leur pratique.
Deux sessions ont été organisées au mois de janvier, une le 11 et l’autre le 15, pour les forcer à écrire des déclarations diffamant le Falun Gong et son fondateur. Pour celles qui refusent d’obéir, les gardiens les réprimandent et les forcent à se tenir debout droites pendant plusieurs heures, ils les battent ou prolongent la durée de leur peine de détention.
Les méthodes de torture ci-dessous ont été utilisées sur les pratiquantes qui refusaient d’abandonner la pratique du Falun Gong :
Menotter de chaque côté
Leurs mains sont menottées séparément à deux lits différents, restreignant la possibilité de s’accroupir ou de se tenir debout. Les gardiens leur piétinent également les pieds. Après plusieurs heures, les bras, les mains, le ventre et les pieds des pratiquantes deviennent engourdis et enflés. Ce qui leur cause des difficultés pour marcher.
Étirer les membres
Après avoir été étirées pendant plusieurs heures, les pratiquantes peuvent se sentir nauséeuses et se mettre à vomir. Des mains aux pieds, elles se sentent engourdies, en plus d’avoir les membres enflés. Il leur est même difficile de tenir avec leurs mains des petits articles tels que des baguettes. Elles éprouvent des problèmes pour marcher et des douleurs à la poitrine quand elles respirent, il leur est presque impossible de se retourner dans le lit.
Frapper sur les points d’acupunctures
Les gardiens peuvent les battre avec leurs poings. Leur corps ne vire pas au rouge ou n’est pas tuméfié, mais la douleur est intérieure, leur causant des difficultés pour respirer. Ils les gavent également et les soumettent aux décharges de matraques électriques.
Les gardiens ont utilisé Yuan Shuzhen pour tester des méthodes pernicieuses sur les pratiquantes. Environ cinq ou six détenues l’ont aidée en formant des équipes tournantes de 8 à 11 heures, de 13 à 16 heures et de 19 à 21 heures pour essayer de détruire la détermination des pratiquantes.
Pour maltraiter physiquement les pratiquantes, le travail d’esclave est chose commune à Masanjia. Ceci inclut la fabrication de vêtements, leur lavage, empaquetage et le nettoyage des entrepôts. Certaines pratiquantes ont ainsi développé de l’hypertension ou des maladies cardiaques. Les pratiquantes qui ont été torturées et étirées sur des lits devaient encore faire du travail intensif sur de longues périodes, quand bien même leurs mains et leurs jambes n’étaient plus fonctionnelles. Le travail forcé incluait également le nettoyage des ordures, des douches, de la neige, etc. Pour faire des profits, les gardiens ordonnent également aux pratiquantes de préparer des boulettes et d’autres types de nourriture à vendre.
Au moment d’être libérées de Masanjia, les pratiquantes sont forcées de répondre à des questions telles que : « Avez-vous été maltraitée par qui que ce soit ? Y a-t-il de la corruption ici ? Les prix pratiqués dans le magasin sont-ils honnêtes ? » Pour les pratiquantes qui répondent en disant la vérité ou qui refusent de répondre, leurs peines de détention sont prolongées.
Ci-dessous la liste des fonctionnaires impliqués:
Zhang Huan, chef de la Division n°3, police ID 2108455
Zhang Lei, chef adjoint de la Division n°3, police ID 2108456
Zhang Zhuohui, chef politique de la Division n°3, police ID 2108469
Zhang Xiurong, un voyou de la Division n°3, police ID 2108051
Traduit de l'anglais
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