Nom : Bao Siqin-Gaowa (包斯琴高娃)
Sexe : féminin
Âge : 37 ans
Adresse : faubourg de Baokang de la ville de Tongliao, Mongolie intérieure
Profession : ancienne étudiante du département de physique de l'Université du Heilongjiang
Date de l’arrestation la plus récente : 3 juin 2007
Dernier lieu de détention : camp de travaux forcés de Tumuji (图牧吉劳教所)
Ville : Jalaid Qi
Province : Mongolie intérieure
Persécution endurée : privation de sommeil, travaux forcés, lavage de cerveau, condamnation illégale, coups, emprisonnement, isolement cellulaire, torture, gavages, restreinte physique, détention, interdiction d'utiliser les toilettes
(Minghui.net) Mlle Bao Siqin-Gaowa, 34 ans, d'origine mongolienne, a commencé à pratiquer le Falun Gong pendant sa deuxième année d'études à l'Université du Heilongjiang. Deux années plus tard, en 1999, le Parti communiste chinois (PCC) a lancé la campagne de persécution du Falun Gong dans le pays. Elle s'est rendue à Pékin pour faire appel à la justice et ensuite elle a été expulsée de l'université. Elle est retournée chez elle dans le bourg de Baokang de la ville de Tongliao en Mongolie intérieure, et le Bureau 610 local n'a pas arrêté de la surveiller et de la harceler. Pendant une période de dix ans, elle a été détenue illégalement, elle a été envoyée en camp de travaux forcés et elle a dû subir le lavage de cerveau. Les tortures que Mlle Bao a dû endurer pendant sa détention au camp de travaux forcés à Tumuji, entre 2007 et 2010, ont causé sa paralysie. Elle ne peut toujours pas marcher au moment où cet article est écrit.
Reconstitution de torture : chaînes aux poignets et pieds
Soumise à la « peine de mort », une méthode de torture criminelle
Des fonctionnaires du Bureau 610 ont envoyé Mlle Bao à un centre de lavage de cerveau pendant deux semaines en 2001. Comme elle a refusé de renoncer à sa croyance, les gardiens ont fait usage d'une méthode de torture qui verrouille le cou et les pieds ensemble. Ainsi, elle était incapable de s'asseoir ou de s'allonger. Comme la mère de Mlle Bao allait souvent là-bas pour faire appel pour sa libération, elle a été libérée une semaine plus tard.
Condamnation à un an de travaux forcés – seulement deux mots notés dans le dossier : « Falun Gong »
La police de Baokang a approché les parents de Mlle Bao le 16 janvier 2003 pour déclarer qu'ils devaient parler à leur fille. Cette tromperie a eu pour résultat la détention de Mlle Bao pendant deux semaines au poste de police. Sans respecter aucune procédure légale, les fonctionnaires l'ont condamnée à une peine d'un an de travaux forcés. Le dossier mentionnait seulement « Falun Gong ». Sans aviser ses parents, des fonctionnaires ont envoyé en secret Mlle Bao au camp de travaux forcés de Tumuji.
Comme Mlle Bao a refusé de renoncer à sa croyance au camp de travaux forcés, les gardiens l'ont battue jusqu'à ce que son cou soit immobilisé. Elle est devenue incapable de prendre soin d'elle-même et elle avait besoin d'aide pour mettre ses chaussures. Elle a été enfermée en détention solitaire pendant 50 jours, où elle était obligée de s'accroupir et s'est vu interdire de dormir. On l'a également forcée à rester debout pendant une très longue période, ce qui a fait enfler ses pieds.
La police engage des voyous pour la harceler
Comme Mlle Bao n'avait pas travaillé pendant cinq ans, elle avait prévu de trouver un emploi au moment de sa libération du camp de travail. Elle est allée chez une autre pratiquante, Mme Qu Liling, qui vivait à Jiamatu, et l'a aidée à planter des arbres fruitiers. Cependant, la police a continué à la harceler et quelques jours plus tard, l'agent Gao, du poste de police de Baokang, accompagné de plusieurs agents du poste de police de Jiamatu, a fait une descente chez Mme Qu, mais a quitté l'endroit sans y avoir trouvé quoi que ce soit.
Après plusieurs jours, la police a donné des ordres à un homme au village de Dongdajuhua, du faubourg de Baokang, poour qu'il se rende chez Mme Qu et dise : « Après avoir lu les documents sur le Falun Gong que vous avez distribués, mon épouse s'est souvent disputée avec moi. » Mmes Qu et Bao ont essayé de lui clarifier la vérité. Mais il a réagi en versant furieusement une cuvette d'eau sur une bibliothèque qui contenait beaucoup de livres anciens.
L'homme est parti, mais dès que Mlle Bao a commencé à nettoyer la pièce, il est revenu. Quand il a vu Mlle Bao lui refuser le droit d'entrer, il a pris une pelle et il a cassé plus de dix carreaux d'une fenêtre. Il a lancé des injures à haute voix, en disant que la police lui avait demandé de venir battre Mlle Bao.
Quand Mlle Bao est allée au poste de police de Jiamatu et a posé des questions à propos de cela, ils l'ont renvoyée au faubourg de Baokang.
Suite à la torture, Mlle Bao est devenue incapable de se soigner
La police de Baokang a de nouveau arrêté Mlle Bao le 16 janvier 2004, et l'a envoyée au camp de travaux forcés de Tumuji afin de purger une peine d'un an. De nouveau, les procédures légales ont été contournées pendant tout le processus.
Le gardien Liu Qingzhi a sévèrement battu Mlle Bao le 4 juillet 2004, ce qui a complètement immobilisé son cou. Donc, elle était incapable de prendre soin d'elle-même et est retournée chez elle en décembre 2004. Une agente de police locale, Bai, l'a gardée sous surveillance constante.
Un autre genre de détention
Après le retour de Mlle Bao à Baokang, la police a confisqué sa carte d'identité afin de l'empêcher de sortir et d'aller chercher un emploi. Les fonctionnaires lui ont alors demandé de travailler comme dactylographe au Comité de la Ligue de la jeunesse et ils lui ont payé un salaire minimum de 150 yuan par mois. À la surface, cela donnait l'impression d'être un emploi, mais en réalité, c'était essentiellement un autre genre de détention. Mlle Bao y a travaillé pendant plus d'un an. Vu son talent et son niveau moral bien élevé, elle était respectée par ses collègues. Elle a également clarifié la vérité à de nombreux collègues. Quand la police a découvert qu'elle était allée sur le site web Minghui, ils ont mis un terme à son emploi.
Suite à cela, des agents de police sont souvent allés fouiller chez elle à la recherche de documents reliés au Falun Gong. Ils ont également mis de la pression sur les parents de Mlle Bao pour qu'ils la battent. Son père lui a presque cassé les jambes et les ecchymoses ont pris plusieurs mois pour guérir. Ensuite la police a répandu des rumeurs comme quoi la pratique du Falun Gong faisait que les élèves abandonnaient leurs études pour vivre aux dépens de leurs parents.
Forcée à rester à distance de son domicile
L'agente de police, Bai Guanghua, a commencé à suivre Mlle Bao après qu'elle soit retournée à Baokang. Quand elle est allée chez Mme Li Guizhi, Mmes Bao et Li ont essayé de lui clarifier la vérité, mais elle n'a pas écouté. Mlle Bao a pu s'échapper, mais elle devait rester à distance de son domicile pour éviter d'être de nouveau emprisonnée.
De nouveau envoyée au camp de travail et incapable de marcher librement suite à la torture
Mlle Bao a appelé ses parents en juin 2007. Leur téléphone était sur écoute et donc au matin du 3 juin 2007, la police de la ville natale de Mlle Bao est entrée par effraction dans son domicile temporaire de la ville de Jilin, province du Jilin. Les agents comprenaient Yin Wei, le chef du Bureau 610 de Baokang, et d'autres du département de police la ville de Tongliao. Ils l'ont détenue au centre de détention de Baokang, et ensuite ils l'ont emmenée au camp de travaux forcés de Tumuji pour purger une peine de trois ans.
Le 5 juin, les autorités l'ont transportée à l'hôpital du camp de travail pour une période intensive de torture. Mlle Bao a refusé de sortir du véhicule à leur arrivée à l'hôpital, donc la gardienne Hu Bo l'a forcée à sortir et l'a tirée en montant les escaliers jusqu'au deuxième étage, quand Mlle Bao s'est écriée : « Arrêtez de persécuter le Falun Gong ! » Guan Yongli, le chauffeur, a donné des coups de pied à Mlle Bao, et le dernier coup a atterri sur sa mâchoire qui a saigné abondamment.
Les autorités ont effectué la procédure de « transformation » pendant un mois sur Mlle Bao. Plus de vingt gardiennes ont été engagées. Elles l'ont gavée, elles l'ont obligée à rester debout de longues périodes, elles l'ont giflée, l'ont privée de sommeil, l'ont attaquée physiquement et ont menacé de l'envoyer en prison.
Mlle Bao a été emmenée au quatrième étage de l'aile des femmes, où elle a été maltraitée pendant encore deux semaines. Les gardiennes Zhai Qiuhua et Ma Hongyun ont prolongé la durée de la privation de sommeil et l'ont forcée à rester debout parfois jusqu'à 36 heures. Elles lui ont administré des coups dans la figure avec des tapettes à mouches, ce qui a fait peler sa peau, et ont continué jusqu'au moment où elle a commencé à avoir des problèmes cardiaques.
À l'heure du repas de midi le 17 décembre, la gardienne Yin Guijuan a pris Mlle Bao par les cheveux et l'a tirée hors de la salle à manger, puis elle a ordonné à deux autres détenues de la transporter en bas. Mlle Bao a résisté et elle a demandé une rencontre avec la responsable de la division, Jia Mei. Quand elle n'a pas obtenu de réponse, elle a protesté en faisant une grève de la faim pendant une semaine.
La gardienne Yin Guijuan a frappé Mlle Bao au visage une douzaine de fois dans la salle à manger la 25 décembre 2007. Ensuite elle a fait transporter Mlle Bao au deuxième étage et lui a donné des coups de pied dans la cuisse gauche trois fois. Mlle Bao a continuellement crié : « Falun Dafa est bon » pendant l'épreuve. Dans une tentative de l'empêcher de crier, Yin Guijuan a tiré plusieurs morceaux d'une serpillière sale et les lui a mis de force dans la bouche. Les coups au visage lui ont fait saigner les yeux, et son visage a été enflé pendant plusieurs jours. Sa jambe était si gravement blessée que pendant tout un mois, elle ne pouvait plus se retourner dans son lit sans avoir mal.
Les autorités du camp de travail ont encore une fois détenu Mlle Bao au quatrième étage pour des sessions intensives de « transformation » le 27 décembre 2009. Ils ont fait entrer d'autres prisonnières et « experts » venant de l'extérieur pour effectuer la « transformation » qui a été sans succès. Finalement, elle a été libérée en juin 2010. Mais à cause des tortures subies à long terme, elle était incapable de marcher.
Elle a failli être envoyée pour être tuée dans le complot des prélèvements d'organes ourdi par le PCC
Quand Mlle Bao a été détenue au camp de travaux forcés de Tumuji, les gardiennes ont dit qu'elle serait envoyée à un autre endroit si elle refusait de renoncer à sa croyance et que probablement elle n'en reviendrait pas vivante. Quand elles ont appris que les parents de Mlle Bao lui rendaient visite une fois par mois, le transfert a été annulé.
Comme étudiante prometteuse, Mlle Bao aurait pu apporter une grande contribution à la société. Mais la persécution l'a empêchée de réaliser son potentiel.
Articles précédents :
“Female College Student from Tongliao City, Inner Mongolia Persecuted for Eight Years”
« Mme Bao Siqin-Gaowa est infirme en raison de la torture dans le camp de travaux forcés de Tumuji »
http://fr.minghui.org/news/1009/12/E119856_20100906_fr.html
Traduit de l'anglais en Belgique
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