(Minghui.org) Cela fait plus de 20 ans que le Falun Dafa a été présenté au public. Le temps passant, je me suis aperçu que certains pratiquants s'éloignaient peu à peu du Fa. La plupart d'entre eux n'abandonnaient pas à cause de la persécution, mais plutôt parce qu'ils étaient incapables d'étudier régulièrement le Fa. Ils ont décrochés parce qu'ils ne pouvaient pas maintenir l'étude du Fa, la pratique des exercices et regarder fermement à l'intérieur.

J'ai aussi remarqué que beaucoup de pratiquants qui sont restés fermes durant la persécution ont manifesté divers degrés de relâchement. Ils ont réussi à faire les exercices régulièrement, même après avoir été brutalement battus. Ils étaient courageux et diligents. Après avoir été libérés, ils s'endormaient quand ils étudiaient le Fa, ils ne faisaient qu'occasionnellement les exercices et refusaient de marcher de longues distances pour clarifier les faits. Les principes des enseignements n'ont pas changé et le Maître est toujours compatissant. Que se passe-t-il chez ces pratiquants ? J'ai réalisé que sans une volonté et une attitude sincères, on trouvera difficile d'être enthousiastes et solides sur son chemin de cultivation de la rectification de Fa.

Je voudrais partager ma compréhension sur pourquoi cela s'est produit et comment nous pouvons tous devenir à nouveau diligents.

Tout d'abord, nous devons transformer la sensibilité en rationalité dans notre compréhension du Fa. Lorsque nous avons obtenu le Fa au début, nous étions enthousiasmés et zélés comme les gens ordinaires. Nous étions curieux, désireux de découvrir quels seraient les capacités supranormales et avantages que nous gagnerions de la pratique. Alors que le sentiment de nouveauté s'affaiblissait, ce qui restait était la fadeur et la solitude. Jour après jour, année après année, nous avons essayé d'abandonner nos attachements et de bien faire dans les conflits. Nous voyions les normes strictes du Fa sans voir le paradis, nous sentions les épreuves partout sans sentir de capacités supranormales. Si nous ne pouvons pas voir le Fa avec rationalité et respect du fond de notre cœur, nous ne pourrons pas durer longtemps. Nous ne serons pas en mesure de maintenir notre pratique sous l'impulsion et la passion. Nous devons comprendre clairement que le but de la vie est de retourner à son authenticité première et d'aider le Maître à rectifier le Fa. Seulement alors pouvons-nous rester inébranlables, sans aucun doute.

Deuxièmement, nous devons penser à nos êtres. L'homme est égoïste alors que les êtres divins peuvent renoncer à tout ce qu'ils ont pour leurs êtres sans arrière-pensées. C'est la compassion altruiste. Si nous pratiquons pour nous-mêmes, nous allons souffrir et nous plaindre et petit à petit nous allons relâcher. Si nous le faisons pour nos êtres, nous allons progresser avec diligence, être tolérants quand les choses deviennent difficiles et nous assimiler progressivement au Fa. La motivation et le but d'étudier le Fa doivent être purs, si purs qu'il n'y a pas la moindre place pour soi-même. Ensuite, nous n'aurons pas peur de la mort et nous allons refuser de nous relâcher.

Troisièmement, nous devons croire fermement au Fa. Quand un pratiquant ne peut pas étudier le Fa avec lucidité et connaître la vérité de l'univers, il deviendra confus, fragile et se retirera. D'autre part, lorsque nous avons une bonne compréhension du Fa, nos pensées droites émergeront naturellement et ces pensées droites seront inébranlables. Tous les relâchements proviennent de l'insuffisance des pensées droites et de la fermeté. Le Maître a dit : « Toutes les pressions ne sont-elles pas pour mettre à l’épreuve votre fermeté fondamentale envers la Loi de Bouddha ? Si fondamentalement, vous n’êtes pas solide envers la Loi, alors tout le reste est hors de question. » (« Pour qui cultiver » de Points essentiels pour un avancement diligent)

Quatrièmement, nous devons être conscients de l'attachement au confort et traiter la pratique avec sérieux. Tout dans ce monde peut être une interférence et une épreuve, si nous nous relâchons, l'attachement au confort peut s'y faufiler, engourdir nos esprits, nous irriter et nous rendre impatients. Il s'agit d'une mauvaise habitude qui va nous empêcher de nous rendre au bout du chemin de la pratique. La cultivation et la pratique sont une affaire sérieuse, c'est comme nager à contre-courant, vous reculez si vous n'avancez pas.

Cinquièmement, nous devons être comme nous étions lorsque nous avons commencé la pratique et ne pas cesser d'être diligents. Un homme ordinaire ne fait preuve de diligence que pour une courte période, puis il est harcelé par la paresse pour toujours. Pratiquer sans la volonté de persévérer vous fera retomber dans l'état d'une personne ordinaire. Que vous puissiez être persistants est une épreuve en soi dans la pratique. C'est un test pour voir si vous avez des pensées droites et si vous êtes inébranlables. Seulement ceux qui restent dans la pratique auront la possibilité d'atteindre la plénitude parfaite.

Enfin et surtout, la pratique ne repose pas sur une impulsion et ne doit pas être comme un slogan. La cultivation et pratique, c'est pour rectifier nos cœurs, renforcer nos esprits et pour étudier avec persévérance le Fa et suivre les principes de Dafa. C'est la seule façon de voir les significations intrinsèques du Fa, de faire l'expérience de miracles et de valider le Fa. Peu importe combien nous avons appris, c'est seulement une goutte d'eau dans l'océan. Peu importe combien de temps nous avons pratiqué et avons souffert, c'est juste un simple moment dans l'histoire de l'univers. Poursuivre la pratique et être constamment inébranlables sont les seuls moyens de passer les épreuves.

Traduit de l'anglais au Canada