(Minghui.org) Mme Huang Chaozhen a été jugée le 9 mai 2013 par le tribunal du district de Jianyang, province du Sichuan. Plus tôt ce matin-là, une bannière portant de grandes lettres noires est apparue sur la marche inférieure de granit devant le tribunal avec les mots : « Le PCC est une secte perverse qui détruit l'état de droit. » Sur la marche centrale, une autre bannière avec de grandes lettres noires déclarait : « Le PCC est une secte perverse. »

Ce jour-là, chaque personne travaillant au tribunal, se rendant au tribunal pour affaires ou venant assister aux auditions, y compris les membres du parquet et les avocats, ont tous marché sur la bannière « Le PCC est une secte perverse » en entrant.

Il y avait aussi des affiches montées sur des supports adhésifs dans les rues autour du tribunal, affirmant : « Le PCC est une secte perverse », « Libérez sans condition la pratiquante de Falun Gong, Huang Chaozhen », « Il est légal d’avoir une croyance—la persécution est illégale », « Falun Dafa Hao [Falun Dafa est bon] », etc. Les affiches sont restées visibles pendant plusieurs heures avant d’être enlevées. Aux alentours de 9 heures, les employés du tribunal ont pris des photos des bannières sur les marches et des affiches. Aux alentours de 10 heures, des employés de l’entretien les ont enlevées.

Contrôle de sécurité pour entrer dans le palais de justice

Ce jour-là, le tribunal a établi un point de contrôle à l’entrée. Quiconque entrait était contrôlé, ses affaires y compris. Comme de nombreuses personnes voulaient assister au procès de Mme Huang, il a été déplacé de la salle N° 9 à une plus grande salle du bâtiment, située au centre du palais de justice. La salle était pleine. Certaines personnes étaient debout dans les allées arrières. D’autres étaient dans le couloir à l’extérieur du palais de justice. De nombreuses personnes ne sont pas entrées dans la salle et se sont simplement tenues dans la rue à l’extérieur.

Plusieurs cameras étaient en place dans la salle du tribunal. Les agents de la sécurité intérieure et le personnel du Bureau 610 marchaient parmi la foule. Les agents en civil ont pris des photos dans la salle du tribunal et dans la rue à l’extérieur.

Mme Huang se défend elle-même

Le juge président Kang Lu (femme) a convoqué le procès aux alentours de 10 heures. Le procureur public a tenté de demander une condamnation comprise entre trois et cinq ans de prison pour Mme Huang, en vertu du 300e article du Code de loi pénale. Cependant, Mme Huang, s’est puissamment défendue.

L’avocat de Mme Huang soumet une défense complète

Son avocat a présenté un plaidoyer de non-culpabilité de grande portée, incluant des points de l’actuelle loi chinoise, protégeant les droits humains d’une personne, maintenant la dignité de la Constitution et la liberté de croyance. Il a conclu qu’il était légal de pratiquer le Falun Gong, que Mme Huang Chaozhen n’avait enfreint aucune loi, et qu’elle devrait être libérée sans accusation.

La juge refuse d’annoncer un verdict

Face à cette défense et avec une foule si importante dans l'assistance, les juges n’ont pas émis de verdict. Le juge président a annoncé un report et déclaré qu’une décision serait prise ultérieurement.

Les spectateurs applaudissent la défense

Les déclarations de l’avocat de la défense ont stupéfait les personnes présentes. Lorsque la juge a tenté d’empêcher l’avocat de continuer, la foule a fortement applaudi, encourageant l’avocat à finir. La juge était embarrassée et a déclaré : « Je viens d’édicter la règle selon laquelle le public n’est pas autorisé à applaudir. Pourquoi ne la suivez-vous pas ?» ? » Cependant, lorsque l’avocat a terminé sa plaidoirie de défense, il y a eu un autre tonnerre d’applaudissements.

Traduit de l'anglais