(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1996. Je suis une pratiquante inébranlable de Falun Dafa et je n'ai pas eu d’hésitation dans ma croyance. Dans l'espoir d'encourager les pratiquants à pratiquer diligemment le Falun Dafa, je veux partager mon épreuve de vie et de mort.

Une vie difficile en raison de la persécution

En 2001, j'ai été illégalement arrêtée et condamnée à une amende. La police me surveillait et me harcelait de temps en temps. Nous étions dans la misère et nous ne pouvions pas nous permettre les frais de scolarité ou de subsistance pour l'école de notre enfant. Mon mari travaillait hors de la ville et mon père âgé de 80 ans restait avec nous. C'était à moi de cuisiner, de nourrir le bétail et de prendre soin des champs. Mon mari a pris les 40 yuan que nous avions pour ses frais de transport. C’était une période très difficile.

Les pratiquants de notre région ont beaucoup souffert depuis le 20 juillet 1999, quand la persécution a commencé. À cette époque, trois pratiquants ont été illégalement arrêtés et conduits au camp de travail de Masanjia. Entre 2001 et 2003, des responsables du Parti communiste chinois (PCC) m’ont fait payer une amende de 6 000 yuans. C'était un moment difficile. Je n'avais pas d'argent et je vivais en empruntant du riz.

Une tumeur dans le dos devient un test de vie et de mort

Un jour à l'automne 2003, je ramassais le maïs dans le champs et j’ai senti un peu de douleur et mon dos me démangeait. Je me suis un peu grattée. Puis, après un certain temps, j'ai remarqué une petite croissance anormale de la taille d'un noyau d'abricot sur le haut du dos, qui me faisait mal quand je le grattais. Je n'y ai pas prêté beaucoup attention et je suis retournée aux champs le lendemain. Deux jours plus tard, j'étais en mauvais état et j’ai dû rester à la maison. Bien que j'étudiai le Zhuan Falun tous les jours, la masse dans mon dos devenait de plus en plus grosse. Ceci se passait à l'époque où la persécution du Falun Gong était à son comble.

La croissance dans mon dos grossissait chaque jour. Après dix jours, elle avait atteint la taille d'un petit pain cuit à la vapeur. Mon dos a viré au bleu et au violet et la douleur était tellement insupportable que j'étais incapable de m'asseoir ou de m'allonger. Je ne pouvais pratiquer que l'exercice de méditation assise. J'ai médité pendant une heure autour de minuit et ensuite j’ai dormi pendant un certain temps. Puis, j'ai médité pendant une autre heure cette nuit-là et j’ai ensuite essayé de me reposer. J'étudiais le Fa lorsque je pouvais m'asseoir. Après deux semaines, la croissance ressemblait à un nid d'abeilles.

Cette croissance était considérée comme une maladie mortelle et était d'ailleurs un mâle de croissance femelle. La masse dans mon dos était femelle. Il y avait trois petites masses sur mon épaule gauche, trois sur mon épaule en bas à gauche, trois sur mon épaule en bas à droite et une sur ma nuque. Un mois a passé, et l'os a été exposé et j'ai eu de la fièvre.

Tous mes amis et parents avaient découvert ma maladie. Ils ont dit que j'attendais ma mort parce que je ne voulais pas aller à l'hôpital. J'étais surveillée en permanence par les autorités et même l'inspecteur de police savait ce qui se passait. Un jour, il a appelé et a dit : « J'ai entendu dire que vous étiez malade ? » J'ai répondu : « Non, je vais bien. » Il a dit : « Ok. Je ne viendrai pas vous arrêter, mais nous sommes allés chez d'autres personnes. » Je lui ai dit : « Vous ne pouvez pas venir chez moi et vous ne pouvez pas aller chez les autres non plus. Vous faites une mauvaise chose. Le Falun Dafa est une pratique précieuse. Vous serez puni si vous persécutez des bonnes personnes. »

Mon cousin par alliance essayait de faire revenir mon mari à la maison. Je leur ai dit que je lui avais demandé de ne pas revenir et qu'il était au courant de ma situation. Il était également préoccupé que je n’aille pas à l'hôpital, mais je lui avais dit : « Tu n'as pas besoin de t'inquiéter. Je ne vais pas mourir. Je suis une pratiquante. Le Maître veille sur moi. Je vais aller bien. »

Faire confiance au Maître et à la puissance du Fa

J'étais certaine d'une chose : malgré la masse dans mon dos, je croyais au Falun Dafa et au Maître. Peu importe qui essayait de me convaincre, je ne changerais pas d'avis. Au lieu de cela, je leur ai dit les faits sur le Falun Dafa. Je leur ai parlé combien le Falun Dafa est précieux, comment je suis devenue en bonne santé après avoir commencé la pratique et bien plus encore. Les gens qui venaient me disaient : « Nous sommes venus ici pour vous persuader d'aller à l'hôpital, au lieu de cela, vous nous avez convaincus sur les faits du Falun Dafa. »

Je savais que je devais pratiquer comme avant. Je devais croire en Dafa et dans le Maître. Je devais maintenir des pensées droites fermes et vivre selon les principes de Dafa, Authenticité–Bienveillance-Tolérance. Je devais passer cette tribulation. J'ai appris par cœur des poèmes du Maître :

« Parvenir à la plénitude parfaite, obtenir le Fruit de bouddha

Prendre la souffrance comme de la joie

Fatiguer le corps ne compte pas comme souffrance

Cultiver le cœur est le plus difficile à passer

Tous les obstacles doivent être franchis

Tous les endroits ont des démons

Cent épreuves tombent en même temps

Voir comment on vit

Capable d’endurer les souffrances dans ce monde

Sortir de ce monde, être un bouddha. »

(« Faire souffrir son cœur et sa volonté » de Hong Yin, traduction version B)

« Vivre sans rien rechercher

Mourir sans regrets ni nostalgie

Balayer toutes les pensées illusoires

La cultivation de bouddha n'est pas difficile. »

(« Rien ne reste » de Hong Yin, traduction version B)

Mon père est aussi un pratiquant. Peu importe sa fatigue, il insiste pour faire les exercices et la lecture des livres du Maître. Il ne se plaint jamais. Il a dit : « Tu peux demander l'aide du Maître. » « Non, je n'en ai pas besoin. Le Maître veille sur moi pour voir si je peux passer l'épreuve de la vie et de la mort. Si je demande de l'aide, cela signifie que je ne veux pas souffrir et que je demander au Maître de souffrir. L'artériosclérose cérébrale et toutes les autres maladies que tu avais n'ont pu être guéries avec des médicaments. Mais toutes tes maladies ont été guéries dès que tu as commencé à pratiquer le Falun Dafa. N'était-ce pas à cause de la protection du Maître ? Cela va passer si je garde mes pensées droites fermement. Pourquoi as-tu peur ? Je ne vais pas mourir. Je vais aller bien. »

Une nuit, à 2 heures, je me suis sentie très inconfortable, je ne pouvais ni me coucher ni m'asseoir et tout à coup, j’ai arrêté de respirer pendant un moment. À ce moment-là, j'ai entendu quelqu'un appeler : « Sœur, ma sœur, comment vas-tu ? » J'ai réalisé que ma sœur m'appelait parce qu'elle avait remarqué que j'étais sous l'emprise de la mort. J'ai dit : « Très bien. Ne t'inquiète pas. Je vais aller bien. »

Le lendemain, la même chose s'est passée, mais je suis revenue à la vie. Je savais que c'était le Maître qui m'avait sauvée. À ce moment-là, j'ai regardé à l'intérieur et je me suis demandé pourquoi est-ce que j'étais dans cet état. Était-ce le karma ? Était-ce arrangé par le Maître ? Ou était-ce la persécution des forces anciennes ? Je ne comprenais pas très bien les différents scénarios, tels que la persécution par la perversité dans d'autres dimensions, les arrangements des forces anciennes ou le résultat de mon karma.

Un jour, quand j'étais couchée dans mon lit, j'ai vu un fantôme sur mon dos. J'ai dit : « Pas étonnant que je souffre comme ça. Tu es une si mauvaise chose. » Puis je me suis réveillée et j'ai compris que c’était la persécution de la perversité et des forces anciennes. Donc, j'ai émis les pensées droites pour l'éliminer. Mais, rien ne s'est passé.

Test sur la fermeté

Mes frères sont venus me voir. Mon troisième frère cadet a dit : « Tu es comme ça depuis longtemps. Comment peux-tu survivre sans traitement médical ? » Puis, cinq personnes ont essayé de me transporter à l'hôpital. Mon frère a dit : « Je ne vais pas t'écouter cette fois. Nous allons t'emmener à l'hôpital. » J'ai répondu : « Qui oserait me déplacer ? C'est ma décision. Toute personne qui n'écoute pas doit en prendre la responsabilité ... Je sais que je ne vais pas mourir. » Ils se sont arrêtés. Après un moment, un de mes frères a dit : « Que dirais-tu de venirchez moi ? J'ai quatre chambres. Tu peux choisir n'importe laquelle. Nous allons cuisiner pour toi et nettoyer ton dos. Papa est vieux et il cuisine pour toi et fait toutes les corvées. Tu ne veux pas aller à l'hôpital, mais tu épuises notre père. Comment peux-tu faire cela ? » J'ai remercié le Maître pour cet arrangement bienveillant. J'ai dit : « J'aimerais bien. Je pense que mon dos devrait être nettoyé. C'est sale. »

Ils m'ont emmenée dans la maison de mon frère. Sept ou huit personnes m'ont aidé à verser de l'eau, m’ont tenue et ont nettoyé mon dos. Je les entendais chuchoter et je pensais qu'ils mettaient des médicaments sur mon dos. J'ai demandé : « Que faites-vous ? » Ils ont répondu : « Rien. » Je les ai questionnés : « Alors, pourquoi chuchotez-vous ? » Ils répondirent : « Rien. » J'ai dit : « S'il vous plaît, n’utilisez pas de médicaments. Ce serait dangereux si vous utilisiez des médicaments sur mon dos. » Ils m'ont dit qu'ils n'avaient utilisé aucun médicament. Ils m'ont finalement dit qu'ils utilisaient une lame pour couper la chair pourrie. Ils voulaient changer la lame, mais ils avaient peur que je sois effrayée si j’entendais cela. J’ai ri lorsque j’ai entendu cela. « Pourquoi aurais-je peur ? Si j’avais peur, je serais morte. Allez-y et aidez-moi à couper toutes les mauvaises parties. Mais gardez les bonnes parties. » Après une demi-heure, j'étais fatiguée et j’ai dit : « Je dois me reposer maintenant. » Je me suis sentie confortable et bien après m’être couchée.

À partir de là, mon frère aîné m'a aidé à nettoyer mon dos trois fois par jour. Bien que je me sentais confortable de cette façon, la chair suppurait encore. J'ai continué à émettre les pensées droites, j’étudiais le Fa et je faisais les exercices. Si quelqu'un venait me visiter, je clarifiais les faits sur le Falun Dafa.

Penser d’abord aux autres

Ma situation ne s’est pas améliorée. Deux autres mois se sont écoulés. C'était l'époque de l'année où j’avais plus de dix serres de concombres qui attendaient d’être greffées. Mon frère m'a demandé de ne pas travailler. J'ai dit : « Non, ils attendent tous après moi pour les conseils sur la technique. À qui s’adresseront-ils, si je ne les aide pas ? » Je pensais que je devais faire ce que je devais faire avec les pensées droites et être stricte envers moi-même. Je devais penser aux autres avant de penser à moi. Ce n'est pas facile pour les gens de faire pousser des concombres.

Ce fut le moment critique et je devais rester ferme et ne pas laisser tomber le Maître. Je ne voulais pas avoir de regrets dans le futur. Ainsi, j'ai aidé pour le greffage des concombres. Mon frère était en colère et inquiet : « Tu ne veux pas survivre ? » J'ai répondu : « Je peux survivre seulement si je continue comme ça. Si j’arrête, je ne serai pas en mesure de survivre. »

Regarder encore à l’intérieur

Pourquoi émettre les pensées droites ne marchait-il pas ? J'ai de nouveau regardé à l'intérieur pour chercher la raison. J'ai trouvé mon échappatoire. Mes pensées droites n'étaient pas pures. J'étais inquiète de me tromper si je ne remboursais pas mon karma, je pouvais ne pas vouloir endurer ce qui avait été arrangé par le Maître ou j'avais peur d'être persécutée.

Un matin, quand mon frère nettoyait mon dos, il a dit : « Quelle horreur ! Une autre bande de chair est devenue noire. » Après avoir entendu cela, j'ai été choquée. J'ai dit : « Je vais garder ma chair. Je ne vais plus la laisser pourrir. Cela va s’arrêter là. » Mon frère ne le croyait pas et il s’est mis à rire : « Comment peux-tu décider ? Est-ce que cela va s'arrêter si tu le dis ? » « Oui, ça s'arrêtera. »

Une pensée droite aussi pure a marché. Le lendemain matin, mon frère a été surpris : « Ouah, la chair est redevenue rose ! » À partir de là, je pouvais sentir ma chair se reformer quand j'émettais les pensées droites chaque jour.

Deux autres mois ont passé et j'allais chaque jour de mieux en mieux. Mon ami m'a dit : « C'est si étrange que ta voix soit si forte, même avec le dos comme ça ! Tu sembles avoir beaucoup d'énergie et tu n’as pas du tout l’air d’une malade. Comment peux-tu être ainsi ? » J'ai dit : « C'est le pouvoir du Falun Dafa et le fait qu'il soit extraordinaire. »

Arrêter la persécution des pratiquants locaux

L'inspecteur de police a souvent appelé pour s’informer de ma situation. Je ne savais pas s'il simulait de la bonté, s’il avait développé sa conscience ou avait peur de la rétribution karmique. Il a demandé : « Allez-vous bien ? Si vous devez aller à l'hôpital, nous pouvons vous y conduire. Si vous avez besoin d'argent, nous pouvons vous en fournir. Nous pouvons vous aider si personne ne peut vous aider. » J'ai dit : « Je n'ai besoin de rien venant de vous. J'ai le Falun Dafa et le Maître. Je n'ai besoin de rien d'autre. » Puis il a dit : « Reposez-vous bien. » J'ai dit : « Je vais vous remercier si vous ne persécutez pas les pratiquants. » Une autre fois, il a appelé et je lui ai dit que je n'étais pas allée à l'hôpital, mais que j'étais guérie parce que je pratiquais le Falun Dafa. Après cela, l'inspecteur de police n’a plus persécuté les pratiquants locaux.

Le Falun Dafa est miraculeux

Après deux mois, j'avais l’air émaciée. Mon frère blâmait le fait que je ne sois pas allée à l'hôpital. « Regarde-toi, tu es si maigre ! » J'ai dit : « Je peux prendre du poids. Si je dis prendre, je vais en prendre. » J'étais stricte, je n'étais pas paresseuse et je n’étais pas un fardeau pour ma famille. J’ai retourné tous les cadeaux de mes amis, parce que je savais que personne n’avait la vie facile. Je pensais d'abord aux autres. Je raffermissais mes pensées droites en utilisant le Fa enseigné par le Maître. Je me sentais infiniment grande. Dans un rêve, je marchais rapidement au-dessus de la tête des gens. Je savais que c'était l'encouragement du Maître. J'ai récupéré très rapidement. J'ai pris 15 kg en deux semaines. Mes joues étaient vermeilles, éclatantes de santé.

Les gens qui ont été témoins de mon rétablissement ont dit : « Vous êtes géniale ! Je vous admire. » J'ai dit : « Ce n'est pas moi. C'est Dafa et le Maître. Si le Maître n'était pas là, je serais morte. » Certains ont dit : « Vous pratiquez avec succès. Vous avez réussi cela sans prendre aucun médicament. » Ma tante a dit : « Pratiquer le Falun Dafa est bon. »

Ils ont beaucoup parlé de moi. Chaque fois que je marchais dans la rue, les gens me regardaient. Les gens avaient peur de la maladie. Le secrétaire de la brigade est mort de maladie. La masse était très toxique. Les mains et les poignets de mes cousins par alliance ont été infectés quand ils lavaient mes vêtements. Ils avaient des petites masses sur les mains et les poignets et cela leur a pris longtemps pour guérir. Mon frère aîné m'aidait à nettoyer mon corps chaque jour. Son visage est devenu infecté. Ils ont tous guéri et j'étais redevenue en pleine santé après six mois.

La cultivation et pratique est sérieuse

Après cette tribulation, j'ai réalisé que la cultivation et pratique est très sérieuse. Nous devons être fermes dans notre foi envers le Maître et le Fa, avoir de fortes pensées droites et être stricts envers nous-mêmes. Nous ne devons pas fléchir et nous devons abandonner toute pensée humaine ou cœur humain, peu importe ce qui arrive.

Après avoir passé un cap aussi difficile, le Maître m'a encouragée dans un nouveau rêve. Je me tenais à côté d'un pont. Un pied était sur une brique et l'autre pendait vers le bas. Il y avait un abîme et une route en pente douce avec des arbres des deux côtés au-dessus. Je pensais que je ne pouvais que monter, pas descendre. Alors je suis montée.

Au cours des dernières années, j'ai essayé de mon mieux d'être stricte avec moi-même et vivre selon les principes d'Authenticité–Bienveillance-Tolérance. Je continue de clarifier la vérité, peu importe où je vais. Presque tous les habitants de notre village ont entendu les faits sur le Falun Dafa. Beaucoup ont quitté le PCC et ses organisations affiliées.

L'environnement dans ma maison s'est amélioré. Mon mari n'a plus peur de la persécution et me soutient. Il m'aide beaucoup dans les corvées. Chaque fois qu'il est l’heure d’émettre les pensées droites, il se charge d'effectuer les tâches ménagères. Mon fils et sa femme me soutiennent aussi. Notre situation économique s’est améliorée. Tout cela provient de Dafa et du Maître.

Merci Maître. Merci compagnons de pratique pour votre aide.

Traduit de l’anglais au Canada