(Minghui.org) Je suis une pratiquante âgée vivant dans une région rurale. Même étant jeune, je souffrais d'arthrite rhumatoïde et je devais porter des pantalons de coton, même en juin. Après m'être mariée, j’ai en plus développé du diabète et une néphrite. Lorsque mon mari est décédé, j’endurais tellement de pression que je suis devenue faible au point de pouvoir seulement rester alitée. En octobre 1996, une voisine m’a invitée à regarder la video d’une conférence de Maître Li. Cette nuit-là, le Maître a purifié mon corps sans que je le sache. Toutes mes maladies ont disparu. J’ai 74 ans, mais je peux marcher plus vite que les jeunes personnes.
Ni ressentiment, ni haine en prenant soin de ma belle-mère
Je me suis mariée à l’âge de 25 ans, mais ma belle-famille ne m’aimait pas. Comme ma belle-mère était en bonne santé après le décès de son mari, ma belle-soeur l'a prise chez elle pour l’aider dans les tâches ménagères. Lorsque ma belle-mère est tombée malade et n’a plus été capable de s’occuper d’elle-même, ma belle-soeur a refusé qu’elle reste chez elle et m’a dit de la prendre chez moi. À cette époque, j’avais déjà obtenu le Fa et je suivais les principes d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance. J’ai réussi à retenir mes plaintes et l’ai calmement accueillie chez moi. Comme elle ne pouvait pas se nourrir elle-même, je la nourrissais matin, midi et soir. Lorsqu’elle se salissait, je la lavais.
Lorsque le PCC a commencé à persécuter le Falun Gong en 1999, deux personne sont venues chez moi et je leur ai demandé : « Êtes-vous ici pour étudier le Fa ? Je cherche quelqu’un pour étudier le Fa avec moi mais je ne peux trouver personne. » Ils ont dit : « Nous sommes ici pour vous dire de ne pas étudier le Fa. Si quelqu’un vient vous demander d’étudier le Fa, dites que vous ne l’étudiez plus et que vous ne pratiquez plus le Falun Gong. » « Comment puis-je ne pas étudier le Fa ? », ai-je dit. Dès que j’eus dis ça, ils sont partis.
Plus tard, la police est venue avec l’intention de me mettre dans un centre de lavage de cerveau. Ma belle-mère pleurait et a demandé : « Qui va s’occuper de moi s’ils t’emmènent ? » Je lui ai dit : « Sois rassurée, je ne vais dans aucun centre de lavage de cerveau. » Je suis alors allée au bureau du village et je leur ai raconté combien j’avais bénéficié de la pratique de Dafa. Plus tard, un fonctionnaire du village a dit : « Rentre vite chez toi et prends soin de ta belle-mère. » Le centre de lavage de cerveau n’est pas revenu me chercher et j'ai pris soin de ma belle-mère jusqu’à la fin de sa vie.
Livrer avec assurance des documents de clarification de la vérité aux gens
En 2001, je suis allée chez mon troisième fils afin de m’occuper de mes petits-enfants. À cette période, à cause de mon éducation limitée, je ne pouvais pas lire tous les mots dans le Zhuan Falun. Quand il y avait des mots que je ne connaissais pas, ma belle-fille m’aidait. J’ai continué à étudier le Fa, à suivre les principes du Fa et à cultiver diligemment.
Peu après ma venue chez mon fils, grâce aux arrangements du Maître, j’ai contacté un pratiquant qui m’a donnée du matériel de clarification. Je savais que ce matériel ne m’était pas parvenu facilement. Je l’ai donc chéri et j’étais réticente à le distribuer. Je le donnais avec parcimonie. Lorsque je discutais avec quelqu’un je disais : « Je vous apporte des bénédictions afin que vous soyez en bonne santé. » La plupart des gens avec qui je parlais acceptaient avec plaisir les documents. Après avoir pris un dépliant, certains disaient : « C’est vraiment bon », et d’autres me remerciaient. Je n’avais aucun attachement de peur en distribuant le matériel de clarification dans la rue.
En 2003, je suis rentrée chez moi et je marchais souvent très loin de chez moi pour sauver les êtres. Sur le chemin, je distribuais les dépliants à tous ceux que je rencontrais. Je restais souvent la nuit chez d’autres pratiquants et participais aux études du Fa en groupe. Je distribuais le matériel pendant la journée, je n’avais pas peur et ne pensais à rien d’autre.
Les places de marché sont les meilleurs endroits où distribuer le matériel de clarification. Lorsqu’il y avait un marché, j’y apportais un grand sac de documents. À force, les gens me connaissaient bien. Quelquefois, à peine arrivée, ils m’entouraient et me demandaient le dernier CD et d’autres choses. Certains m’en demandaient plus d’un afin de les donner à leurs parents et amis. Lorsque j’en donnais un, d’autres personnes venaient vers moi et m’en demandaient aussi. Un grand sac de matériel était entièrement distribué en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
Ces dernières années, j’ai parcouru beaucoup de kilomètres afin de distribuer ces documents dans les villages de la région. Aussi loin que je pouvais aller, je ne me sentais pas fatiguée. Mon corps était toujours détendu et quand je marchais vite, les jeunes avaient du mal à me suivre.
L’attention compatissante du Maître
Une fois, alors que je me dépêchais d’aller au marché pour distribuer les documents, j’ai vu deux personnes qui se tenaient au carrefour et j’ai donné un dépliant à l’un d’eux. Je lui ai demandé : « Êtes-vous membre du PCC et de ses associations ? Si oui, retirez-vous du PCC et soyez sauvé. » Lorsque j’ai levé les yeux, j’ai vu que l’autre personne me prenait en photo. Je lui ai dit : « Cela ne me fait pas peur que vous preniez une photo de moi, voulez-vous un dépliant aussi ? » Et il a dit : « Donnez-m’en un. »
Quand je suis arrivée sur la place du marché, un pratiquant m’a dit : « Quelqu’un te suit. » J’ai alors dit au pratiquant de vite émettre la pensée droite pour moi et j’ai continué de distribuer. Puis je suis rentrée une fois que je n’ai plus rien eu à donner. En chemin, j’ai rencontré mon fils à qui j’ai montré ce que j’avais acheté au marché. Une fois parti, un policier lui a demandé ce que je lui avais donné. Mon fils a dit : « Rien du tout. » Le policier a appelé un de ses collègues au téléphone et a dit : « Dépêche-toi et attrape-la. Elle se dirige dans ta direction. » Mon fils savait que des personnes essayaient de m’arrêter. Il a téléphoné à son beau-frère pour que celui-ci me ramène à la maison. Il est arrivé en vélomoteur et nous sommes vite partis ensemble. Puis nous sommes arrivés en bas d’une grande pente que nous ne pouvions pas monter, alors je suis descendue.
Je marchais sur le trottoir et je cachais mon sac. Ces gens qui me cherchaient étaient loin derrière. Je n’étais pas effrayée du tout et les ignorais. Avant d’atteindre la maison, j’ai entendu des chiens aboyer. Je savais qu’ils étaient chez moi. Ma belle-fille était au carrefour en train de me faire des signes de la main pour que je ne rentre pas. Cependant, ces mauvaises personnes l’ont suivie et m’ont vue. Ils se sont mis à me poursuivre. J’ai couru dans un champ de maïs et me suis couchée par terre. Je pouvais les entendre parler. Une fois que je n’ai plus entendu leurs voix, je suis sortie du champ de maïs et suis allée chez des parents. Il y a du danger partout, mais le Maître me protège.
Après plus de 20 jours dans ma famille, je suis rentrée à la maison. Les pratiquants m’ont demandé de ne plus aller sur les marchés et de faire attention. Cependant, je voulais quand même y aller pour sauver les gens, alors j’ai pris du matériel et j’y suis allée. En chemin, j’ai rencontré un homme qui m’a dit : « Vous osez encore aller là-bas ? Ils voulaient vous arrêter la dernière fois, mais ils n’ont pas réussi. » Pendant un moment, je n’ai plus été certaine de vouloir d’y aller. Puis une autre personne a dit : « Vous pouvez aller au marché. Il ne vous arrivera rien. » J’ai tout de suite pensé que c’était le Maître qui utilisait cette personne pour me dire de ne pas avoir l’attachement à la peur. Alors j’y suis allée calmement et j’ai continué à distribuer le matériel.
Un matin de mai 2011, je suis allée dans le voisinage pour distribuer les documents. J’ai vu deux files de voitures alignées alors j’y suis allée pour y laisser les documents de clarification de la vérité, une voiture après l’autre. Pendant que je distribuais, deux personnes sont venues m’attraper et j’ai crié fort : « Falun Dafa est bon ! », et je n’ai pas coopéré avec eux. Lorsqu’ils m’ont soulevée pour me mettre dans la voiture, j’ai appuyé mon pied sur la porte. Ils n’arrivaient pas à me faire monter et l’un d’eux a dû attraper mes pieds et les mettre dedans. Une fois dans la voiture, ils ont tenu mes bras et forcé ma tête à entrer dans la voiture. Ils m’ont emmenée au poste de police. Une fois là-bas, j’ai refusé de sortir de la voiture. Ils m’ont soulevée et emmenée dans le poste. Ils voulaient prendre ma photo. J’ai refusé de coopérer et j’ai pensé en moi-même qu’ils n’arriveraient pas à prendre une photo de moi. Lorsqu’un policier a voulu téléphoner, j’ai pensé fort qu’il ne pourrait pas passer son coup de fil et effectivement, il n’a pas pu téléphoner. J’ai crié : « Falun Dafa est bon ! », et les policiers ont pris mon matériel de clarification et ont commencé à le lire.
Un policier m’a dit : « Vous demandez aux gens de quitter le PCC. Est-ce que ce n’est pas s’opposer au PCC ? » « Vous retirer du PCC vous aidera à rester en sécurité. Quitter le PCC et ses associations affiliées sauve les gens. » Je lui ai dit qu’une « pierre aux mots cachés » avait été trouvée dans la ville de Guizhou. Une fissure vieille de 500 mille ans dans un mégalithe avait révélé six caractères : « Le Parti communiste chinois s’effondre. » « Si vous ne me croyez pas, on peut aller regarder ensemble ! » Le policier m’a demandé où était ma maison pour me ramener chez moi. « Pas besoin de me ramener chez moi. Déposez-moi où vous m’avez arrêtée », leur ai-je répondu. Plus tard, un policier m’a demandé de lui enseigner les exercices et je les lui ai montrés. Finalement, tous les jeunes policiers ont mis leurs mains en position de Heshi et m’ont remerciée. Le matin suivant, ils m’ont laissée partir. Avec la protection du Maître, je suis rentrée chez moi, saine et sauve.
En automne 2009, les policiers ont pourchassé et arrêté des pratiquants dans la région. Des gens du Bureau 610 sont allés trouver le secrétaire du Parti du village et voulaient m’envoyer au centre de lavage de cerveau. Le secrétaire a alors dit : « Pourquoi voulez–vous l’envoyer là-bas ? Vous cherchez les ennuis si vous l’envoyez là-bas. » En entendant cela, ils ont laissé tomber.
Quelques jours plus tard, des gens que je ne connaissais pas sont venus chez moi et m’ont dit : « Vous êtes en train de nettoyer ? Quel âge avez-vous ? Votre corps est encore robuste ! » Je savais qu’ils étaient du Parti et j’ai fermé la porte à clé sans qu’ils s’en aperçoivent. Ils m’ont dit d’ouvrir la porte et de les laisser regarder à l’intérieur. J’ai refusé. Ils ont regardé sous la porte et ont vu la photo du Maître. « Qu’apprenez-vous ? » « J’étudie le Fa de Bouddha », ai-je répondu. Ils sont partis en entendant cela.
À mes yeux, tous sont des êtres à sauver
De temps en temps, je rencontrais des gens du Bureau 610 lorsque je distribuais le matériel de clarification. Mais cela ne me gênait pas. Quel que soit le rôle qu’ils jouent dans ce monde, ils sont venus pour le Fa. À mes yeux, ce sont tous des êtres à sauver.
Une autre fois, j’étais en train de distribuer mon matériel de clarification dans une librairie. Dès que les gens l’avaient en main, ils commençaient à le lire. Cependant, une personne l’a gardé en main et m’a dit : « Comment osez-vous me donner cela ! Je suis de la police. » J’ai répondu : « Les gens qui travaillent pour la police doivent être sauvés également. Vous serez béni après l’avoir lu. Qu’importe qui vous êtes, vous avez besoin d’un futur. » L’homme est resté silencieux.
Une autre fois, j’ai donné un dépliant à quelqu’un qui m’a dit : « Savez-vous qui je suis ? Je suis du Bureau 610 et c’est moi le responsable de cette région. » J’ai alors dit : « Vous serez béni si vous lisez ceci. » Il a dit : « Partez vite ! » Un autre jour, j’ai rencontré un militaire qui avait 40 ou 50 ans. Il m’a dit : « Je suis un responsable ici. Je vais vous arrêter et vous envoyer à la police. » J’ai dit : « Vous commettriez un crime en m’arrêtant. Les cieux vont éliminer le PCC. Vous ne pouvez pas commettre un crime contre Dafa. » Il est devenu silencieux.
Les êtres supposés être sauvés aujourd’hui doivent être sauvés aujourd’hui
Une fois, je suis allé chez mon fils en ville et j’ai rencontré deux pratiquants. Ils m’ont invitée à passer la nuit chez eux et à échanger nos expériences avec d’autres pratiquants. J’ai gentiment refusé l’invitation en disant que j’avais encore du matériel de clarification à la maison et qu’il fallait que je sauve les êtres. « Laissez le matériel là-bas. Est-ce que cela va faire une grande différence si vous le distribuez plus tard, lorsque vous rentrerez chez vous ? », m’a demandé un pratiquant. « Ça ne marchera pas », lui-ai-je dit, « les êtres qui sont supposés être sauvés aujourd’hui doivent être sauvés aujourd’hui. »
Le Maître a dit :
« Les gens qui auraient dû être sauvés l'année dernière, ont pourtant perdu l'occasion pour toujours. Parce que Zhengfa avance sans cesse impétueusement, étape par étape, lorsqu'il arrive à une couche, ce sera pour les hommes de cette couche, et en haut, lorsqu'il atteint tel royaume céleste, ou une certaine couche de corps célestes, ce sera le moment pour les gens de cette couche de venir voir le spectacle, et la prochaine fois, ce siège sera pour quelqu'un d'autre et ne sera plus pour eux. Réalisez-vous combien de vies ont été perdues ?! Lorsque je vois ces sièges vides dans le théâtre, savez-vous comment je me sens ? » (« Les disciples de Dafa doivent impérativement étudier Fa , Enseignement de Fa à la Conférence de Fa de Washington DC 2011)
Les pratiquants ont aussi été émus et ils n’ont pas insisté pour que je reste davantage. Durant ces années où je sauvais les gens tout en niant la persécution, je ne gardais pas le matériel à la maison, car c’était pour sauver les êtres. Garder le matériel, c’est gâcher les ressources qui permettent de sauver les êtres. Lorsque je trouvais du matériel chez les pratiquants, je le prenais car c’est vraiment précieux. Certains me les donnaient, car ils n’osaient pas le distribuer. Je distribuais tout ce que j’avais et je ne pensais jamais que j’en avais trop.
J’ai été battue par ma belle-fille parce que je me suis sentie mal à l’aise
Un matin de 2008, mon fils aîné m’a appelée et invitée à dîner chez lui. À ce moment-là, j’étais en train d’émettre la pensée droite de six heures, donc je ne me suis pas dépêchée. Il a rappelé deux fois avant que je finisse par aller chez lui. Sa femme a commencé à m’insulter avant même que je m’assoie. En l’écoutant, je me suis sentie mal à l’aise. Elle m’a poussée, puis elle m’a frappée avec ses poings. Une fois KO sur le sol, elle a continué à me frapper et je perdis conscience. En revenant à moi, j’ai attrapé son pantalon, espérant qu’elle m’aiderait à me relever. Mais au lieu de cela, j’ai déchiré son pantalon. Elle s’est plainte à mon fils et lui a dit que je l’avais insultée et battue. Quand il a entendu cela, il a commencé à réprouver mon comportement, disant que je battais sa femme. Une fois qu’il a vu que je ne me relevais pas, il m’a relevée rapidement. Ma belle-fille m’avait frappée à la bouche et mon visage tournait au bleu à cause des coups. Mon fils lui a dit : « Tu as blessé ma mère. Combien faudra-t-il dépenser maintenant pour la soigner ? » et il l’a repoussée.
Avec le recul, je vois que ma belle-fille m’a frappée à cause de mes attachements humains : attachement à me sentir mal à l’aise et la volonté de ne pas être critiquée.
Le Maître vénérable a supporté beaucoup de choses pour nous donner plus de temps pour sauver les êtres. Je n’ai pas osé gâcher une seule minute. Je dois sauver et sauver encore les êtres. Encore une fois, je remercie le Maître pour son salut compatissant.
Traduit de l'anglais en Europe
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