24 juillet 2013

(Minghui.org) Rapport connexe : Cet article fait suite à un rapport publié plus tôt intitulé :

« Présentation de statistiques : les détentions dans les camps de travail au cours des 14 dernières années »

Contexte

L'une des principales manières utilisée par le régime communiste pour persécuter les pratiquants de Falun Gong est l'emprisonnement. Le site Minghui a publié 11 597 rapports de pratiquants condamnés à des peines d’emprisonnement depuis le début de la persécution en 1999 jusqu’à la mi-juillet 2013.

Il convient de noter que ces statistiques ne sont compilées que sur la base de reportages qui ont été reçus par Minghui. Il est largement reconnu que beaucoup, beaucoup plus de cas demeurent non déclarés, parce que les victimes craignent des représailles à la fois contre eux-mêmes et leur famille s'ils osent parler franchement. De plus, le « Grand pare-feu de Chine », le programme de censure Internet de la Chine, a réussi à empêcher la fuite de nombreux reportages.

Présentation des statistiques

Nombre de pratiquants condamnés à la prison (par province)

Ce graphique présente les cas, par province, rapportés par le site Minghui, dans lesquels les pratiquants ont été condamnés à la prison. De toutes les régions de la Chine, le Nord-est, le Hebei et le Shandong sont les pires. Les condamnations dans le Sichuan, le Hubei, le Guangdong, et le Henan sont aussi sévères. De nombreuses prisons, comme la prison de Jiamusi dans le Heilongjiang, la prison de Shenyang dans le Liaoning, la prison de Hebei dans le Baoding et la prison de Ziyang dans le Sichuan, sont connues pour torturer et maltraiter les pratiquants. Beaucoup de pratiquants sont morts à la suite de mauvais traitements dans ces lieux.

Nombre de pratiquants condamnés à la prison (par année)

Ce graphique montre le nombre de pratiquants condamnés à la prison chaque année, sur la base des informations publiées sur le site Minghui. La situation s'est aggravée en 2001, après que le régime communiste ait mis en scène l'imposture de l'auto-immolation de Tiananmen dans le cadre de sa propagande haineuse, et a atteint son apogée en 2004.

Veuillez prendre note que chaque barre indique le nombre de pratiquants condamnés à la prison cette année-là, pas le nombre de pratiquants emprisonnés à l'époque. Des peines de prison de trois à cinq ans ou plus sont monnaie courante.

Les preuves recueillies à partir d'autres sources semblent confirmer que les atrocités de prélèvements d'organes sur des pratiquants encore vivants ont été à leur apogée entre 2003 et 2006.

La prise de décision en ce qui concerne la persécution est en grande partie la responsabilité du Bureau 610, une organisation extra-légale lancée le 10 juin 1999 (d'où le nom). Avec une puissance semblable à la Gestapo pendant la période nazie, l'organisation 610 imprègne chaque niveau de gouvernement et dirige la mise en œuvre de la persécution du Falun Gong.

Le système judiciaire de la Chine n'a pas d'autorité indépendante, car il doit suivre les ordres du Bureau 610, soit directement, soit par l'intermédiaire du Comité des affaires politiques et juridiques.

Chaque aspect d’un procès de Falun Gong est prédéterminé, depuis les fausses accusations jusqu'aux verdicts injustes. Ce ne sont rien d'autre que des procès-spectacles. Certains juges ont même déclaré ouvertement dans leurs salles d'audience que la loi ne s'applique pas dans le cas du Falun Gong.

L’emprisonnement implique souvent des travaux forcés dans des conditions proches de l'esclavage. Les responsables du Parti exigent que les prisons forcent les pratiquants à renoncer à leur croyance, un processus qu'ils appellent « transformation ». À défaut de respecter les quotas de « transformation » les primes du personnel en sont négativement affectées et peut même mettre en péril leur emploi. En conséquence, les gardes torturent habituellement de façon impitoyable les pratiquants, que ce soit directement ou en donnant des ordres aux détenus. Les blessures, l'invalidité et la mort en sont souvent le résultat.

La prison n'est pas le dernier maillon de la chaîne de la persécution. Beaucoup de pratiquants, après avoir survécu à la violence physique et mentale en prison, ont ensuite été envoyés dans des centres de lavage de cerveau. Cela, encore une fois, est décidé par le Bureau 610. Diverses stratégies de lavage de cerveau, mises au point pendant la Révolution culturelle, sont utilisées en conjonction avec un travail physique intensif et la torture.

Le Falun Gong enseigne aux gens à devenir de meilleures personnes ; de meilleurs parents et voisins et des citoyens responsables. Le Falun Gong ne nuit à personne et à rien. Les pratiquants sont libres de continuer à pratiquer ou d'arrêter selon leur volonté. Ce n'est certainement pas une « secte » comme le régime communiste le prétend frénétiquement.

Les pratiquants sont emprisonnés simplement en raison de leurs croyances et de leurs efforts pour sensibiliser le public à la persécution qu'ils endurent. Cela continue d'être le cas en Chine, même aujourd'hui. Alors que les grands pontes du Parti claironnent « l’État de droit » à travers la Chine d'aujourd'hui, les brutalités subies par les pratiquants de Falun Gong révèlent une vérité bien différente.

Traduit de l’anglais au Canada