(Minghui.org) Les choses à la maison ont changé quand j'ai été illégalement emprisonnée. Mon mari a demandé le divorce. Il s'est remarié depuis et a un fils. Ma fille a vécu avec ses grands-parents ces quelques dernières années et est maintenant très grande. Mes parents se sentent désolés pour moi. Ils ont dit que je n'ai rien gagné de mon mariage et n'ai même pas reçu un sou du règlement de divorce. J'ai pensé différemment. J'avais peur qu'à cause de mon emprisonnement, la famille de mon ex-mari ait une mauvaise impression de Dafa et ne puisse pas être sauvée.

J'ai abandonné mon égoïsme et continué à les aider à comprendre les faits sur la persécution contre le Falun Dafa. Pendant que j'étais en prison, mes beaux-parents se sont bien occupés de ma fille. Je suis reconnaissante pour ce qu'ils ont fait et je savais qu'ils étaient sous la grande pression de la persécution. Comme je n'avais pas été avec ma fille, elle me traitait comme une étrangère. Quand nous avons été réunies la première fois, nous ne savions pas quoi nous dire l’une l'autre. Je comprends l'impact négatif que peut avoir sur les enfants le fait d'avoir une famille brisée et cela est causé par la persécution du Parti communiste chinois (PCC) contre le Falun Gong.

Je me suis aussi reprochée de ne pas avoir eu suffisamment de pensées droites pour nier les torts causés à ma famille par le PCC. Au début, ma fille était bouleversée et me parlait rarement. Lorsque je suis allée chercher ma fille à la sortie de l'école, elle a répondu avec colère, disant que son père la gronderait s'il nous voyait ensemble. Elle a marché devant moi et m'a ignorée. Je n'étais pas fâchée et je l'ai juste suivie et lui ai parlé d'un ton doux. Nous avons continué cette routine pendant un certain temps et j'ai continué de communiquer avec mes beaux-parents. Bien que mes beaux-parents m’aient toujours appréciée, ils ne pouvaient pas comprendre pourquoi je m'obstinais dans la pratique du Falun Dafa. J'ai continué à conduire ma fille à pieds chez ma belle-famille après l'école et elle s'est progressivement ouverte et a commencé à me parler. J'ai réalisé que lorsque j'appliquais ma sagesse en me cultivant dans le Dafa, je pouvais faire fondre l'iceberg entre nous.

Je n'étais pas condescendante. Je ne lui imposais pas mes points de vue et je l'encourageais à discuter de son point de vue. J'ai été très prudente en parlant de son père et de sa belle-mère. Je ne les ai jamais critiqués et j'ai parlé de leurs points forts. Son père est une personne responsable et j'ai fait son éloge devant ma fille. Depuis la naissance de son demi-frère, elle se sentait ignorée et n'était pas heureuse de cela. Je lui rappelé d'aimer les autres comme elle-même aimerait être aimée et de traiter les autres avec bienveillance. Quand elle avait des difficultés avec son travail scolaire, je partageais avec elle ma compréhension. Finalement, elle a pu abandonner sa rancune et apprécier sa vie.

Depuis, notre relation est devenue harmonieuse et nous parlons de tout. Lorsque nous nous rencontrons, la première chose que nous nous disons l’une l’autre est: «J'ai quelque chose à te dire...» Elle s'inquiétait de ne pas faire bien à l'école et cela est devenu un fardeau pour elle. Je l’ai réconfortée et l'ai encouragée à démissionner des Jeunes pionniers. Je l'ai aussi encouragée à réciter sincèrement «Falun Dafa est bon» et «Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon» pour être bénie. Elle a très bien réussi son examen de graduation.

Je suis reconnaissante envers les enseignements du Maître, sinon je n'aurais pas une relation harmonieuse avec mes beaux-parents. Quand mon beau-père a été hospitalisé pendant deux semaines, je lui ai rendu visite tous les jours et lui ai donné de l'argent. J'ai fait ce que je devais faire, mettre les autres avant moi. Mes actions ont probablement touché ma fille. Elle a écrit dans sa dissertation à l'école: «Le coiffeur a coupé mes cheveux trop court et j'étais très en colère. Mais la dame qui a lavé mes cheveux parlait avec douceur comme ma mère et je me suis immédiatement sentie bien et je me suis calmée.»

Je m'entends bien avec la belle-mère de ma fille, parce que mon cœur est ouvert et je lui souhaite du bien. Nous nous arrêtons souvent pour bavarder lorsque nous nous rencontrons l’une l’autre. Malheureusement, je n'ai pas eu encore l'occasion de lui parler de la démission du PCC et de ses organisations affiliées.

J'ai beaucoup d'amies et de camarades de classe dans ma ville natale et je me suis concentrée pour leur clarifier la vérité en personne. J'ai commencé par leur donner des documents imprimés à lire, mais je n'étais pas en mesure de dire si elles les ont lus et bien compris. Mais après avoir parlé avec elles, j'ai été en mesure de savoir ce qui les bloquait et de partager avec elles mes pensées. Beaucoup de connaissances sont occupées et refusent souvent de prendre les Neuf commentaires sur le Parti communiste, disant qu'elles n'ont pas le temps de lire. Nous ne pouvons pas non plus les forcer à lire. Cependant, la plupart d'entre elles sont prêtes à prendre le document après que je leur aie brièvement parlé du contenu.

Ce n'est que lorsque nous étudions bien le Fa, que nous pouvons trouver ce qui les bloque. Un autre avantage de parler aux gens en personne, c'est que nous pouvons proposer un bon «pseudonyme» pour les aider à démissionner du parti immédiatement. Cela pourrait leur prendre plus de temps pour démissionner, si nous leur demandions d'appeler ou de le faire en ligne. Je pense que la clarification de la vérité en personne est un moyen plus rapide et plus efficace pour sauver les êtres.

Ce qui précède est ma compréhension. Veuillez m'indiquer tout ce qui est inapproprié. Je serai diligente sur mon chemin de cultivation.

Traduit de l’anglais au Canada