(Minghui.org) J'ai obtenu le Fa fin 2007. J'étais si enthousiaste que j'ai pleuré pendant trois jours. Le vingtième jour, un pratiquant m'a donné deux sacs de documents et m'a demandé de les distribuer. J'avais un peu peur, parce que je n'avais même pas terminé de lire le Zhuan Falun. Ce pratiquant m'a dit que tant que je suis un pratiquant, je devrais le faire et ainsi sauver davantage de gens. J'étais très déterminé à cultiver et pratiquer et je devais serrer les dents pour le faire. Après être entré dans un immeuble résidentiel, je faisais très attention pour éviter d'être vu par les autres et je marchais très rapidement. Progressivement, j'ai appris à émettre la pensée droite et à demander de l'aide au Maître. De cette façon, j'ai développé ma propre manière de sauver les êtres.

En 2008, avant les Jeux olympiques de Pékin, des policiers en civil se trouvaient partout. Ma famille m'a dit de cesser de distribuer des documents pendant un certain temps. Je leur ai dit : « Non » et je leur ai expliqué que ces documents traitaient des Jeux olympiques et que si je les distribuais plus tard, ils seraient expirés. J'ai continué de distribuer des dépliants et j'ai remarqué que dès que je sortais, personne ne pouvait me voir. Ils regardaient simplement devant eux comme si je n'étais pas là. Un jour, j'ai distribué des documents et je suis passé près de deux agents de police qui parlaient. Ils ne m'ont pas vu du tout et ont continué de parler. J'ai compris que le Maître me protégeait tout au long du chemin. Je n'avais pas peur et personne ne pouvait interférer avec moi.

Récemment, de nombreux pratiquants ont été arrêtés pour avoir distribué des documents. Le pratiquant A se sentait sous pression. J'ai compris que parce que j'avais obtenu le Fa tardivement, je n'avais pas eu la chance de valider le Fa à Pékin plusieurs années auparavant. Aujourd'hui, les autres pratiquants étaient surveillés, mais pas moi. De quoi devais-je avoir peur ? Il était temps pour moi de prendre des responsabilités. J'ai dit au pratiquant A que j'allais aider et distribuer tous les documents.

Clarifier les faits directement est un aspect important des « trois choses » que le Maître nous demande de faire. Mais j'ai mal fait quelque chose avant de parvenir à bien le faire.

Début 2009, le pratiquant A a suggéré que nous sortions pour parler directement aux gens des faits sur le Falun Gong. Sept à huit d'entre nous avons formé une équipe. En distribuant les documents, nous parlions aux gens. Je suis allé dans un parc qui se situait très loin.

Au début, c'était difficile pour moi, parce que je n'étais pas capable d'ouvrir la bouche et de parler. Mais finalement, je suis parvenu à parler. Après une semaine, j'avais aidé plus de vingt personnes à démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées. Cependant, les autres ne parlaient pas beaucoup, je me sentais déséquilibré dans mon cœur et je me plaignais : « Vous êtes des anciens pratiquants, mais vous ne parlez pas. Alors je ne le ferai pas non plus ». Ensuite, j'ai aidé une ou deux personnes à démissionner, mais au lieu de le rapporter lors de notre réunion hebdomadaire, j'ai mis les noms dans ma poche et je les ai gardés pour la réunion suivante. Dès que les autres mentionnaient qu'ils avaient aidé des gens à démissionner, je sortais les noms de ma poche et je leur disais que j'avais également quelqu'un qui avait accepté de démissionner. Je me disais que j'étais meilleur que ceux qui n'avaient aidé personne à démissionner. Quelle mauvaise chose j'avais fait !

À l'été 2009, la pratiquante B d'une autre région est venue se joindre au groupe. B n'a pas cessé de faire des choses pour valider le Fa depuis le 20 juillet 1999, comme peindre des banderoles et parler des faits aux gens. Bien qu'elle ait été harcelée par les gens mauvais, ceux-ci n'ont pas pu l'arrêter. Un jour, alors qu'elle sortait d'un centre de détention, elle a saisi l'opportunité d'aider dix personnes à démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Son record le plus élevé était de plus de quatre-vingt personnes en une journée. Jusqu'à présent, elle a aidé un total de cinquante mille personnes à démissionner. J'étais très impressionné par son partage. Cependant, je n'ai pas beaucoup changé.

Lors de la deuxième moitié de 2011, l'Hebdomadaire Minghui a rapporté que certains pratiquants dont le troisième œil était ouvert ont vu que le Maître supportait tant d'épreuves pour les êtres que son corps saignait. Une pratiquante a vu que le Maître était attaché et que quelqu'un le battait en utilisant un long fouet. Cette pratiquante allait sauver le Maître, mais le Maître l'a arrêtée, l'a critiquée et a laissé cet homme le battre. C'était le karma des êtres et si cela s'était arrêté, les êtres allaient devoir mourir. J'ai pleuré pendant longtemps et j'ai souhaité pouvoir supporter les coups pour le Maître, même si je devais sacrifier ma vie. Cependant, je n'étais pas qualifié, parce que je n'étais pas un pratiquant diligent et j'étais quelqu'un qui trichait. Comme je ne faisais pas bien pour sauver les êtres, le Maître devait tant sacrifier. Je voulais abandonner tous mes attachements humains et sauver davantage de personnes en sortant et en leur parlant, pour que la persécution prenne fin.

Je sentais que mon ancien comportement était honteux et j'ai commencé à prendre l'initiative d'être plus diligent. Comme mon caractère s'était élevé, sauver les êtres est devenu quelque chose de très naturel pour moi. Les résultats étaient de mieux en mieux.

J'ai commencé par parler aux gens que je connaissais très bien. Ensuite, je me suis tourné vers les travailleurs et les passants. J'avais un sentiment d'urgence. Même lorsque j'étais seulement libre pour une demi-heure, je me disais que je devais sauver deux personnes. Je me dépêchais de sortir et en fait, exactement deux personnes étaient sauvées. J'ai réalisé que tant que nous avons le cœur de sauver les êtres, le Maître arrange tout. Je devais simplement être assez brave pour parler.

En mai dernier, je passais devant la gare d'autobus, lorsque j'ai vu trois à cinq personnes qui parlaient. C'était une très bonne opportunité, parce que je pouvais me joindre leur conversation et leur parler de tout s'ils avaient le temps. Ce doit être efficace. Le lendemain, j'ai commencé à aller à la gare de l'Union, aux arrêts d'autobus, sur les quais et dans les aéroports où il y a beaucoup de circulation. Tous les endroits où j'étais allé étaient bons pour que je parle des faits. Ensuite, j'ai remarqué que la pratiquante B et les autres étaient également là. Même si je pouvais seulement aider vingt personnes à démissionner par jour, j'étais encouragé par B, qui était capable d'aider plus de cinquante personnes à démissionner chaque jour. Le Maître nous demande de sauver davantage de gens plus efficacement. Cela aide beaucoup si les pratiquants peuvent s'encourager entre eux.

J'étais quelque peu inquiète lorsque j'étais seulement capable d'aider environ vingt personnes à démissionner chaque jour. Je me suis senti ainsi pendant trois jours consécutifs. Je suis retourné et j'ai partagé avec les compagnons de pratique avant de prendre conscience que je n'étudiais pas bien le Fa. Je lisais seulement un chapitre du Zhuan Falun chaque jour. C'était comme si j'avais un réservoir d'essence à moitié plein et que je tombais en panne sèche lorsque j'étais seulement à la moitié du parcours. Ainsi, j'ai passé davantage de temps à étudier le Fa et j'ai lu deux chapitres chaque jour. Il s'est avéré que l'effet était meilleur. Le nombre de personnes que je pouvais sauver chaque jour était en plein essor.

Lorsque le nombre s'est approché de soixante-dix, je sentais que leurs yeux étaient quelque peu triste après leur avoir parlé. Cela était très évident lorsque nous nous arrêtions de parler et que j'étais sur le point de partir, alors je ne voulais pas partir. J'ai décidé de passer davantage de temps à parler avec les gens pour que je puisse en sauver davantage. Après le Nouvel An, le nombre est monté jusqu'à cent. C'était très stable. Je ne rentrais pas chez moi si le nombre n'atteignait pas ce point. Le Maître m'a aidé et les compagnons de pratique m'encourageaient. Cela s'est produit pendant quelques mois. Tout était arrangé par le Maître. Avec l'aide du Maître, sauver les êtres est devenu une partie intégrante de ma vie quotidienne.

Avant la dix-huitième conférence du parti pervers, des pratiquants m'ont averti qu'il était trop dangereux de sortir et ils ont suggéré que je cesse pendant quelques jours. J'ai pensé que nous ne devrions pas arrêter, parce que sauver les êtres était très urgent. Ce matin-là, j'ai vu beaucoup d'agents de police dans les environs et c'était comme s'ils s'occupaient d'une affaire très grave. Je n'ai pas été affectée et j'ai continué de faire ce que je devais faire.

J'ai remarqué un jeune homme assis seul. Je suis allé vers lui et j'ai dit : « Hé jeune homme. Où allez-vous ? » Il a sorti sa carte et a répondu : « Nulle part. Je suis un agent de police en civil ». Je lui ai demandé : « Alors, que faites-vous ici ? » Il a répondu : « Arrêter toute personne qui tente de déposer une requête auprès des autorités à Pékin ». J'ai demandé : « Comment savez-vous qui vous devez arrêter ? » Il a répondu : « Lorsque la machine sonne quand ils glissent leur carte d'identité, nous les détenons ». J'ai demandé : « Combien y a-t-il d'agents de police en civil ? » Il m'a dit en me pointant chacun d'entre eux du doigt comme s'il faisait un compte rendu à son patron. Pendant ces jours, même sous ces circonstances, je ne me suis pas relâché dans le salut des êtres. Le nombre était très élevé. Je savais que le Maître me protégeait.

Compagnons de pratique, tant que nous avons recours à la pensée droite pour faire des choses, le Maître est toujours avec nous. Pour ceux qui sont comme l'ancien moi, soyez plus diligents. Le temps est très limité et nous ne devrions avoir aucun regret dans l'avenir. Soyons plus diligents ensemble !

Merci, mon grand Maître bienveillant ! Merci, compagnons de pratique !

Traduit de l'anglais au Canada