(Minghui.org) Hong Kong—Une enseignante qui avait adressé des reproches à la police de Hong Kong de ne pas avoir défendu les pratiquants de Falun Gong attaqués le 14 juillet dans la rue par un groupe du Parti communiste chinois, a reçu un soutien massif après avoir été attaquée par les média pro PCC.
Une vidéo de Mme Lam Wai Sze adressant des reproches à la police montre que l'intervention de la professeure a eu lieu après que l'Association Youth Care de Hong Kong, un groupe de façade associé à une agence du Parti communiste chinois, ait commencé à harceler les pratiquants de Falun Gong.
Vêtue d'une robe rouge et portant des lunettes, elle s'est adressée à haute voix à la police dans le quartier commercial Mong Kok à Hong Kong tout en les pointant de son index. Quand elle s'arrêtait entre ses déclarations, plusieurs personnes dans la foule ont applaudi.
À un moment de son discours, elle a dit:«N'allez pas penser que je ne le dirai pas-- vous êtes bien conscients de ce que fait le Parti communiste, comme le trafic quotidien d'organes et tuer les gens pour pouvoir vendre leurs organes, ce dont le monde entier est au courant».
La voix montant d'un ton, elle a dit: «Vous, les policiers, vous protégez ces voyous.» peu de temps après, la police a menacé la professeure et a crié après elle.
Le dimanche 4 août après-midi, par un temps chaud et lourd, une foule de 3000 personnes s'est rassemblée rue Mong KOK pour défendre Lam Wai Sze, la cible de groupes affiliés au Parti communiste chinois. La foule était stridente mais anxieuse et soucieuse de voir les libertés tant chéries de Hong Kong disparaître.
Une foule de 3000 personnes s'est mobilisée le 4 août rue Mong Kok pour défendre Lam Wai Sze
Des sympathisants du PCC ont édité la vidéo montrant ses commentaires afin de démontrer que Mme Lam avait tort. Ils ont ensuite diffusé la vidéo modifiée sur des médias affiliés au PCC. Suite à cela, Mme Lam et sa famille ont été harcelées. Son renvoi a été demandé et des couronnes mortuaires portant son nom ont été déposées à l'école où elle enseigne.
Mais l'opinion publique s'est retourné en sa faveur après la diffusion de la vidéo d'origine.
Le 4 août, l'Association des parents, connue pour sa sympathie envers le PCC, a tenu une réunion rue Mong Kok dans une tentative de déplacer l'attention portée sur les associations ciblées par les critiques de Lam, c'est-à-dire la police complaisante de Hong Kong et la Youth Care Association, qui ont cherché de façon agressive à priver les pratiquants de Falun Gong de leurs droits et de reporter l'attention sur la soi-disant conduite répréhensible de Mme Lam.
Au moins cinq organisations de Hong Kong, dont un parti politique et le groupe pro-démocratique Hong Kong Front sont venues rue Mong Kok défendre Mme Lam et condamner les menaces contre les libertés civiles à Hong Kong par les groupes du PCC.
Des représentants de plusieurs organisations ont présenté une lettre de soutien à Mme Lam et d'appel à la justice auprès des autorités de Hong Kong
Au début, la foule a poussé de l'avant et plusieurs manifestants ont pris d'assaut le podium de l'Association de Parents. Il y a eu des échauffourées et la police s'est interposée entre les deux groupes.
Les manifestants pro Lam ont crié des slogans comme «Renversez le PCC, renvoyez l'Association Youth Care» et tenaient des écriteaux condamnant les tentatives des organisations pro PCC de réduire Mme Lam au silence.
Des plaintes ont été portées contre les abus de la police. Le représentant du Front de Hong Kong, Jiu Hun Chung, après avoir été détenu dans ce que la police a nommé «un malentendu» a déclaré: «Hong Kong commence à ressembler de plus en plus à la Chine continentale. La police devrait faire respecter la loi plutôt que de donner des coups de pieds et de tirer sur les gens.»
Albert Chan, membre du Conseil législatif, a dit avoir reçu des plaintes qui accusaient la police d'avoir battu des gens et qu'il demanderait à avoir une explication officielle.
M. Chan a dit aussi que depuis un an, l'Association Youth Care tyrannise les pratiquants de Falun Gong et utilise des «méthodes abjectes» pour les réprimer.
La Youth Care Association est connue à Hong Kong pour être un groupe de facade du PCC qui a commencé à harceler les pratiquants de Falun Gong en juin 2012. Pendant 10 mois, l'association a couvert Hong Kong de banderoles calomniant le Falun Gong dans des termes tirés de la propagande du PCC.
En avril 2013,l'association a été contrainte à enlever les banderoles affichées dans différents endroits de la ville mais elle a continué à harceler les pratiquants. Le 14 juillet, l'association ont déployé des banderoles rue Mong Kok de façon à cacher la table où se tenaient des pratiquants, afin que le public ne les voie pas et ne leur parle pas. Les policiers se tenaient à proximité sans faire un geste comme ils l'ont fait presque à chaque fois face aux agressions menées par l'association.
M. Chan a déclaré: «Aujourd'hui, la police se désintéresse de la justice et les gens sentent la mort lente du système judiciaire de Hong Kong, les choses ne peuvent pas en rester là.»
Leung Yiujung, membre du Conseil législatif, a déclaré au journal Epoch Times que des membres des familles des agents de police ont dit que les instructions venant d'en haut étaient de ne pas faire respecter la loi.
M. Leung a dit: «Il semble que les supérieurs hiérarchiques ont donné des instructions selon lesquelles quand ils recevaient des plaintes concernant des offenses faites par l'Association de Hong Kong Youth Care ou des rapports sur ces offenses par Epoch Times, ils doivent les ignorer et ne pas en tenir compte. Ce sont des directives politiques utilisées pour réprimer ceux que le gouvernement considère comme étant des groupes ou des individus dissidents.»
M. Leung a assuré qu'il demandera une enquête pour savoir pourquoi la police a fermé les yeux sur les agissements de l'Association Youth Care.
Source de l'article:The Epochtimes.com
Traduit de l'anglais en France
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