Le tribunal du Jilin menace la famille de M. Chang Shi de congédier son avocat

(Minghui.org) M. Chang Shi, anciennement ingénieur du Bureau des télécommunications du Jilin, a été arrêté pour avoir acheté et vendu deux téléphones portables avec service de messagerie multimédia (MMS). Il a été incarcéré au centre de détention du Jilin pendant sept mois. Son avocat plaidera non coupable pour lui et il a déposé tous les documents nécessaires au tribunal de Fengman avant le 19 avril 2013. Les représentant du tribunal ont menti, créé des obstacles et menacé sa famille de renvoyer son avocat.

M. Chang Shi

M. Chang, 53 ans, est diplômé de l’Université de Changchun des postes et des télécommunications. Il était l'un des principaux techniciens du bureau et pendant de nombreuses années, il a été reconnu comme un employé exceptionnel.

Mme Zhang Jingdong, l’épouse de M. Chang, souffrait d'une maladie cardiaque et beaucoup d'autres maladies et luttait pour garder un horaire régulier au travail.

En 1997, ils sont allés ensemble étudier le Falun Gong tous les jours dans l'espoir d'améliorer sa santé. Tous ses symptômes ont disparu en un mois. Depuis, elle est en bonne santé et n'a pas besoin de médicaments. Le couple est devenu pratiquant du Falun Dafa.

Torturé, victime d'extorsion, congédié

Depuis que la persécution contre le Falun Dafa a commencé en juillet 1999, M. Chang a parlé aux gens de Falun Gong et de la persécution.

Il a été arrêté par le Bureau de la sécurité du Jilin le 16 avril 2002. Les policiers ont saccagé son domicile, saisi son ordinateur, son imprimante, son graveur de disque et une nouvelle fourgonnette d’une valeur de plus de 30 000 yuan, ainsi qu'un collier en or de sa fille et d'autres objets.

Les policiers ont torturé M. Chang, essayant de lui extorquer des informations sur les pratiquants qui faisaient des documents d'information sur le Falun Gong. Une des méthodes utilisées s'appelle « les barres de fer meulent les jambes ». Les muscles de ses jambes ont été séparés de ses os.

L'agent Chen lui a ouvertement extorqué de l'argent, lui demandant 50 000 yuan pour sa libération. M. Chang a été incarcéré au centre de détention du Jilin pendant six mois. Les policiers ont extorqué une grosse somme d'argent à sa famille et ses amis avant de le libérer.

M. Chang a perdu son emploi au Bureau des télécommunications du Jilin, son épouse a été envoyée au camp de travaux forcés, sa fille a été envoyée au centre de lavage de cerveau et la location familiale d'un stand a été annulée.

À midi le 9 août 2012, des policiers et des travailleurs de la communauté ont arrêté M. Chang, son épouse Mme Zhang et leur fille Mme Chang Huiying devant leur immeuble résidentiel. Ils ont confisqué la clé du domicile de M. Chang et l’ont saccagé.

L’épouse de M. Chang est incarcérée et sa fille envoyée au centre de lavage de cerveau

Mme Zhang a été incarcérée au centre de détention du Jilin. À peine deux semaines plus tard, elle était dans un état critique. Ayant toujours besoin d'un réservoir d'oxygène, elle a été emmenée avec le réservoir d'oxygène au camp de travaux forcés pour femmes de Changchun. Ding Lijie, le directeur du poste de police de Jiangnan, du district de Fengman, a dit : « Nous l’emmènerons à Changchun (camp de travaux forcés) même si cela signifie que nous devons la porter. » Elle a été libérée, parce que le camp de travail a refusé de l'accepter à cause de son état de santé.

Mme Chang Huiying, 19 ans, a subi plus de trois semaines de lavage de cerveau au centre de lavage de cerveau de Shanhezi.

La famille de M. Chang louait un stand à l'Université de Beihua. Ils avaient gagné leur vie en vendant de petits produits. L'administration de l'université a annulé leur contrat de location après qu'ils aient été arrêtés.

Le tribunal de Fengman a répétivement demandé que la famille congédie leur avocat

La famille de M. Chang a engagé un avocat de Pékin pour plaider non coupable après avoir appris que le département de la police de Fengman déposerait des accusations contre M. Chang. L'avocat a complété tout le processus judiciaire avec la police et le Parquet fin mars 2013 et envoyé tous les documents au tribunal de Fengman mi-avril.

Le vendredi 19 avril 2013, Zhao Liang, une officière chargée du dossier au tribunal de Fengman, a appelé Mme Chang et a prévenu sa famille de ne pas prendre d'avocat de l’extérieur. Une semaine leur a été accordée pour engager un avocat local.

Conversation avec la responsable du dossier

La famille est allée au tribunal le lundi et a parlé au téléphone avec Mme Zhao. Quand ils ont demandé pourquoi ils ne pouvaient pas engager un avocat de l'extérieur, M. Zhao a répondu : « Notre tribunal supérieur a une règle. »

La famille : « Quelle est la règle ? »

Mme Zhao : « Le tribunal supérieur dit : pas de dossiers politiques. Et le Falun Gong est un dossier politique. »

La famille : « Un dossier politique ? Sur quelle base juridique ? Nous avons engagé notre avocat et l'avocat a dit que, puisque que vous avez accepté ses documents, vous avez reconnu sa représentation. Si vous ne lui retournez pas ses documents, il vous poursuivra devant le tribunal. Il n'y a pas de loi contre l'embauche d'un avocat de l'extérieur. La loi donne le droit à la défense de choisir son avocat. »

Mme Zhao : « Que pense votre famille ? »

La famille : « Nous allons garder notre avocat, étant donné que nous l’avons payé. »

Mme Zhao : « Si la famille insiste, je peux encore le demander. Je ne suis pas celle qui prend la décision. Je peux le demander encore une fois, mais je n'ai aucune idée de ce que sera le résultat. »

La famille : « Allez-y. Nous insistons. »

Mme Zhao a dit à plusieurs reprises que le dossier n'était pas un cas ordinaire, mais une cause politique.

Mme Zhao : « Ne voulez-vous pas, votre famille et vous, un procès équitable ? »

La famille : « Choisir un avocat est notre droit. Si ce droit ne peut pas être respecté, comment pouvons-nous parler d'un procès équitable ? »

Mme Zhao a appelé la famille devant le tribunal dans l'après-midi. Mme Zhao a dit à Mme Chang : « La Cour intermédiaire a le dernier mot sur le dossier de M. Chang. La province du Jilin a beaucoup d'avocats et la décision de la Cour intermédiaire est qu'il n’y aura pas d’avocats de l'extérieur de la ville. Ce que vous faites met votre père dans une position désavantageuse. »

La famille a répondu que si le tribunal n'acceptait pas un avocat de l'extérieur, il pourrait présenter un avis écrit à la famille. Mme Zhao a dit : « C'est un avis verbal d'un supérieur. »

Le 26 avril 2013, la famille a parlé à Zhang Wendong, le président du tribunal. M. Zhang a dit que c’était la décision de l'État et en tant que Bureau d'exécution de droit, ils n'ont pas parlé de la loi.

La famille menacée

Dès lors, les représentants du tribunal ont évité la famille. Ils ont fait passer des messages pour menacer la famille, disant que si la famille insiste pour engager cet avocat, qu'il n'y aura pas d'audience devant le tribunal et que M. Chang serait incarcéré indéfiniment. Si la famille n'engage pas d'avocat, Chang aura une peine réduite de trois à cinq ans.

Les parties impliquées dans la persécution : Zhang Wendong, président de la Cour de Fengman : + 86-432-62404419 (bureau)

Traduit de l’anglais au Canada