(Minghui.org) Suite de la première et de la deuxième partie

Quatorze années de résistance à la persécution a validé le principe éternel – le bien triomphe toujours sur le mal. Cet article et la 2e partie présentent les cas chronologiques et spécifiques qui ont laissé une trace dans l'histoire et qui fournissent un avertissement à ceux qui participent encore à la persécution.

Les grands événements de la dernière partie de cette série en trois parties sont documentés dans cet article dans les catégories suivantes :

À l’extérieur de la Chine :

Résolutions et autres soutiens internationaux

Les tentatives du PCC pour exporter la persécution sont contrecarrés

Les efforts juridiques et les résultats

À l’intérieur de la Chine :

Efforts juridiques et résultats

Des chinois soutiennent les pratiquants de Falun Gong

Résolutions et autres soutiens internationaux

En novembre 1999, la Chambre des représentants et le Sénat américain ont adopté à l'unanimité une résolution simultanée exhortant la Chine à cesser sa persécution du Falun Gong.

La Chambre des représentants américaine a adopté des résolutions en juillet 2002 « exprimant le sentiment du Congrès que le gouvernement de la République populaire de Chine doit cesser sa persécution des pratiquants de Falun Gong. »

Le 6 novembre 2002, le maire de Chicago et toute l'assemblée ont adopté la résolution concernant le Falun Gong, condamnant la persécution et les crimes contre le Falun Gong et exigeant que le gouvernement des États-Unis enquête sur les actes illégaux de harcèlement des résidents américains qui pratiquent le Falun Gong perpétrés par le gouvernement chinois et ses ambassadeurs. Le gouvernement chinois et ses ambassadeurs sont susceptibles d'être poursuivis en vertu de la loi et peuvent être bannis du territoire américain.

En octobre 2004, la Chambre des représentants américaine a adopté une autre résolution pour condamner la persécution du Falun Gong en Chine et aux États-Unis.

En mars 2010, la Chambre américaine des représentants a adopté la résolution H. Res 605 « reconnaître la persécution en cours des pratiquants de Falun Gong en Chine lors du 11e anniversaire de la campagne du Parti communiste chinois pour réprimer le mouvement spirituel Falun Gong et demandant la fin immédiate de la campagne visant à persécuter, intimider, emprisonner et torturer les pratiquants de Falun Gong. »

En décembre 2013, le Parlement européen a adopté une résolution exprimant « sa profonde préoccupation devant les informations persistantes et crédibles de prélèvements d'organes systématiques sanctionnés par l'État sur des prisonniers d’opinion non-consentants en République populaire de Chine, y compris sur un grand nombre de pratiquants de Falun Gong emprisonnés pour leurs convictions religieuses » et exigeant « la fin immédiate des 14 années de persécution de la pratique spirituelle du Falun Gong par le Parti communiste de la Chine. »

En 2013, une résolution similaire en attente aux États-Unis a été adoptée par le Sous-comité Asie de la Commission de la Chambre des Affaires étrangères.

Les membres du Parlement européen ont souligné que la principale cause de prélèvements forcés d'organes à grande échelle en Chine est la persécution du Falun Gong. M. Edward McMillan-Scott, vice-président du Parlement européen, a identifié la persécution de génocide selon les lois internationales

Les tentatives du PCC pour exporter la persécution sont contrecarrées

Le 6 décembre 2001, les pratiquants de Falun Gong au Canada ont intenté un procès contre le journal La Presse chinoise à Montréal qui calomniait le Falun Gong. Le 10 décembre, le tribunal a émis une ordonnance de protection demandant à la Presse chinoise de cesser de publier des opinions qui diffament le Falun Gong. Les tentatives du Parti communiste chinois pour exporter la persécution à l'étranger ont été contrecarrées.

Le 3 février 2004, la Cour suprême de l'Ontario au Canada a condamné le vice-consul de l'ambassade de Chine à Toronto, Pan Xinchun, coupable de diffamation envers Joel Chipkar, un pratiquant de Toronto et a ordonné à Pan de compenser pour les pertes. C'était la première fois que les pratiquants de Falun Gong remportaient des poursuites judiciaires contre les diplomates chinois qui persécutent le Falun Gong à l'étranger. Une fois de plus le Parti communiste chinois a subi une sévère défaite dans l'exportation de la persécution à l'étranger.

Le 14 décembre 2006, les pratiquants de Falun Gong ont remporté leur long procès d’un an et demi contre le ministre australien des Affaires étrangères Alexander Downer. Downer n'a pas pu fournir de preuves suffisantes pour justifier ses actions, et a dû cesser d'émettre le certificat qui interdisait aux manifestants de déployer de grandes banderoles devant l'ambassade de Chine à Sydney. Il a également accepté de payer les frais de la pétition de 20 000 dollars australiens. La tentative du PCC d'exporter la persécution à l'étranger a de nouveau subi une grande défaite.

Le 3 juin 2008, Dr Iannolo, juge à la Cour pénale de Rome, a déclaré que le journal chinois China Times avait diffamé le Falun Gong et que tous les accusés, y compris le directeur, le commanditaire et l'auteur de l’article du China Times, avaient commis des crimes.

Des efforts juridiques et les résultats à l’extérieur de la Chine

Dans la nuit du 6 avril 2001, Peng Min, pratiquant de Falun Gong de Wuhan, province du Hubei, a été persécuté à mort par le Parti communiste chinois. La mère de M. Peng est morte dans le même mois, la cause de son décès est inconnue.

M. Peng Min

Le 17 juillet 2001, deux avocats des droits de l’homme américains ont aidé le frère aîné de Peng Min, Peng Liang à intenter un procès à New York contre Zhao Zhifei, directeur du Bureau de la sécurité publique et le numéro deux du Bureau 610 de la province du Hubei pour la mort de son jeune frère Peng Min et de sa mère Li Yingxiu.

La plainte inculpait Zhao de mort injustifiée, de torture, de crimes contre l'humanité et d'autres violations flagrantes des lois internationales des droits de l'homme contre les pratiquants de Falun Dafa dans sa province natale du Hubei. Le juge de la Cour de district des États-Unis Denise Cote a rendu un jugement par défaut, le 21 décembre 2001.

Zhou Yongkang, le secrétaire du PCC de la province du Sichuan, a été également poursuivi aux États-Unis pour des crimes similaires en 2001.

Lors de sa visite à Chicago, Jiang Zemin, secrétaire général du Parti communiste de Chine, a été poursuivi le 22 octobre 2002 pour la persécution des pratiquants de Falun Gong. Une plainte en justice, alléguant de torture et de génocide a été déposée à la Cour de district américaine du district nord de l'Illinois.

Le 17 octobre de la même année, les pratiquants de Falun Gong ont déposé des accusations contre Jiang Zemin, Zeng Qinghong et Luo Gan auprès du Comité Anti-torture et du Comité international des droits de l’homme de l'ONU. Li Lanqing, le directeur du Bureau 610 et vice-ministre de la Chine, a été poursuivi en France. Liu Qi, maire de Beijing, et Xia Deren, vice-gouverneur provincial de la province du Liaoning, ont été poursuivis aux États-Unis.

Le site internet de Minghui, le site officiel du Falun Gong, a publié une annonce le 14 novembre 2003, recommandant aux pratiquants en Chine de commencer à garder des preuves de la persécution et de les transférer hors de Chine.

En 2003, l’orchestrateur de la persécution, Jiang Zemin, a été poursuivi en Suisse, Belgique, Allemagne, Espagne, Corée et Taiwan. Luo Gan et Li Lanqing ont également été poursuivis dans plusieurs pays aux environs de la même période. Luo Gan a été poursuivi dans quatre pays : l'Islande, la Finlande, l'Arménie et la Moldavie. Wu Guanzheng, membre du Comité permanent du Politburo du PCC et secrétaire du Parti de la province du Shandong, a été poursuivi à Chypre.

Le site internet Fawanghuihui a présenté deux rapports de plus de 4000 pages à l'organe de surveillance des droits de l'homme des Nations Unies. Les rapports contiennent des informations sur plus de 11 000 policiers, fonctionnaires du PCC, et ceux directement responsables de la persécution.

Le 20 janvier 2003, l'Organisation Mondiale pour Enquêter sur la Persécution du Falun Gong (WOIPFG) a été créée aux États-Unis. Il a identifié l'auto-immolation sur la place Tiananmen comme étant le premier cas à étudier.

Le 30 septembre 2003, la Coalition mondiale pour amener Jiang en justice a été créée à Washington DC. Le 26 novembre, l'organisation a soumis au juge en chef du Tribunal pénal international de La Haye des plaintes contre Jiang Zemin pour les crimes de persécution des pratiquants de Falun Gong et ont demandé d’amener Jiang Zemin en justice.

Le 8 décembre 2003, le Comité international préparatoire du Tribunal spécial pour la persécution du Falun Gong a été mis en place et son siège social a été établi aux États-Unis ; ce comité vise à faire avancer la mise en place d'un tribunal international spécialisé dans la persécution du Falun Gong.

En 2004, les responsables qui ont mis à exécution la persécution, y compris Jiang Zemin, Luo Gan, Liu Jing, Zhou Yongkang, Li Lanqing, Jia Qinglin, Li Changchun, Huang Ju, et Bo Xilai ont été poursuivis à l'extérieur de la Chine les uns après les autres.

Après un procès d'un an, le 8 décembre 2004, le juge Wilkin de la Cour de district du nord de la Californie a confirmé la décision d'un magistrat selon laquelle le secrétaire du Parti communiste de Pékin Liu Qi était responsable des crimes de torture et anti-humanité menés par la police sous son administration dans la persécution du Falun Gong.

Chen Zhili, l'ancienne ministre de l'Éducation, puis membre du Conseil d’État, a dû faire une comparution obligatoire en Tanzanie le 19 juillet 2004. Elle a été citée à un procès au cours de sa visite en Tanzanie par une équipe d'avocats internationaux des droits de l’homme représentants les pratiquants de Falun Gong qui sont persécutés en Chine.

Le 5 mars 2004, le Groupe de travail des Nations Unies sur les arrestations illégales est parvenu à une conclusion en ce qui concerne l'arrestation des pratiquants Li Ling et Pei Jilin. Il a conclu que les pratiquants de Falun Gong devraient bénéficier d'une protection en vertu de la déclaration universelle des droits de l'homme et que le gouvernement chinois devrait suivre la Déclaration universelle des droits de l'homme et revenir sur sa condamnation de Li Ling et Pei Jilin. Cette conclusion de l'Organisation des Nations Unies réaffirme l'illégalité de la persécution du Falun Gong. C’est une référence importante pour tenir les fonctionnaires du PCC pour responsables de la persécution.

En 2005, Jiang Zemin, avec ses complices, Li Lanqing, Zeng Qinghong, Luo Gan, Zhou Yongkang, Liu Jing, Bo Xilai, Ding Guangen, Xu Yongyue (directeur du ministère national de la sécurité), Xia Deren (maire de Dalian), et d'autres ont été poursuivis en Angleterre, en Suisse, au Japon, au Pérou, en Belgique, en Corée, aux États-Unis, au Canada et en Espagne.

En 2006, Jiang Zemin et ses complices Luo Gan, Li Fengqing, Liu Qi, Jia Qinglin, Bo Xilai, Chen Zhili, et Ye Xiaowen (directeur du département des religions) ont été poursuivis en Autriche, en Ukraine, en Suisse, au Canada et aux États-Unis.

Cette année-là, Chen Zhonghua, le directeur de l'Institut de transplantation d'organes de l'hôpital de Tongji à Wuhan, en Chine, Zhu Yongyu, le directeur du bureau de recherche du Centre de transplantation d'organes de l'hôpital de Zhongshan à Shanghai, et Shen Zhongyang, le directeur du Centre de transplantation d’organes de l'Orient, ont été accusés aux États-Unis de crime de torture par prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong encore vivants.

En 2007, Jiang Zemin, Luo Gan, Li Fengqing et Liu Qi ont été poursuivis en Autriche et Jia Qinglin a été poursuivi au Japon.

En 2007, Bo Xilai a été poursuivi en Australie. Sa culpabilité a été déterminée suite à un jugement par défaut.

Le 18 novembre 2007, le Tribunal constitutionnel espagnol a accepté la cause des pratiquants de Falun Gong de poursuivre Jiang Zemin et Luo Gan. Tous les juges de la Cour numéro deux ont convenu qu'il fallait enquêter sur l'acte criminel de génocide que le PCC a imposé aux pratiquants de Falun Gong.

Des efforts légaux et les résultats à l’intérieur de la Chine

Le 29 août 2000, Zhu Keming pratiquant de Hong Kong et Wang Jie pratiquant de Pékin ont envoyé une plainte juridique au Parquet populaire suprême chinois, demandant que Jiang Zemin et deux de ses disciples soient jugés pour violation de la Constitution chinoise et de nombreuses autres lois dans leur brutale persécution du Falun Gong.

En 2004, des accusations sont constamment apparues en Chine. Par exemple, en novembre, les membres des familles de 241 pratiquants chinois ont livré des lettres d'accusation à l'Assemblée populaire nationale (APN), au Procureur suprême, au ministère de la Justice, au Procureur suprême de la province du Hunan, au ministère de la Justice de la province du Hunan, aux Parquets de différents niveaux et différentes villes dans la province du Hunan et au Bureau de la justice, accusant des policiers de la prison de Chishan à Yuanjiang, province du Hunan, de torturer des membres de leur famille et demandant de punir les criminels.

Fin 2004, l'avocat Gao Zhisheng a écrit une lettre publique à Wu Bangguo, président du Congrès du peuple, au sujet de la violation brutale des droits citoyens des pratiquants de Falun Gong par le département du maintien de l'ordre. Il a également appelé le gouvernement à reconnaître la citoyenneté des pratiquants. Plus tard, il a écrit deux autres lettres publiques aux hauts fonctionnaires du PCC, demandant instamment que la persécution illégale du Falun Gong soit arrêtée. C'est la première fois que des avocats en Chine soutenaient officiellement et publiquement le Falun Gong.

L’Association du Falun Dafa (Falun Gong) a annoncé le 9 octobre 2005, que tous les fonctionnaires du PCC doivent immédiatement cesser de participer à la persécution du Falun Gong. Ils seront tenus responsables de leurs crimes par des poursuites civiles et pénales. L'annonce a également recommandé à ceux qui comprennent maintenant qu'ils ont commis des crimes d’envoyer leurs excuses sur le site internet de Minghui ou aux diverses associations locales de Falun Dafa.

Le 28 juin 2007, Zhu Keming et un autre pratiquant de Falun Gong de Hong Kong, Fu Xueying, ont déposé une plainte civile devant la Haute Cour de Hong Kong, accusant Jiang Zemin, Li Lanqing et Luo Gan de torture et de crimes contre l'humanité. La Haute Cour de Hong Kong a accordé à l’affaire une Autorisation de notifier l’autre partie à une action dans une autre juridiction, le 9 août. Ce fut une autre percée dans le litige contre la persécution.

Une copie du document de deux pages de Autorisation de notifier l’autre partie à une action dans une autre juridiction.

Le 27 avril 2007, la Cour populaire intermédiaire de la ville de Shijiazhuang, province du Hebei, a ouvert une session du tribunal pour le second procès des pratiquants de Falun Gong de la famille de Wang Bo. Six avocats de Pékin ont traversé diverses interférences du PCC et ont plaidé l'innocence des pratiquants et défendu leurs droits.

Les avocats ont été justes et droits, faisant valoir que, « La Constitution est la priorité, la liberté de croyance, et la protection des droits de l'homme. » Les avocats ont souligné que la persécution du Falun Gong n'a aucune base légale et viole les lois chinoises et la Constitution. Toutes les peines et les châtiments imposés aux pratiquants de Falun Gong sont illégaux ; toutes les organisations et les individus impliqués dans la capture, l'arrestation, et dans le jugement des pratiquants de Falun Gong commettent des crimes.

Les six avocats ont défendu les pratiquants de Falun Gong avec un fort sens de la justice. Cela a aussi montré la détermination et le courage des avocats chinois justes. Après ce cas, de plus en plus d’avocats droits se sont courageusement portés volontaires pour parler au nom des pratiquants de Falun Gong.

Le PCC a continué d’interdire aux avocats de prendre la défense des pratiquants de Falun Gong par des moyens sournois tels que la révocation de leurs licences, en les suivant, les terrorisant, les arrêtant, en les envoyant aux travaux forcés et en condamnant les avocats avec des accusations fabriquées. Mais peu importe ce que le PCC peut faire, rien n'a pu arrêter l'éveil de la conscience des avocats ou supprimer leur sens de la justice et leur courage.

Douze avocats ont formé un groupe pour défendre un cas à Dalian en 2013. Le 21 juin, treize pratiquants de Falun Gong de la ville de Dalian, province du Liaoning, ont été soumis à un procès illégal par la Cour du district de Xigang à Dalian.

Douze avocats ont assisté au procès. Le ministère de la Justice, le Parquet et la Cour suprême de la province du Liaoning sont tous venus à Dalian pour participer à ce procès. Le procès s'est terminé dans la nuit. Le tribunal de Dalian du district de Zhongshan devait continuer de juger l’affaire. Après un très court préavis, il a décidé de faire le suivi du procès le 5 juillet. Les avocats ont entamé une grève de groupe le 5 juillet.

Ce matin-là, en réponse à la protestation des avocats, le juge en chef de la Cour de Zhongshan a décidé de modifier la date d'ouverture de la Cour. L’arrivée ensemble des avocats a été énorme et puissante et a montré la détermination et la puissance forte des professionnels du droit chinois pour protester contre la persécution. Cela indique également l'amélioration de l'environnement général en Chine.

Le peuple chinois soutient les pratiquants de Falun Gong

En 2003, les chinois ont mieux compris la situation réelle derrière la persécution et même quelques-uns ont protégé les pratiquants de Falun Gong. Le Bureau 610 du district de Hongshan de la ville de Wuhan a mis en place des classes de lavage de cerveau dans la zone de Jiufengxiang. Le gouvernement central payait 6 000 yuans au gouvernement local pour chaque pratiquant de Falun Gong qui y participait.

Désireux de récolter de l'argent, dans la nuit du 10 avril, la police du faubourg de Huashan du district de Hongshan et les membres du Bureau 610 de la ville ont conduit trois voitures pour arrêter illégalement Li Jiulan, une pratiquante de Falun Gong locale. Li Jiulan a fait valoir les motifs qu'elle n’avait enfreint aucune loi et a refusé de coopérer.

Son mari, un non-pratiquant, a discuté avec la police et ne les a pas laissés l’emmener. Leur enfant tenait la jambe de sa mère et pleurait, le cœur brisé, ce qui a bouleversé les villageois. Les villageois se sont fâchés et ont condamné les mauvaises personnes. Certains villageois ont couru jusqu'à la voiture de police et ont tiré Li Jiulan en arrière. Tout cela s'est passé en l’espace d’une demi-heure.

En 2004, il y a eu plusieurs cas de chinois qui ont protégé les pratiquants de Falun Gong. Par exemple, le 8 août, six policiers du canton de Xishui du Hubei ont fait irruption chez Yao Wanglai, un pratiquant de Falun Gong du village de Jiuping du faubourg de Zhudian dans le Xishui, et ont tenté de le kidnapper. Les membres de la famille de M. Yao ont discuté avec eux pour empêcher l'arrestation.

La police exaspérée a commencé à utiliser la violence, ce qui a choqué les villageois. Les gens provenant des fermes voisines, des champs et des maisons se sont précipités chez M. Yao. Même le chef du village de Jiuping s’est précipité et a exhorté la police de ne pas arrêter de bonnes personnes. Mais la police était très têtue et a insisté pour l'arrêter. Plus de 100 villageois ont confronté les six policiers. Au final, la police a dû abandonner et est rapidement partie.

En septembre 2005 et mars 2006, 1 061 membres des familles de pratiquants de Falun Gong dans la ville de Zhuzhou, province du Hunan, ont écrit aux organisations internationales des droits de l'homme, leur demandant de prêter attention aux dessous de l'histoire de la persécution des pratiquants de Falun Gong dans le camp de travaux forcés de Baimalong.

Le 9 décembre 2006, les membres des familles de 2500 pratiquants de Falun Gong ont écrit aux organisations internationales des droits de l'homme pour la deuxième fois, les exhortant d’aider à arrêter la persécution brutale des pratiquants de Falun Gong illégalement arrêtés dans le camp de travail pour femmes de Baimalong dans la ville de Zhuzhou, province du Hunan.

L'appel était à grande échelle et l'information a été bouleversante, attirant l'attention de la communauté internationale. Cette action a également conduit plus de personnes dans plus de régions à se prononcer publiquement contre l'injustice faite envers le Falun Gong. Cette série d'événements marque le changement dans le climat de la Chine continentale et l'immense changement dans le cœur des gens.

En 2006, les histoires du peuple chinois protégeant des pratiquants de Falun Gong ont continué à avoir lieu. Par exemple, dans la nuit du 17 septembre, le poste de police de la rue Hongdao dans le district de Chengyang dans la ville de Qingdao a ordonné au personnel de la défense de tenter d'arrêter Zaho Yuqun, pratiquant de Falun Gong, du village de Hongdaoxidayang.

Les villageois ont entendu les nouvelles, sont sortis et ont encerclé la police, permettant à Zhao Yuqun de s'échapper. Les villageois les ont également empêchés de prendre la femme de Zhao Yuqun en otage, et les ont forcés à abandonner leur tentative d'arrestation illégale.

En 2008, un grand nombre de personnes et de membres des familles [de pratiquants] en Chine continentale se sont levés et se sont publiquement opposés à la persécution. Par exemple, le 31 octobre, le tribunal du district de Xinhua, ville de Shijiazhuang, province du Hebei, a illégalement jugé Mme Wang Sanying, pratiquante de Falun Gong. Conformément aux lois, deux avocats ont présenté une défense d'innocence pour Wang Sanying.

À la fin, le procureur et le juge n'ont pas eu d'objection. Mais le tribunal a tout de même arrêté illégalement Wang Sanying sans possibilité de libération. Près de 40 des parents et amis de Mme Wang ont signé conjointement une pétition, exigeant que le tribunal la libère immédiatement.

En février 2009, des citoyens vertueux de la ville de Fushun, province du Liaoning, ont écrit une lettre commune pour exiger justice pour le pratiquant Xu Daiwei. Ces nouvelles ont atteint les dirigeants du PCC, y compris Zhou Yongkang et Luo Gan.

Xu Dawei qui vivait dans le faubourg de Yingemen, canton de Qingyuan, ville de Fushun, province du Liaoning, a été libéré après avoir été torturé en prison pendant huit ans. Il est décédé 13 jours après sa libération. Il était âgé de 36 ans seulement. Les villageois locaux ont été scandalisés et se sont organisés pour que deux camions remplis de gens se rendent à la prison Dongling pour demander justice.

Ne recevant pas de réponse de la prison, 376 personnes provenant de cinq villages ont signé une lettre d'appel qui dénonçait la torture subie par M. Xu en prison. Ce fut un choc pour les hauts fonctionnaires du PCC, y compris Zhou Yongkang et Luo Gan. Ils ont poussé la sécurité locale et le bureau juridique à faire un effort de grande envergure pour terroriser et enquêter sur le village. Ils ont enquêté sur l’initiateur de la campagne de signatures, menotté le jeune frère de Xu Dawei, cherché la femme de Xu Dawei, et harcelé et menacé la famille de la belle-mère de M. Xu, causant une grande perturbation. Mais les villageois vertueux n'ont pas regretté leur soutien envers M. Xu.

Photo de quelques-unes des 376 signatures

Les arrestations de Li Lankui et Jia Zhijiang, des pratiquants de Falun Gong dans la province du Hebei, ont déclenché un tollé majeur début 2013. Plusieurs groupes de personnes ont signé une pétition en mars, demandant leur libération. Le nombre de signatures a finalement atteint 10 955. En mai, plus de 2000 habitants du Hubei ont signé une pétition demandant la libération de Dai Meixia, qui a été condamné à 5 ans en raison de sa croyance dans le Falun Gong.

Photos de quelques-unes des 10 955 signatures qui soutiennent les pratiquants de Falun Gong Li Lankui et Jia Zhijang.

Des pétitions similaires sont apparues dans toute la Chine : 626 signatures dans le Hebei, 900 à Wuhan, 400 à Tongcheng, Hubei, indiquant que de plus en plus de chinois ont surmonté leur peur du PCC, et se prononcent en faveur de la justice.

Épilogue

Au cours de ces 14 années, de plus en plus de gens en sont venus à comprendre les faits sur le Falun Gong et la persécution. Les gens ont vu que les pratiquants sont de bonnes personnes et se lèvent donc pour arrêter la persécution. Ces histoires de gens qui s'opposent à la persécution sont vraiment inspirantes et touchantes. Elles ont prouvé la magnificence de cette période de l'histoire et elles permettent aussi aux gens de voir l'espoir de la Chine !

Dans ce parcours de 14 années d’opposition à cette persécution, de nombreux chinois et non-chinois ont montré leur conscience et leur courage pendant la campagne de la persécution la plus vaste et brutale dans toute l'histoire de l'humanité. Ils ont réussi à faire leur part lors de ce grand moment historique.

Alors que nous avançons, la tendance est évidente : le mal sera puni et la justice sera maintenue.

http://www.minghui.org/mh/articles/2013/12/22/284334.html
http://www.minghui.org/mh/articles/2013/12/23/284335.html
http://www.minghui.org/mh/articles/2013/12/24/

Traduit de l’anglais au Canada