(Minghui.org) Cher vénérable Maître ! Chers compagnons de pratique !

Voici mon expérience de coopérer avec des pratiquants pour sauver mon mari.

1. Cultiver de façon droite et digne

Mon mari, aussi pratiquant, n'est pas rentré à la maison une nuit du début de cette année. Je suis allée le chercher chez un pratiquant et j'ai découvert qu'il avait été arrêté pendant qu'il faisait des documents clarifiant la vérité. Quand je suis rentrée chez moi autour de minuit, j'ai senti un poids oppressif pesant sur moi, et ma tête me faisait mal.

Le jour suivant j'ai transmis la nouvelle aux autres pratiquants dans notre groupe d'étude du Fa. Tout le monde a commencé à émettre la pensée droite tout de suite. Ils sont aussi allés avec moi au département local de la police pour trouver où mon mari était détenu. Ils ont ensuite envoyé l'information au site Minghui pour exposer la perversité.

Certains pratiquants m'ont suggéré que je devais demander que l'on relâche immédiatement mon mari. L'un a dit : « N'oses tu pas y aller ? », j'ai répondu sans réfléchir : « Si si. »

Après les avoir quittés, je me suis demandé : « Est-ce que j'ose vraiment y aller ? Je n'ai pas été très diligente dans ma cultivation. Et je suis une personne qui s'exprime peu. » Je me suis soudain souvenue de ce qu'un compagnon de pratique m'avait dit : « Ce qui est important, c'est le processus. Le but de sauver un pratiquant est de sauver des vies, y compris les officiers de police. Ils méritent notre pitié et notre sympathie, parce que ce sont eux qui persécutent directement les pratiquants, et qu'ils font face à un futur pénible. »

Je me suis dit : « Je n'ai pas le choix. Je dois aller de l'avant. Le Maître et le Fa sont avec moi. Ce qui semble difficile et en fait faisable. Je dois le faire à tout prix. »

Le premier jour que je suis allée au poste de police, de nombreux pratiquants m'ont accompagné et de nombreux autres ont émis la pensée droite à proximité. La police était furieuse et poussait tout le monde à l'extérieur du bâtiment sauf moi. Je sentais que mes jambes allaient s'affaisser. Je me suis dit : « Le Maître est avec moi. Tellement de pratiquants me soutiennent. C'est un test important pour moi pour éliminer l'attachement à la peur. Je dois me conduire de façon droite et digne. »

Un officier m'a demandé : « Est-ce que vous pratiquez le Falun Gong ? » Comme les pratiquants m'avaient appris à répondre à cette question, j'ai répondu avec confiance : « Ce n'est pas la question ici. Votre question n'a rien à voir avec ma demande de relâcher mon mari. » Mais l'officier a continué de demander : « Pratiquez-vous oui ou non ? »

Je me suis dit : « Maintenant il semble que je ne peux pas suivre l'exemple des autres. Je dois faire face au défi indépendamment. Je suis disciple de Dafa et la perversité n'est pas en position de me tester. Je dois placer plus de confiance dans le Maître et Dafa. » Soudainement, quelques mots du Zhuan Falun me sont venus à l'esprit : « Un petit doigt suffit pour les écraser. »

J'ai répondu : « Je pratique le Falun Gong. Mon garçon, si je ne pratiquais pas, je ne serais pas là en train de parler avec vous aujourd'hui. Je serais morte depuis longtemps. Je souffrais de problèmes cardiaques tellement graves que l'hôpital ne pouvait pas me soigner. »

« Tu as été guéri en pratiquant le Falun Gong ! » Un policier de passage s'est immiscé dans notre conversation.

Je lui ai demandé : « Comment le savez-vous ? » Il a dit : « Je connais de nombreux pratiquants qui ont profité d'une bonne santé après avoir pratiqué le Falun Gong. » J'ai dit : « Tout à fait ! Le Falun Gong est si bon. Pourquoi arrêtez-vous mon mari, qui essaie juste d'être une bonne personne en pratiquant le Falun Gong ? »

Le premier officier de police a dit : « Vous devriez lui demander. Il est notre chef. » J'ai suivi le chef à l'étage et j'ai soudainement réalisé que mes jambes n'étaient plus faibles.

Le premier chef m'a interrogée sur les documents que mon mari faisait. J'ai de nouveau demandé qu'il soit relâché. Il a dit : « Je ne suis pas le preneur de décision. » J'ai répondu : « Qui alors ? » Il n'a pas voulu le dire et m'a poussée à l'extérieur. Les autres officiers ne disaient pas mot non plus quand je leur demandais. Je leur ai crié avec frustration : « Vous me demandez d'être silencieuse et de partir après avoir arrêté mon mari. N'y en a-t-il pas un qui veuille prendre des responsabilités ? Qui est responsable sur Terre ? » Après un moment de silence, un officier a soudainement crié : « C'est le Maître qui est responsable ! »

C'est vrai. C'est le Maître qui est responsable. Je ne vais pas vous contredire. Mais à la place je vais vous sauver.

2. Sauver le chef de la police

Le jour d'après, un jeune pratiquant est venu avec moi au poste de police pour parler au chef, pendant que d'autres pratiquants émettaient la pensée droite à proximité.

Le chef a demandé aux autres pratiquants : « Qui êtes-vous ? », et a essayé de nous mettre dehors. L'autre pratiquant a continué à émettre la pensée droite et l'a directement regardé dans les yeux et a dit : « Vous n'êtes juste pas conscient de ce que nous faisons ici. Si vous l'étiez, vous ne nous traiteriez pas comme ça. » Le chef devait ensuite partir pour aller assister à une réunion, alors nous nous sommes tous deux assis pour émettre la pensée droite.

Trois personnes sont ensuite venues au poste de police pour des affaires personnelles. Nous nous sommes assis près d'eux et avons parlé à haute voix du Falun Gong afin qu'ils puissent nous entendre. L'autre pratiquante m'a dit : « Regarde, ils ont arrêtés des pratiquants de Falun Gong. Pourquoi est-ce qu'ils arrêtent seulement de bonnes personnes et pas des mauvaises ? » Comme l'un des trois s'est intéressé à notre conversation, la pratiquante a dit : « Les pratiquants de Falun Gong croient en Authenticité-Bienveillance-Tolérance et essaient d'être bons. » La personne a dit : « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est véritablement bon. » Puis l'autre pratiquante a continué de leur parler du Falun Gong. Puis elle a amené quelques amulettes. Les autres qui étaient à côté en ne disant rien ne pouvaient pas attendre pour en recevoir une.

Après avoir assisté à sa réunion, le chef de la police est revenu et était beaucoup plus aimable. Il nous a demandé de venir dans son bureau et nous a dit : « Vous croyez en Bouddha. Moi aussi. Mais je ne crois pas au Falun Gong. » Comme nous avons continué à essayer de lui parler du Falun Gong, il a dit : « J'ai même quelques livres de Falun Gong (qu'il avait confisqué à d'autres pratiquants arrêtés). J'ai aussi lu les Neuf commentaires sur le Parti communiste et le site Minghui.

L'autre pratiquante a dit : « Comme vous pouvez aller sur Minghui, vous devriez continuer à le lire. » Il a dit : « Je suis d'accord avec une partie, mais j'ai aussi quelques réserves. » Je lui ai demandé : « Avec quoi êtes-vous d'accord ? » Il a dit : « Je suis d'accord avec Authenticité-Bienveillance-Tolérance. » J'ai dit : « Cela veut dire que votre nature originelle n'a pas changé. Alors pourquoi participez-vous toujours à la persécution des pratiquants de Falun Gong ? » Il a répondu : « Le PCC m'a ordonné de le faire. Je ne peux rien y faire. En tant qu'officier de police, nous exécutons juste les ordres. »

L'autre pratiquante lui a ensuite raconté une histoire. Dans le passé, un exécuteur a tué de nombreux pratiquants pour refuser de croire en leur croyance. Quand il en a tué 500, le chef de l'exécuteur est mort, alors que les 500 pratiquants sont revenus à la vie. L'exécuteur a pensé qu'il n'avait pas tué les pratiquants convenablement et suivait seulement les ordres du roi. Cependant, il savait que ceux qu'il avait tués étaient des pratiquants, alors il a fait le choix de les tuer de toute façon. C'était la même chose qu'être d'accord avec la politique de persécution du roi. La morale était que tout le monde sera responsable pour son propre comportement et devra payer pour ses crimes.

Le chef de la police a été touché par l'histoire et cela a vraiment résolu la mauvaise compréhension.

La pratiquante a ensuite continué en disant : « Bien que notre rencontre aujourd'hui semble être anodine, nous devons avoir une affinité prédestinée. Nous ne sommes pas seulement ici pour demander de relâcher notre ami. Plus important encore, nous sommes ici pour vous conseiller de ne pas participer à la persécution. Sinon, vous allez faire l'expérience de toutes sortes de malchances pour avoir suivi le PCC dans la persécution des pratiquants. Ne croyez-vous pas aussi en Bouddha ? Peut-être étions-nous liés dans nos vies antérieures. Alors je dois vous dire la vérité afin que vous ne soyez pas punis. Ne suivez plus le PCC désormais. Quittez-le plutôt. Et arrêtez de persécuter le Falun Gong. Ainsi vous aurez un futur radieux. »

Il a continué à approuver sincèrement et nous a demandé de nous asseoir. Un autre officier de police est venu dans le bureau, et nous lui avons aussi parlé. Il a souri et il a dit : « Mon père pratique le Falun Gong. » Il nous a dit qu'il était tout a fait d'accord avec ce que nous avons dit. À la fin, toute l'atmosphère est devenue sereine et harmonieuse.

Quand nous sommes parties, le chef de la police a baissé la voix et nous a dit doucement : « Souvenez-vous que vous devez aller trouver et faire votre demande auprès de 'Zhang Qing' (un pseudonyme) de l'équipe de la sécurité intérieure. » Plus tard nous avons confirmé qu'il nous avait dit la vérité, et que Zhang était la personne clé responsable.

3. La compassion fait fondre l'indifférence du chef de la police

Le sous-chef de la police « Wang Nan » (un pseudonyme) était le chef exécutif et l'acteur principal impliqué dans l'arrestation de mon mari. Accompagnée par mes deux filles, je suis allée à son bureau tous les jour pour clarifier la vérité sur le Falun Gong et pour demander de relâcher mon mari.

Il a refusé de nous écouter et a ordonné au personnel du gardiennage de nous mettre dehors. Alors nous avons essayé de parler au personnel de gardiennage, qui ont sympathisé avec nous et qui n'ont pas du tout utilisé la force, ils nous ont juste indiqué le chemin de la sortie. Au moment où nous avons quitté le poste de police, Wang Nan a crié et a fermé le portail. Il était évident que les facteurs de la perversité qui le contrôlait étaient très effrayés.

Un jour mes filles et moi avons acheté de la nourriture et de l'eau et sommes de nouveau allées à son bureau. Il savait très bien que le personnel de gardiennage ne voudrait nous forcer à aller dehors, alors il nous a juste laissés nous asseoir dans son bureau. Ma plus jeune fille l'a découvert plus tard dans le bureau adjacent en train de se cacher, alors elle est allée lui parler. Il a dit : « Ne me suivez pas. » Ma fille a dit : « Laissez mon père partir, alors je ne vous suivrai pas. »

Après un moment, il est allé à une réunion. Ma jeune fille est allée à la salle de réunion, et à l'entrée de la salle, elle l'a entendu dire : « Le cas de Mr. X (le nom de mon mari) a été publié dans les médias occidentaux. (Il parlait du site Minghui) Le chef a dit : « Laissez-le partir alors. Ne vous créez pas des ennuis à vous-même. » Wang Nan a dit : « Si je le laisse partir, qu'est-ce que je fais avec les livres de Falun Gong que nous avons trouvé ? » Le chef a dit : « Prenez-les et jetez-les. Laissez-le partir et évitez-nous les ennuis. »

Quand Wang Nan est revenu de la réunion, nous avons continué de parler du Falun Gong avec lui. Tout ce qu'il savait faire était répéter la propagande du gouvernement, comme « le Falun Gong est une secte perverse » etc. Je lui ai dit : « Le gouvernement a une liste de 14 sectes perverses, mais le Falun Gong n'est pas dessus. » Il a sorti un gros livre de droits juridiques et en a parcouru les pages sans aucun succès. J'ai dit : « Vous devez prendre la responsabilité de ce que vous dites. Aucun des avocats et juges dans le pays dans tout le pays peuvent le trouver dans la loi. Comment le pouvez-vous ? »

Il a arrêté et s'est assis, furieux envers nous. Tremblant de colère il bégayait : « C'est... c'est... c'était Jiang Zemin qui l'avait ordonné. »

En le regardant, je pensais : « Comme être empoisonné, combien il est pitoyable et ridicule ! » Je lui ai demandé : « Qui est Jiang Zemin ? » Il a murmuré : « L'ancien dirigeant du pays. » J'ai dit : « Il est le responsable de la persécution du Falun Gong. Pendant qu'il persécute le Falun Gong, en fait il persécute aussi vos hommes. Il a été en procès dans le monde entier. Il veut vous impliquer tous dans la persécution afin que vous soyez aussi tenus comme responsables. La politique de la persécution est presque terminée. Avez-vous déjà pensé à comment cela allait se terminer ? »

Il a de nouveau murmuré : « Je vais probablement recevoir la peine de mort. » J'ai dit : « Si vous êtes impliqués, que va-t-il arriver à votre femme et à vos enfants ? » Il a dit : « La peine de mort aussi. » En le regardant et entendant ce qu'il disait, je ne pouvais que me sentir désolé pour lui et les larmes me montaient aux yeux. J'ai dit : « Regardez-moi et mes fille maintenant. Et pensez à comment seront votre femme et vos enfants sans vous. » Avec les larmes qui coulaient sur mon visage, j'ai continué : « Nous pratiquants nous sommes gentils. Nous ne voulons pas vous voir terminer dans une mauvaise situation. Nous espérons que vous pourrez bénéficier de paix et de bonheur et d'un futur radieux. C'est pourquoi nous continuons à donner des documents de Falun Gong à tout le monde, y compris à vous. »

Il a été silencieux pendant un moment et a dit : « Vous devriez aller trouver Zhang Qing de l'équipe de la sécurité intérieure. Il pourrait m'ordonner de relâcher votre mari avec un simple coup de téléphone. » (Il disait la vérité.)

4. Le capitaine de l'équipe de la sécurité intérieure touché par la compassion

Tout d'abord je suis allée à l'équipe de la sécurité intérieure pour obtenir la relâche de mon mari. Ils ont juste nié toute autorité dans ce cas et m'ont renvoyée au poste de police. J'avais parlé du Falun Gong aux gardes en face de l'entrée. Alors quand ma fille et moi y sommes de nouveau allées pour chercher le capitaine Zhang Qin, ils nous ont laissées entrer.

Zhang Qin a dit : « Ton mari a imprimé des poèmes du Nouvel an et des images de célébration. » J'ai dit : « Je les ai vus au poste de police. Ils enseignent tous aux gens à augmenter leur critère moral et à être gentil avec les autres, disant aux gens que le Falun Dafa est bon. C'est toute une partie de la culture traditionnelle chinoise. Pourquoi est-ce illégal maintenant ? Si ces messages de Nouvel An ne sont pas autorisés, est-ce que vous voulez que les gens célèbrent des choses comme le vol, l’extorsion et la prostitution ? » Il a rigolé amusé : « Qui voudrait cela ? »

J'ai dit : « Vous ne permettez pas aux gens d'être gentils et bons. Mon mari avait tendance à vite s'énerver, il buvait et se bagarrait tout le temps. Il traînait dehors et ne rentrait pas à la maison. Après avoir pratiqué le Falun Gong, il est devenu un bon mari et un bon père. Dites-moi si le Falun Gong est bon ou pas. » Mes filles lui ont aussi dit les grand changements positifs de mon mari. Zhang Qing a dit : « Était-il vraiment comme ça avant ? Je ne peux pas l'imaginer ainsi, vu comme il est maintenant. »

J'ai dit : « Je ne comprends vraiment pas. Pourquoi est-ce que les bonnes personnes sont traitées ainsi ? N'est-ce pas juste parce que Jiang Zemin l'a ordonné ? Il l'a fait pour satisfaire son immense désir de pouvoir. Il vous a créé du tort en faisant cela. Votre vie est en grand danger. »

Il a dit : «Ce n'est pas moi qui décide. » J'ai dit : « Vous pouvez décider. Le personnel du poste de police m'a dit qu'ils pourraient relâcher mon mari avec un simple coup de téléphone de votre part. Ils m'ont dit de venir ici pour vous trouver. Autrement, comment est-ce que je connaîtrais votre nom ? » Il semblait avoir été convaincu et il a pris le téléphone puis l'a raccroché de nouveau.

J'ai dit : « Les bonnes personnes sont arrêtées simplement parce qu'elles pratiquent le Falun Gong. Réfléchissez. Cela est-il juste ou faux ? » Il nous a dit de revenir après le Nouvel An chinois pour sa décision.

Le premier jour de travail après le Nouvel An chinois, je suis de nouveau allée au bureau de la sécurité intérieure. Mes filles devaient travailler et elles ne m'ont pas accompagnée. Quand je suis arrivée, j'ai pensé à mon mari emprisonné et à ces officiers de police qui n'étaient pas clairs au sujet de la vérité et qui restaient indifférents, je ne pouvais pas m'empêcher de pleurer. Les gardes à l'entrée étaient très sympathiques envers moi et m'ont laissé rentrer.

Quand je suis arrivée au bureau de Zhang Qing, je l'ai vu se tenir là et je l'ai salué : « Comment était votre Nouvel An ? » À ce moment, je portais un gros manteau et j'avais beaucoup de cheveux gris. Il a dit surpris : « Et bien, comment avez-vous pu vieillir autant en quelques jours ? Vous devez rester bien et ne pas vous perturber pour cela. Si vous vous effondrez, vous allez inquiéter votre mari en prison. » J'ai dit : « Mon mari est une bonne personne et a été emprisonné sans aucune raison. Comment ne pourrais-je pas m'inquiéter et ne pas être sous cette grande pression ? Que va-t-il arriver à mon mari ? » Il gardait toujours son attitude bureaucratique et a dit : « Son cas est tout à fait différent des autres cas criminels violents qui font potentiellement face à la peine de mort. Cependant, son cas est toujours très sérieux. »

J'ai dit : « Pourquoi est-ce très sérieux ? Je vous ai déjà dit que les poèmes et les images qu'il a imprimés sont basés sur la culture traditionnelle chinoise. Ce n'est pas un crime et cela ne mérite pas l'emprisonnement. Comme être humain décent, nous devons être sincère avec notre conscience. N'avez-vous pas vu mes filles ? » Il a dit : « Bien sûr. Elles sont très bien éduquées, très polies et bien maniérées, pas comme ces petits voyous que l'on voit aujourd'hui. »

J'ai dit : « J'ai éduqué mes enfants avec les principes d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Elles ne se battent jamais pour un siège dans le bus et donnent toujours leurs sièges aux personnes âgées. Les pratiquants pensent toujours aux autres et essaient d'avoir de la considération. Nous nous souvenons toujours qu'être bon envers les autres c'est être bon envers soi-même. »

Soudain, à ma surprise, il a sauté sur ses pieds et a semblé s'être éveillé et a dit : « Je suis tellement d'accord avec ce que vous venez de dire. Être bon avec les autres c'est être bon avec soi-même. Je voudrais bientôt changer mon nom de famille plutôt que ne pas vous aider alors que je le peux. »

Puis il marché un moment avec moi à l'extérieur et a dit : « Vous devriez poursuivre sereinement votre vie. Je vais faire mon possible pour aider. »

Une semaine plus tard quand ma fille aînée et moi sommes allées au tribunal pour nous informer sur le cas de mon mari, on nous a dit : « Ce n'est pas nécessaire de revenir. Le cas a été retourné au poste de police locale. » Le jour suivant, j'ai reçu un coup de téléphone du poste de police et on m'a dit que je pouvais venir chercher mon mari.

5. La coordination et la coopération sont puissantes

Dans le processus de sauver mon mari, j'en suis venue à des compréhensions précieuses.

D'abord, étudier le Fa est important. Tous les matins nous nous rendons aux autorités et demandons que mon mari soit relâché. Dans l'après-midi, nous nous asseyons et nous étudions le Fa en groupe. Je sentais juste que ce n'était jamais assez, quelle que soit la quantité d'étude. Une fois que j'ai étudié le Fa, beaucoup de choses sont vite résolues. Dans le passé, je ne savais pas quoi dire à la police. Je faisais beaucoup de préparations la nuit d'avant, mais le jour suivant tout semblait avoir changé, niant toutes mes préparations. J'ai appris plus tard de ne pas trop préparer dans mon esprit. A la place, j'étudiais bien le Fa et ma sagesse venait simplement.

Deuxièmement, la coopération et la collaboration entre compagnons de pratique sont vraiment puissantes. Au cours des mois d'efforts pour sauver mon mari, les compagnons de pratique ont continué à émettre la pensée droite, y compris des sessions à courte distance, à travailler à récolter à temps des photos et des numéros de téléphone des officiers de police impliqués, afin que nous puissions publier l'information sur le site Minghui. D'autres pratiquants locaux ont continué leurs efforts pour envoyer de l'information y relative dans les places publiques et envoyer des messages texte aux gens sur le cas. Des pratiquants occidentaux appelaient aussi les autorités locales pour leur mettre plus de pression. Ce n'est pas étonnant que le chef de la police nous a dit : « Quand un de vos pratiquants est arrêté, le téléphone n'arrête pas de sonner. »

Un jour après que je sois allée au poste de police, un pratiquant du groupe des pratiquants qui émettaient la pensée droite à l'extérieur a vu quelqu'un qui me ressemblait sortir dehors et monter dans un véhicule de police. Ils pensaient que j'allais dans le centre de détention pour rendre visite à mon mari, alors ils sont tous allés là-bas pour émettre la pensée droite à proximité. A ce moment, j'étais dans le poste de police et j'ai commencé à avoir froid partout. C'est seulement après que j'ai découvert pourquoi.

Environ trois semaines après avoir commencé les efforts, j'ai perdu espoir. D'autres pratiquants se sont assis avec moi pour étudier le Fa et partager des expériences. L'un m'a dit : « Le Maître nous a enseigné, 'Plus vous vous sentez sans espoir, plus il est possible que l'espoir soit juste devant vous' » (« Qu'est-ce qu'un disciple de Dafa ? »)

J'ai retrouvé ma pensée droite et je me suis dit : « Je dois maintenir une foi ferme dans le Maître et Dafa. Le Maître arrange mon chemin. La seule chose qui me reste à faire est de continuer à avancer. »

Une nuit j'ai eu un rêve où je nettoyais les vitres sur une échelle dans la maison. J'ai vu mon mari et je lui ai dit : « Qui es tu ? » Il a répondu : « Yu Huan. » (Note : Bien que ce soit un nom traditionnel de fille, la prononciation signifie, littéralement « je veux rentrer à la maison ».) Je savais que le Maître m'observait et m'encourageait tout le temps. Au cours de tout le processus, je continue à me nettoyer moi-même ainsi que mes notions humaines et mes attachements. Le résultat était le meilleur et cela était seulement possible quand je n'avais pas d'attachement au résultat lui-même. J'ai appris qu'avec ma croyance ferme dans le Maître et le Fa, il semble que les mauvaises choses puissent tourner en bonnes choses.

En plus d'en être venu aux compréhensions ci-dessus, j'ai aussi éliminé mon qing envers mon mari. Le jour que j'ai appris qu'il a été arrêté, je n'ai pas pu dormir de toute la nuit, car mon cœur et mon esprit étaient complètement embrouillés par son arrestation. C'était la manifestation de mon attachement à lui. Plus tard, la requête pour sa libération a tourné en efforts pour sauver plus de gens, y compris des officiers de police. Comme plus de gens étaient sauvés, j'ai abandonné mon qing et développé la compassion. Mon mari était un de mes attachements. Maintenant il est un pratiquant. Je dois mieux me cultiver moi-même et sauver plus de gens.

Merci Maître ! Merci compagnons de pratique !

(Dixième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais en Belgique