(Minghui.org) M. Xin Tingchao a été détenu illégalement pendant trois ans en prison pour avoir distribué des DVD d'un spectacle de danse à un inconnu. La peine a été énoncée le 18 décembre 2013 à Pékin. M. Xin a dit qu'il fera appel auprès d'une plus haute instance.
Selon le juge, la peine est basée sur l'Article 300 du code pénal - « utiliser une organisation hérétique pour saboter l'application de la loi. » Cependant, aucune loi ne définit le Falun Gong comme « une organisation hérétique ». Donc, la mise en vigueur de l'Article 300 pour les pratiquants de Falun Gong est incorrecte.
Le tribunal interdit aux avocats de défendre leur client
M. Xin, du canton de Laishui dans la province du Hebei, s'est rendu à Pékin pour y travailler. Il a été dénoncé à la police et ensuite, il a été arrêté pour avoir donné un DVD de Shen Yun Performing Arts à une femme âgée le 14 juin 2013.
M. Xin a été jugé par la cour du district de Chaoyang le 2 décembre. Deux avocats ont proposé une plaidoirie non-coupable pour M. Xin.
La deuxième audience a eu lieu au tribunal de Wenyuhe dans le district de Chaoyang le 18 décembre. M. Xin a été accompagné devant la cour par un huissier de justice. Ses mains étaient menottées et ses jambes enchaînées.
La cour a interdit aux deux avocats de défendre M. Xin. Leur requête pour rencontrer M. Xin avant l'audience a été rejetée. Ils n'étaient donc pas présents à l'audience.
L'épouse de M. Xin n'a pas non plus su assister à l'audience, car elle était surveillée et menacée par la police. Seule la fille de M. Xin a obtenu l'autorisation d'y assister.
Le juge a interdit à M. Xin et à sa famille de parler en sa défense. Quand il a annoncé le verdict, la fille de M. Xin a pleuré.
La famille et les amis interdits d'assister au procès
Plus d'une douzaine de membres de famille et d'amis ont voyagé de leur village natal à Pékin le 2 décembre 2013 et ils avaient tout arrangé pour assister au procès. Cependant, la cour ne les a pas autorisés à assister au procès. Seules son épouse, sa fille et sa sœur ont pu entrer dans la salle du tribunal. La police a détenu la famille et les amis de M. Xin jusque une heure après la fin du procès.
Avant l'audience du 18 décembre, les autorités du canton de Laishui ont organisé une rencontre pour annoncer que personne n'était admis au procès de M. Xin. Des employés des échelons inférieurs du régime, des villages et des postes de police ont assisté à cette rencontre.
Certains cadres de village ont annoncé à la radio du village : « Il y a eu récemment quelques activités de Falun Gong. Personne n'a l'autorisation de se rendre à Pékin. Si vous y allez, vous allez être arrêtés et vous ne pourrez plus rentrer chez vous. » Certains cadres de village se sont directement adressé au pratiquants de Falun Gong locaux pour leur interdire d'aller à Pékin.
Un cadre du village s'est rendu au domicile de M. Xin un jour avant le procès ; Il a dit à la fille de M. Xin : « Dis à ta mère qu'elle ne peut pas aller à Pékin. Si elle le fait quand même, elle sera arrêtée. »
Les villageois rendus muets
Plus de 2 800 personnes de la ville d'origine de M. Xin ont signé la pétition appelant à sa libération. Les gens de son village parlent de lui comme de quelqu'un de honnête et fiable.
Le conseil du village de Dongnanzu a écrit un lettre pour confirmer que M. Xin est une bonne personne et pour demander au département de la police de Chaoyang à Pékin de le mettre en liberté. Ils ont apposé sur la pétition le cachet officiel du village.
Le service de la police du canton a ensuite exercé des pressions sur les cadres du village afin de faire signer tous les villageois un document pour dire qu'ils renoncent à leur autographe sur la pétition.
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Traduit de l'anglais en Belgique
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