(Minghui.org) Une pratiquante de Falun Gong dans la vingtaine a été arrêtée en 2001 à Pékin pour avoir demandé au gouvernement de mettre fin à la persécution. Elle a fait une grève de la faim au centre de détention pendant des jours. Les gardiens l'ont battue à plusieurs reprises pour la forcer à mettre fin à sa grève de la faim, mais elle a continué.

Un jour, elle a été emmenée par les gardes et est revenue peu après avec des larmes dans les yeux. Avec une expression très douloureuse sur son visage, elle s'est mise à manger.

Les autres pratiquantes détenues dans la même cellule se demandaient ce qui lui était arrivé. Elle leur a dit que les gardes l'avaient déshabillée et avaient inséré une cigarette allumée dans son vagin. Les gardes l'ont menacée de lui faire ça tous les jours si elle continuait sa grève de la faim, jusqu'à ce qu'elle termine sa grève de la faim.

Les cigarettes sont utilisées pour torturer les pratiquantes partout sur le corps et de n'importe quelle manière pendant la persécution du Falun Gong.

Une cigarette incandescente (photo prise sur Internet)

Comparé à d'autres méthodes de torture horribles, une brûlure de cigarette est plus difficile à détecter, mais le mal infligé peut être tout aussi grave.

Le centre d'une cigarette allumée peut atteindre 800°C, et le pourtour d'une cigarette allumée peut atteindre 200/300°C. Ces températures élevées peuvent provoquer de graves brûlures de la peau et également causer des saignements, des cloques, la desquamation de la peau, et laisser un trou. Lorsque les doigts sont brûlés, un ongle peut tomber. Certains pratiquants ont perdu conscience à cause de la douleur extrême.

Dans certains cas, les brûlures de cigarettes sont ajoutées à d'autres formes de torture, telles que des coups avec des matraques électriques, des brûlures, l'exposition prolongée au soleil brûlant, le gel, et être suspendu par les poignets.

La douleur physique n'est qu'un aspect de cette torture. La police et les gardes agressent parfois sexuellement les pratiquantes en leur brûlant les parties génitales. Cela peut aussi être accompagné de viols. Les pratiquantes prennent grand soin de garder leur pureté, ainsi l'agression sexuelle provoque une grande douleur mentale aussi bien que physique.

Les pratiquantes torturées

Les gardes ont violé à plusieurs reprises une pratiquante de 19 ans et lui ont brûlé les seins et les organes génitaux avec des cigarettes

Mme Xiao Yi (肖 亦), 19 ans, a été transportée à l'hôpital psychiatrique de Changzhi dans la province du Shanxi pour être davantage torturée. Les gardes l'ont violée 14 fois en trois nuits. Les gardes qui l'ont violée lui ont brûlé les mamelons, les seins et les organes génitaux avec des cigarettes, lui laissant de nombreuses traces de brûlures sur le corps.

Une femme de la section moyenne a été brûlée avec 100 cigarettes

Il faut deux à trois cigarettes pour faire un trou dans la peau d'une personne. Alors qu'ils interrogeaient Mme Zhu Lianshen (朱连申) à un poste de police le 15 mai 2002, Xu Shaobin (徐少彬) et d'autres agents lui ont fait plus de 40 trous de brûlures au niveau de la taille avec plus de 100 cigarettes.

Mme Zhu Lin (朱 琳) a également été torturée par Xu à nouveau en juillet 2003. Au Centre de détention du comté de Nong, Xu lui a couvert le corps de brûlures de cigarettes, des seins à son bas-ventre, lui laissant de nombreux trous dans la peau.

    Reconstitution de torture : brûler le dos avec des cigarettes

Des cigarettes allumées plongées dans de la poudre de piment enfoncées dans le nez

Quand Mme Zhao Yuhong a été arrêtée en 2002, le personnel du Bureau 610 de Zhaoyuan l'a ligotée à une chaise en métal pour interrogatoire. Ils ont ensuite utilisé la torture de la cigarette d'une autre façon. Après avoir plongé une cigarette allumée dans de la poudre de piment, ils lui ont enfoncée dans le nez, provoquant des brûlures douloureuses. La torture causée à Mme Zhao lui a provoqué un effondrement mental. Elle n'a plus été en mesure de parler pendant plus d'un an et n'a pas pu dormir pendant plusieurs années.

Brûler jusqu'à faire un trou à travers le lobe de l'oreille

Au camp de travaux forcés de Changlinzi, alors qu'une pratiquant était pendue au-dessus du sol, les gardes lui ont brûlé le visage avec des cigarettes allumées, lui faisant plusieurs grands trous dans la peau. Ils ont brûlé le lobe de son oreille jusqu'à percer complètement un trou.

Tortures de cigarette utilisées sur les pratiquants

Les ongles tombent une fois que les doigts sont brûlés

Quatre gardes au camp de travaux forcés de Suihua dans le Heilongjiang ont torturé M. Peng Shucha en lui brûlant les doigts avec des cigarettes. Tous ses ongles sont devenus noirs et sont tombés.

Reconstitution de torture : brûler les mains

Brûlures de cigarette entre les doigts

Un autre exemple de cette atrocité au camp de travaux forcés de Suihua a été réalisée par le gardien Fan Xiaodong, qui a inséré une cigarette allumée entre l'annulaire et le petit doigt de la main droite de M. Miao Xinglong. Comme la braise de la cigarette diminuait, Fan a soufflé dessus et l'a placée en arrière dans la même position. Fan a répété cela trois fois, en particulier aux endroits où les mains de M. Miao avaient des cloques du travail forcé. L'odeur de la chair brûlée flottait dans l'air.

Des cigarettes et une bougie allumée pour brûler le dos

M. Zhang Zhikui (张致奎) a évoqué la torture qu'il a subie le 1er octobre 2001, à un poste de police. « Les gardiens m'ont attaché à un banc du tigre, et ont piqué tout mon corps de cigarettes allumées. J'ai perdu connaissance à plusieurs reprises à cause de la douleur. Ils m'ont versé de l'eau froide dessus pour me garder éveillé. Ils ont mis une bougie allumée sur mon dos, ils ont laissé ensuite la cire chaude fondue couler sur mon dos. Je ne pouvais pas arrêter de trembler à cause de la douleur. »

Reconstitution de torture : brûler les bras et les pieds

Ampoules aux lèvres suite à des brûlures de cigarettes

Sun Guijie, l'ancien vice-président du comté de Laishui, province du Hebei, a activement participé à la persécution du Falun Gong. Après que le pratiquant local M. Xia Hongmin ait été arrêté le 7 avril 2000, Sun lui a personnellement brûlé les lèvres avec une cigarette. Mr. Xia a crié de façon pitoyable. Il a lutté alors que plusieurs personnes le maintenaient vers le bas. Sun a continué à lui brûler les lèvre deux fois de plus.

M. Xia s'est rappelé. « Trois grosses ampoules se sont formées sur ma lèvre. En raison de la douleur, j'ai beaucoup transpiré et j'étais frigorifié à l'intérieur. »

Cigarettes brûlant les paumes

Au camp de travaux forcés de Shuangkou à Tianjin, les gardiens ont forcé M. Li Liang à lever les mains, les paumes vers le haut. Ils ont ensuite mis des cigarettes allumées sur ses paumes jusqu'à ce quelles soient complètement brûlées. Ses mains se sont infectées, et l'odeur de la chair brûlée a imprégné toute la pièce.

Traduit de l'anglais en Suisse