Présenté lors d'une récente conférence de partage d'expériences à Taïwan
(Minghui.org) De plus en plus de pratiquants de Falun Gong âgés du canton de Miaoli, Taïwan, prennent des cours d'informatique pour les aider à clarifier la vérité sur internet.
Le jour où je devais aller en classe, j'ai fait l'expérience d'un sévère karma de maladie. Quand j'ai dit à ma mère, qui est aussi une pratiquante, que je me sentais trop malade pour aller en cours, elle a dit : « Tu dois y aller. Plus la perversité interfère, plus nos projets de clarification de la vérité en ligne sont importants ! »
J'étais reconnaissante envers le Maître d'avoir arrangé ce test pour moi et pour les encouragements de ma mère. Si je n'étais pas allée en cours, je n'aurais pas été capable d'apporter le support technique à mes compagnons de pratique quand ils en avaient besoin.
De part mon investissement dans différents projets de Dafa en ligne, j'ai découvert de nombreux attachements cachés.
Mon approche initiale pour aider les gens à quitter le Parti communiste chinois (PCC) était d'abord de me faire amie de la personne avec qui je parlais en ligne, puis de leur expliquer les faits. Je le faisais de cette façon parce que j'avais peur que si je parlais trop vite de quitter le parti, je pourrais les effrayer.
Cela signifie que je passais beaucoup de temps à discuter avec les gens pour expliquer le Falun Gong, la persécution, et pourquoi ils devaient quitter le PCC. Quand j'ai finalement avancé le sujet de quitter le PCC, ils terminaient souvent l'appel abruptement. Quand cela arrivait, je me sentais désespérée et blessée, avec des émotions négatives me traversant l'esprit.
Cependant, plus je regardais à l'intérieur, plus je devenais consciente de mon attachement fondamental : la peur d'être mal comprise. C'est exactement pourquoi je clarifiais les fait avec tant de sentimentalité humaine ; j'essayais de compenser cette peur intérieure omniprésente.
À travers l'étude du Fa, j'en suis venue à réaliser que la sentimentalité est extrêmement peu fiable et que je devais saisir le moment pour clarifier les faits avec sagesse et pensées droites. C'est la perversité qui est effrayée d'être exposée, non les disciples de Dafa ! Alors j'ai commencé à mener les conversations que j'avais avec les gens au lieu d'être menée par elles.
À cause de mon attachement à l'aisance et au confort, j'ai souvent appelé les gens sur ma liste de téléphone en disant : « Bonjour. J'ai quelque chose de très important à vous dire, mais attendons mon prochain appel pour en parler. » Quelques semaines plus tard, mon compte d'appel a été bloqué.
Cependant, les désastres naturels ont abondé en Chine, et peut-être que les gens avec qui je parlais avaient cette seule occasion pour être sauvé ; mais à cause de mes attachements, ils ont manqué l'opportunité. En regardant en arrière, j'ai réalisé que j'aurais dû considérer chaque personne sur ma liste de téléphone comme ma responsabilité unique de les sauver. Si j'avais vu les choses de cette façon, je n'aurais pas traité ces appels en Chine autant à la légère.
Une fois, j'ai aidé un pratiquant avec un problème compliqué d'ordinateur. Au lieu de me remercier, il a dit au pratiquant à côté de moi : « Je ne lui fais pas confiance quand au diagnostic du problème. » À ce moment-là, je me sentais inquiète, désespérée et furieuse.
J'ai tout de suite regardé à l'intérieur et j'ai réalisé que j'avais toujours été attachée à être aussi diligente que capable, ce qui, bien sûr, est un fort attachement à la réputation et au gain personnel.
J'ai aussi réalisé que faire du travail de Dafa avec un coeur pur est la seule façon que je puisse aider le Maître à sauver les êtres. Ce sont mes attachement profondément enracinés qui m'ont empêchée d'avoir le coeur à valider le Fa au lieu de moi-même.
Quand j'ai commencé à clarifier les faits au début, j'ai remarqué que plus je parlais à un grand nombre de personnes, plus je devenais en colère et belliqueuse. Avant d'obtenir le Fa, j'étais souvent énervée et impatiente. C'est seulement après avoir pratiqué Dafa que j'ai réalisé que ces émotions négatives avaient été acquises après la naissance, et qu'ainsi, elles n'avaient rien à faire avec mon vrai moi.
Même si je savais que je devais éliminer ces émotions, je ne pouvais toujours pas tolérer les gens qui étaient difficiles avec moi en ligne. J'ai échoué plusieurs fois à voir ces incidents comme des opportunités pour éliminer ma nature de démon. C'est seulement après un long moment que j'ai été capable d'utiliser la raison et la logique pour contrôler mon mauvais caractère.
Une fois, j'ai clarifié les faits à un jeune homme qui a dit : « Je veux quitter le PCC, mais que me donnez-vous en retour ? » J'ai pensé : « Je vous sauve et vous osez faire un compromis avec moi ! » J'ai rapidement éliminé ces mauvaises pensées de mon esprit et je lui ai demandé : « Pourquoi un homme qui se noie mettrait-il des conditions à la personne qui le sauve ? » Le jeune homme n'avait pas de réponse et a finalement quitté le parti.
Après l'appel, j'ai réalisé que clarifier la vérité n'avait rien à voir avec être un bon parleur, ni n'avait à voir avec le gain ou la perte. Mais il s'agissait d'avoir un coeur de bonté et de compassion en permanence.
J'ai tendance à clarifié la vérité de façon sélective, en choisissant seulement des personnes gentilles et bien éduquées. Bien sûr, ce point de vue est faux, parce que c'est basé sur la sentimentalité humaine, qui est un trait de caractère pas du tout fiable Par exemple, j'ai parlé à des personnes qui avaient l'air dur et qui finalement ont quitté le PCC, tandis que des personnes gentilles, discrètes, se sont moquées de mes tentatives pour les sauver.
Le Maître a dit :
« Pour ce qui est de sauver les êtres et clarifier la vérité, beaucoup de personnes ne l'ont pas fait en profondeur. Après avoir dit deux phrases, elles pensent : « Que tu écoutes ou non, fais ce que tu veux. Si tu ne veux pas écouter, tant pis ! » et elles vont trouver une autre personne. Quelle que soit la chose que vous faites, il faut la faire jusqu'au bout si vous l'avez commencée et bien la faire, si vous voulez sauver une personne, alors il faut la sauver. Quand vous avez quelqu'un face à vous, il ne faut pas faire de choix, vous avez tort si vous faites un choix lorsqu'il s'agit de sauver les gens. Vous devez sauver tous ceux que vous rencontrez, quelle que soit leur identité, leur classe sociale, qu'ils soient présidents ou mendiants. Aux yeux des divinités, toutes les vies sont égales. Les classes sociales sont une distinction faite par la société humaine. »
(« Qu'est-ce qu'un disciple de Dafa ? »)
Maintenant je le vois comme ma responsabilité de sauver tous ceux avec qui je rentre en contact, y compris qui que ce soit que je rencontre en ligne.
Traduit de l'anglais en Belgique
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