(Minghui.org) « Maman, je suis de retour ! » La jeune fille de 15 ans a ouvert la porte de sa maison après l'école le 23 septembre 2014, seulement pour voir que sa mère a disparu et leur maison est en désordre. Les articles relatifs au Falun Gong et leur ordinateur ont disparu. Elle a pleuré : « Maman a été de nouveau arrêtée ! »

Une famille jadis heureuse

C'était la deuxième arrestation de Mme Liu Xinying (刘新颖) depuis que son mari M. Qu Hui est décédé le 19 février 2014. M. Qu est devenu paralysé après avoir été longtemps électrocuté avec des matraques électriques dans le camp de travaux forcés de Dalian en 2001. Il est resté alité pendant 13 ans et Mme Liu lui a fourni des soins considérables.

Le 21 mars 2014, peu de temps après la mort de M. Qu, la police a arrêté illégalement Mme Liu. Le centre de détention a refusé son admission en raison de son état de faiblesse physique. La police a dû la libérer.

Elle a raté l'examen de santé après la dernière arrestation en septembre. Cependant, la police l'a gardée cette fois à l'hôpital 210 de Dalian. La Cour de Zhongshan a rapidement organisé un procès pour le 29 septembre, six jours seulement après l'arrestation.

La fille de Mme Liu et son vieux père se sont vus refuser l'admission pour assister au procès. Le tribunal a déclaré qu'ils étaient soit trop vieux ou trop jeune. Sa belle-sœur a été le seul membre de la famille admis dans la salle d'audience.

Selon sa belle-sœur, Mme Liu a été amenée dans la salle d'audience par la police, les mains et les pieds menottés. Elle semblait très faible. Elle n'a pas parlé, sauf pour sa déclaration finale. Elle a partagé tous les bienfaits qu'elle et son mari éprouvaient à pratiquer le Falun Gong, la paralysie de son mari à cause de la torture et sa mort récente, et les difficultés que la famille a rencontrées au cours des 13 dernières années.

Avant les deux arrestations en 2014, Mme Liu a été arrêtée le 21 juin 2013 pour avoir escorté des avocats de Pékin à Dalian pour défendre les pratiquants de Falun Gong qui ont été inculpés pour avoir installé des antennes paraboliques pour émettre des programmes non censurés de télévision chinoises vers l'étranger. Elle a eu deux crises cardiaques lorsqu'elle a été interrogée par la police. La police l'a libérée, mais a continué de la surveiller. Elle a même été harcelée à l'enterrement de son mari en février.

Après avoir condamné les onze pratiquants impliqués dans l'affaire plus tôt cette année, le tribunal s'est tourné vers elle et a tenté de l'emprisonner.

Le procureur n'a pas fourni de preuves suffisantes pour accuser Mme Liu, car le seul élément de preuve présenté était qu'elle avait installé des antennes paraboliques à la maison pour recevoir des programmes non censurés.

Le juge a ajourné le procès rapidement, sans donner de verdict. Mme Liu a été ramenée au centre de détention de Yaojia où elle est détenue.

Traduit de l'anglais au Canada