(Minghui.org) Suite de la 2e partie
9. Poèmes Taoïstes
Lü Dongbin, un érudit taoïste et poète chinois de la Dynastie Tang, l’un des Huit Immortels dans l'histoire de la culture chinoise, a écrit un poème intitulé « Avertissement au monde », dans lequel il déclare : « Une beauté de 16 ans a un corps tendre. L'épée à sa taille est pour tuer les hommes entichés. Bien que vous ne voyiez pas une tête être coupée, secrètement, elle épuise votre moelle. »
Le Maître de Lü Dongbin, Zhongli Quan, a écrit un poème très connu : « Abandonne la lubricité. » Il y dit : « Une fille du voisinage est belle et regarde les gens avec amour. Un homme bien élevé tombe dans le piège. Il pense que ce n’est pas un crime grave. Mais le ciel l’a enregistré et la punition sera appliquée. La bonne fortune gagnée par ses ancêtres et durant ses vies précédentes sera réduite. Son espérance de vie raccourcie. La malchance sera sur ses descendants des générations suivantes. Sa punition sera d’être un animal dans sa vie suivante.
« Quand je vois cela, je pleure. Je soupire quand je remarque des hommes attirés par des femmes séduisantes. Je veux avertir les gens. Évitez les comportements lascifs avant qu’il ne soit trop tard.
« Si elle n’est pas mariée à vous, n’allez pas avec elle dans sa chambre. Elle tente de vous appâter pour que vous couchiez avec elle. Vous ne devriez pas avoir de relation proche avec elle. Si vous ne pouvez pas vous contrôler, rappelez-vous simplement que cela vous conduira en enfer. Si votre désir est trop fort, rappelez-vous simplement que cette erreur vous tuera.
« Quand je pense à cela, j’en frissonne, et je suis vidé de tout désirs. Quand je n’ai pas de désir, tous les dieux et fantômes m’admirent. »
10. Le Soûtra Bouddhiste
« Le Soûtra aux Quarante-deux chapitres » est connu pour être le tout premier Soûtra bouddhiste à avoir été traduit en chinois. La légende dit que l’Empereur Mingdi de la Dynastie Han envoya ses émissaires en Inde pour ramener le Soûtra sur le dos d’un cheval blanc. L’Empereur Mingdi construisit alors le premier temple bouddhiste en Chine - Le Temple du Cheval blanc - dans la ville de Luoyang.
Un des chapitres dans le Soûtra dit : « Bouddha a dit : Prenez garde de regarder les femmes ! Prenez garde de parler aux femmes ! Si vous parlez avec une, vous devez avoir un cœur pur et des pensées honorables. Je suis un chaman, ayant à vivre dans ce monde impur. Mais puissé-je être comme un lotus, lequel fleurit pur et propre, bien qu'étant dans la boue. »
« Si elle est vieille, considère-la comme ta mère. Si elle est plus âgée que toi, considère-la comme ta grande sœur. Si elle est plus jeune, considère-la comme une jeune sœur. Si elle est une enfant, traite-la comme ton enfant. Sois compatissant et pense à les sauver. Bannis toutes pensées perverses. »
11. N'abandonne jamais une femme qui a enduré les épreuves avec toi
Song Hong était un haut fonctionnaire de la Dynastie Han. Il était très honnête et consciencieux. Il eut une fois un entretien avec l’Empereur Guangwu. Ils s'assirent dehors à côté d’un nouveau paravent sur lequel étaient peintes de jolies femmes.
L’empereur tourna la tête à plusieurs reprises pour regarder les beautés sur le paravent. Song Hong cita Confucius : « Je n’ai jamais vu quelqu’un aimer autant la vertu qu'il aime la beauté d’une femme. »
L’empereur ordonna aussitôt que le paravent soit déplacé. Puis il sourit et dit à Song Hong : « J’emprunte le bon chemin, n’est-ce pas ? » Song Hong répondit : « Ma satisfaction est grande de voir votre majesté rechercher la vertu. »
Après que la Princesse Huyang, la sœur de l’empereur, eut perdu son mari, l’empereur bavardait avec elle à propos des fonctionnaires. La princesse dit : « Personne ne peut se comparer à Song Hong en vertu, en apparence ou en personnalité. »
L’empereur invita Song Hong et fit en sorte que la princesse s’asseye derrière un paravent. L’empereur dit à Song Hong : « J’ai entendu dire que quand quelqu’un est promu, il change d’amis, et que quand il devient riche il change de femme. Est-ce vrai ? »
Song Hong répondit : « J’ai entendu dire qu’un ami du temps où les choses étaient difficiles ne peut pas être oublié, et qu'une femme qui a partagé les épreuves avec son mari ne doit jamais être rejetée. »
L’empereur se tourna vers la princesse et dit : « Eh bien, ça ne marchera pas. »
(À suivre)
Traduit de l'anglais en Europe
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