(Minghui.org) (Suite de la 4e partie)
18. Un manque de ténacité transforme des petits tracas en problème majeur
Certains pratiquants n'ont pas eu à faire face à des difficultés graves et quand aux tribulations, leur seuil de tolérance est bas. Comprendre les principes du Fa en traversant des problèmes n'est pas facile pour eux et ils ont bien du mal à atteindre le niveau de « il prend les souffrances pour une joie ». (« État d’esprit » dans Principes essentiels pour un avancement diligent)
Dans le Zhuan Falun, le Maître a donné la définition du xinxing :
« Qu’est-ce que le xinxing ? Le xinxing comprend le De (le De étant une sorte de matière) ; il comprend Ren ; il comprend le sens de l’éveil ; il comprend le renoncement – renoncer à tous les désirs et attachements des gens ordinaires ; il faut encore être capable d’affronter les épreuves, etc., il comprend beaucoup de choses dans de nombreux domaines. »
Tous les pratiquants ont lu ce paragraphe de nombreux fois, mais ils sont nombreux à ne pas se souvenir qu'endurer des tribulations est un élément clé du xinxing.
J'ai vu une pratiquante qui souffrait du karma de maladie. D'autres pratiquants dans des conditions similaires n'étaient pas du tout dérangés, ils enduraient la douleur, étudiaient le Fa et faisaient les exercices comme d'habitude. Leurs symptômes s'arrêtaient en quelques jours. Mais pour cette pratiquante, le karma de maladie était toute une affaire. Elle a été alitée pendant deux semaines et elle ne pouvait qu'écouter les conférences du Maître parce qu'elle ne pouvait pas lire le livre. De plus, en écoutant les conférences elle était souvent distraite.
Elle était finalement guérie deux semaines plus tard. Elle avait remboursé le karma, mais n'avait pas élevé le niveau de son xinxing. En fait, elle s'était encore éloigné de l'état de « il prend les souffrances pour une joie » et se plaignait de ses souffrances les décrivant comme une interférence ou de la persécution, mais pas comme une occasion de gagner de la vertu majestueuse. Comme elle n'avait pas passé le test de xinxing, les tribulations sont revenues. Pour finir, une petit quantité de perturbation s'est transformé en un gros problème.
Certaines personnes endurent la tribulation passivement mais ne réussissent pas à élever leur xinxing. Leurs pratiques appartiennent aux petites voies mondaines et n'ont rien à voir avec la cultivation de Dafa, qui transforme notre cœur directement. Une pratiquante s'est plainte de ses souffrances et elle n'était même pas au niveau des petites voies mondaines. Incapable de gagner une compréhension plus approfondie du Fa, elle est restée au niveau des perceptions pendant longtemps.
19. Trop gâter ses enfants invite le karma des maladies
De nombreux autres pratiquants (et de non-pratiquants) ont gâté leurs enfants, et certains ont ruiné ces jeunes disciples.
Une pratiquante dans la cinquantaine est décédée récemment. Le Maître m'a donné la possibilité de voir les excuses dont les forces anciennes se sont servies pour la tuer. Parmi les raisons, il y avait « gâter un jeune disciple avec amour ».
Un pratiquant qui connaissait bien son cas m'a raconté son histoire. Bien que j'aie découvert que ses problèmes sont les mêmes que pour beaucoup d'autres, c'est son histoire que je vais raconter :
Sa fille avait une bonne qualité innée et il était prévu qu'elle cultiverait Dafa et atteindrait son propre fruit juste. Quand cette fille était petite, elle a suivi sa mère à la Place Tiananmen pour faire appel pour le droit de pratiquer le Falun Gong. Cette mère venait d'un milieu très modeste et elle avait souffert de tribulations sévères. Mais elle essayait de son mieux de protéger sa fille contre de telles tribulations. Il semblerait que cette mère avait une mauvaise compréhension de l'enseignement suivant dans le Zhuan Falun :
« Il faut bien traiter tout le monde, ses parents comme ses enfants, il faut penser aux autres en toute occasion ». (Sixième leçon du Zhuan Falun)
Elle s'est dit en elle-même : « Je vais m'assurer que ma fille ne souffre pas des tribulations ni qu'on la tyrannise. Ce sera bien pour elle. Je veillerai à ce qu'elle ait tout ce dont elle aura besoin dans tous les domaines et à satisfaire ses désirs Je vivrai chichement afin que la vie de ma fille ne soit en aucune façon affectée négativement. »
En fait, l'état d'esprit de la mère était au niveau le plus bas, même pour une personne ordinaire... gâter avec de l'amour. Les gens disaient autrefois « Gâter c'est tuer ». Vu de niveaux élevés, la pratiquante avait confondu le bien et le mal. La fille était capable de réciter les poèmes du Maître dans Hong Yin. Par exemple, « Prendre la souffrance comme de la joie » (« Faire souffrir son cœur et sa volonté »). Mais elle ne s'est pas conduite elle-même selon ce même principe.
Le Maître a dit : « …Vous ne pouvez pas simplement agir comme bon vous semble. » (Huitième leçon, Zhuan Falun). Mais avec la permissivité de sa mère, la fille faisait tout ce qu'elle voulait et elle est devenu très obstinée. En grandissant, elle ressemblait moins à une personne qui cultive. Comme petite fille, elle pouvait réciter des poèmes de Hong Yin, mais elle se laissait aller à manger des choses extravagantes et faire des jeux. Elle était paresseuse et recherchait le confort. Une fois devenue une adulte, elle a cessé de cultiver.
Le Maître a dit aussi :
« Si vous endurez trop d'épreuves, vous ne parviendrez plus à cultiver. » (Deuxième leçon, Zhuan Falun)
Aux yeux des autres pratiquants, des petits tracas et un peu de karma n'étaient rien. Mais pour cette fille c'était trop à endurer. Comment cultiver et pratiquer alors ? Sa mère est décédée à cause du karma de maladie, et pour la fille c'est devenue une expérience traumatisante. Il est maintenant très difficile pour cette fille de retourner dans Dafa au cours de cette vie. Dans sa prochaine vie, le Fa aura déjà rectifié le monde humain, et l'environnement difficile n'existera plus. Ce sera encore plus difficile pour elle de cultiver et de retourner à son origine.
C'est ainsi qu'un être qui avait la capacité pour devenir un éveillé, avec une grande qualité innée, a été ruiné dans ce monde. Ceci est un péché énorme, qui est en réalité pareil que de détruire un compagnon de pratique. Mais la mère semblait avoir utilisé « l'amour » pour créer ce dégât. Mais en y regardant d'un niveau plus haut, son approche était-elle enracinée dans une véritable bienveillance ?
Certains jeunes disciples sont diligents quand ils sont petits. Mais en grandissant, ils perdent parfois leur intérêt pour la pratique. D'autres pratiquent encore Dafa à l'occasion. Tandis que d'autres encore arrêtent complètement. Ils deviennent alors les victimes des conceptions polluées d'autres pratiquants. Ce phénomène est particulièrement vrai pour les enfants dans les familles aisées.
Certains pratiquants de la cinquantaine et encore plus âgés nient le fait qu'ils gâtent leurs enfants et petits-enfants. Leur compréhension du Fa reste au niveau humain, et ils comparent leur xinxing en se servant des critères des personnes ordinaires. Ils peuvent passer beaucoup de temps à lire les livres et à faire les exercices, mais néanmoins ils n'arrivent pas à améliorer leurs compréhensions du Fa ni à élever leur xinxing. Il en résulte que leur karma de maladie peut continuer pendant des années.
De plus, ils échouent souvent à donner un bon environnement de cultivation aux petits disciples. Et ils ont des moments très difficiles avec leur karma de maladie. Il nous faut tous changer ces habitudes de pensées conventionnelles. Cultiver, c'est se changer soi-même.
20. L'incapacité à éliminer des désirs de longue date, accentue le karma de maladie.
Dans la cultivation, l'attachement à la luxure est une tribulation importante à passer. De nombreux pratiquants en ont parlé, et on ne va pas le répéter ici. Mais il y a bien d'autres aspects à l'attachement au désir.
Le Maître a parlé dans le Zhuan Falun de « renoncer à tous les désirs et attachements des gens ordinaires » (Première leçon). Beaucoup de pratiquants âgés ont lu ceci, mais ils ont encore du mal à chercher à l'intérieur.
Le désir de manger des mets délicieux, de n'entendre que des compliments, de regarder des spectacle que les gens ordinaire aiment, de désirer fortement des objets et le confort grâce à l'argent, etc., sont les attachements au désir des gens ordinaires. Chez certains pratiquants ces choses sont devenues si habituelles, au point d'être des attachements imperceptibles et des aspirations profondément enracinées pour avoir une vie confortable.
En fait, de tels pratiquants devraient bien rendre visite à ceux qui sont inébranlable pour voir s'ils peuvent endurer et cultiver dans cet environnement. Le Maître a dit : « … ça n'a pas d'importance si vous l'avez ou pas, vous avez passé le test ». (« Enseignements du Fa dans les conférences aux États-Unis »)
Est-ce réalisable ? Dans un environnement de pratiquant plus aisé, peut-on éviter de ressentir de la jalousie ? Dans un environnement de pratiquant pauvre, est-on capable de continuer de pratiquer sans avoir des sentiments d'injustice ? Peut-on continuer à cultiver avec diligence et avec un sentiment de contentement ? Ce serait étonnant que vous puissiez le faire, parce qu'alors on aurait passé la tribulation de l'attachement aux biens matériels et au plaisir des personnes ordinaires.
Mais en fait, abandonner de tels émotions n'est pas réalisable pour de nombreux pratiquants. Dès que leur niveau de vie baissent, ils sont incapables de gérer leur désir de manger des mets délicieux. Leurs autres désirs font bientôt surface et leur incapacité à se soustraire de leurs vies confortables émerge.
Voici un exemple typique : À l'origine il y avait un pratiquant capable d'endurer beaucoup de difficulté et il avait cultivé jusqu'au niveau de « corps de blanc laiteux ». (Huitième leçon, Zhuan Falun) Par la suite, ses conditions de vie se sont améliorés et la pression sur lui a diminué. C'est ainsi que son désir d'avoir une vie confortable a commencé et en même temps sont venus plusieurs attachements. Avec tout ça, son caractère a succombé. Il est maintenant incapable de supporter la moindre souffrance et son corps est même devenu sombre à cause du karma et de la maladie. Pour cette raison il a perdu sa foi dans la cultivation.
21.Ne pas réussir à former un seul corps prolonge le karma de maladie
Certains pratiquants choisissent de cultiver à l'intérieur d'un petit cercle de pratiquants aux idées similaires, laissant de côté d'autres activités du groupe local. Ce genre de pratiquants souffrent de karma de maladie de longue durée et refuse de rencontrer d'autres pratiquants pour échanger leurs expériences. Ces pratiquants se sont séparés du reste du corps des pratiquants. Plus ils persistent dans la séparation, plus c'est difficile pour eux de dépasser ces tribulations qui se manifestent dans des épisodes de maladies à répétions. Il n'y a pas d'élévation dans leur compréhension des principes du Fa et pas de changement dans leur caractère. Donc, la cause de leurs tribulations demeure.
Il y a des pratiquants qui découvrent leurs défaut en lisant les articles de témoignage d'expérience sur le site Minghui. Mais ils ne perçoivent que de petites failles dans leurs actes et leurs défaut de caractère au niveau superficiel. Si nous pouvions nous immerger dans ces articles (et nous imaginer dans ces situations) nous pourrions détecter nos défauts profondément ancrés en nous et travailler à les éliminer.
Lire des articles de partages d'expériences de cette façon nous donne la capacité pour vivre la même tribulation, apprendre de la leçon en question, et éliminer des attachements qui n'avaient pas encore été détectés. Comme cela, on peut s'élever rapidement.
Pour des pratiquants qui ont l'impression de ne pas s'éveiller, je suggère qu'ils essaient de faire comme ces pratiquants diligents qui partagent leurs expériences sur Minghui. Une telle approche ne devrait pas être perçue comme « chercher délibérément des tribulations » ou chercher quelqu'un à imiter. Le fait de « Comparer l'étude, comparer la cultivation » (« Cultiver réellement » dans Hong Yin), on peut découvrir son incapacité à endurer la souffrance de cette tribulation, qui peut ensuite exposer de nombreux attachements. Arrivé à ce point, on doit suivre l'enseignement du Maître : «C’est difficile à endurer, mais on peut l’endurer, c’est difficile à faire, mais on peut le faire». (Neuvième leçon, Zhuan Falun)
Essayez de votre mieux et vous y arriverez. D'abord, votre capacité à endurer des tribulations augmentera. Deuxièmement, votre caractère s’élèvera, ainsi que votre compréhension des principes du Fa. Le résultat sera des percées dans votre cultivation et une élévation graduelle de niveaux.
En s'aidant mutuellement dans l'élévation, nous devrions être attentif aux autres au lieu de nous mépriser les uns les autres. Traiter autrui avec mépris est pareil que nous mépriser nous-mêmes, parce que nous faisons tous partie d'un tout. Il nous faut avoir une acceptation large des autres, et les traiter comme s'ils appartiennent a notre propre monde, nous faisons tous partie des mondes les uns des autres. Ceci est la structure de l'univers, et les compagnons de pratique sont tout comme la main droite les uns des autres. Si tous avaient ces pensées, les forces anciennes auraient déjà battu en retraite. Toute conception qui empêche les pratiquants de former un seul corps deviendra une faille dont les forces anciennes se servent pour augmenter en flèche la persécution.
Si seulement nous les pratiquants de Dafa pouvions atteindre l'état décrit par le Maître dans le Zhuan Falun :
« ...Plus de dix mille méridiens se relieront en un seul bloc jusqu’à former un état sans méridien ni point d’acupuncture, tout le corps sera relié en un seul bloc... » (Huitième leçon, Zhuan Falun)
En coopérant ensemble en un seul corps, il n'y aura plus de failles dont la perversité pourra prendre avantage et la persécution disparaîtra. Mais atteindre ceci nécessite que tous travaillent ensemble tout en renonçant à l’égoïsme et à des pensées et désirs personnels.
Pour ce qui concerne les pratiquants souffrant de karma de maladie chronique, certains ont divers facteurs derrière leur état. Mais d'autres ont des défaillances sérieuses, comme celles mentionnés plus haut et ils se trouvent dans des conditions périlleuses. Si ces pratiquants ne prennent pas les actions nécessaires pour s'ouvrir, reconnaître ces failles et les corriger, les efforts des compagnons de pratique pourraient être fait en vain.
Dans « La grâce entre Maître et disciples » de Hong Yin II, le Maître a enseigné :
« Si les disciples sont emplis de pensées droites
Le Maître a le pouvoir de changer la décision du Ciel »
En reconnaissant vraiment ceci dans nos cœurs et dans nos actes, nous serons à même de dépasser des tribulations graves.
Un tel karma de maladie est en fait le résultat de notre incapacité à éliminer des tribulations précédentes, et dans notre incapacité à passer ces tribulations. Avec le temps, ces tribulations s'accumulent pour devenir des épreuves majeures de vie et de mort. Une telle leçon peut servir à d'autres pratiquants.
Ceci est ma compréhension personnelle. Veuillez corriger toute erreur.
(Fin)
Traduit de l'anglais en France
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