(Minghui.org) « Frappe-la à l'aine, sur les organes génitaux et sur les seins ! Arrache-lui les poils pubiens ! Ça va tant que tu ne laisses pas de marque visible de blessures. »

Tel était l'ordre aboyé aux détenues de la prison pour femmes de la province du Shandong. Ces mauvais traitements étaient destinés à la pratiquante Mme Cui Ling (崔玲) du district de Shinan dans la ville de Qingdao.

Environ 800 kilomètres plus au nord, une scène similaire s'est déroulée au centre de lavage de cerveau de Pékin, officiellement appelé « Centre de formation juridique de Pékin ». M. Cui Xiangjun (崔湘君) a aussi été durement frappé à plusieurs reprises sur le dessus de la jambe.

Un agent de police qui a vu les grands hématomes sur les cuisses de M. Cui a écrit dans son témoignage pour Minghui : « Frapper [la victime] à l'aine et à l'intérieur de la cuisse provoque une douleur insoutenable. Cela ne tuera pas la personne, mais provoque une douleur immense. »

Infliger des blessures sur le dessus de la jambe des pratiquants et en particulier à l'intérieur de la cuisse et à l'aine, est l'une des nombreuses méthodes de torture utilisées par le Parti communiste chinois (PCC) dans ses tentatives de forcer des citoyens respectueux de la loi à abandonner leur foi dans le Falun Gong.

Les malfaiteurs – gardes et détenus confondus – utilisent leurs mains, leurs pieds ou des objets pour infliger de la souffrance. Les techniques communément utilisées comprennent pincer, tordre et tirer les muscles des cuisses ; donner des coups de poing et des coups de pied et piétiner les cuisses ; frapper ou creuser les cuisses avec des objets ; et forcer les pratiquants à garder leurs jambes dans des positions douloureuses.

Frapper ou creuser les cuisses avec des objets

Mme Liu Xiufang (刘秀芳), une pratiquante de Jiamusi, province du Heilongjiang, a été torturée de cette façon au cours de sa détention. Un policier nommé Cui a utilisé une planche de bambou longue d'un mètre et large de 2,5 cm pour la frapper plus de 30 fois. Ses hanches et ses cuisses étaient couvertes d'hématomes pourpre foncé et de poches de sang.

En Chine, les gardiens de prison ont un tube spécial en plastique blanc rigide, de 2,5 centimètres de large, surnommé « petit dragon blanc ». Il est fréquemment utilisé pour torturer les pratiquants de Falun Gong. Le tube est coupé en biseau et utilisé pour creuser dans le corps de la victime.

Reconstitution de torture : « Petit dragon blanc »

En mars 2003, au camp de travaux forcés de Yinmahe à Jiutai, province du Jilin, un groupe de policiers, parmi lesquels Shi Chunfeng (史春峰), a attaché le pratiquant M. Huang Yaodong (黄跃东) à un lit.

Ils ont utilisé le « petit dragon blanc » pour creuser à l'intérieur de ses cuisses et de ses aisselles. Ils ont creusé quatre trous de la grosseur d'un poing, provoquant des fractures des côtes et une perforation de la poitrine. Ils ont aussi creusé deux trous dans l'intérieur des cuisses de M. Huang. Ensuite, ils ont versé du sel dans les trous et frotté les blessures avec une brosse à dents. Les policiers ont ensuite introduit une matraque électrique dans les deux trous et l'ont électrocuté.

Pincer, tordre ou tirer un coup sec sur les cuisses

Yin Guijuan (尹桂娟), capitaine d'une escadre féminine au camp de travaux forcés de Tumuji en Mongolie intérieure, a une habitude. Elle arrache souvent les habits d'une pratiquante et ordonne ensuite aux détenues de lui pincer l'intérieur des cuisses.

Le pratiquant Jin Chengquan (金成权) de la ville de Tumen, province du Jilin, a été arrêté et emmené à la prison du Jilin en février 2003. M. Jin a été traîné dans une pièce d'eau où il a été torturé plusieurs fois par jour.

Les gardes lui arrachaient aussi les vêtements sept à huit fois par jour, lui donnaient des chiquenaudes dans les testicules et lui pinçaient l'intérieur des cuisses. Ses jambes étaient couvertes de taches noires et de croûtes pourpres.

Le pratiquant Wang Jianzhong (王建忠) de Holingol, Mongolie intérieure, a été arrêté en janvier 2008 et emmené dans le second escadron du camp de travaux forcés de Tumuji. La même année en octobre, le garde Zhou Jianguo (周建国) a ordonné au détenu Zhang Xihai (张喜海) de torturer M. Wang.

Zhang Xihai a pincé l'intérieur des cuisses de M. Wang, provoquant le gonflement de ses jambes et des hématomes pourpre foncé. M. Wang ne pouvait plus s'accroupir pour utiliser les toilettes en raison des blessures.

La pratiquante Jia Shuying (贾淑英) du district de Jinshantun, Yinchun, province du Heilongjiang, a été arrêtée et emmenée à la prison pour femmes du Heilongjiang en 2003. Xiao Lin (肖林), directrice du département des enquêtes de la prison, lui a donné des coups de pieds et lui a fracturé les côtes.

Alors que les côtes de Mme Jia Shuying étaient fracturées, la détenue Wang Fengchun (王凤春) a pris la tête d'un groupe de prisonnières et a immobilisé Mme Jia au sol. Elles lui ont marché sur la tête alors qu'elle avait les mains tordues derrière le dos et le visage contre le sol. Elles lui ont ensuite pincé et tordu l'intérieur des cuisses.

La nuit, alors que Mme Jia était allée aux toilettes, elle a vu ses cuisses couvertes de bosses sombres et d'hématomes. À certains endroits, il y avait des trous en forme d'ongles dans ses cuisses.

En juin 2001, la pratiquante de Falun Gong Mme Zhao Suhuan (赵素环) de Shenyang a été placée en isolement au camp de travail de Masanjia, où elle a été soumise à des punitions corporelles et des assauts en règle. La garde Zhang Xiurong (张秀荣) a plongé ses ongles dans l'intérieur des cuisses de Mme Zhao à plusieurs reprises pendant trois jours.

Après que la peau de Mme Zhao ait été arrachée, Zhang Xiurong a ensuite donné des coups de pied avec ses chaussures très pointues dans les parties ulcérées de l'intérieur des cuisses de Mme Zhao. Mme Zhao a aussi été détenue dans une salle de bains et soumise à la privation de sommeil.

Le pratiquant Jiang Yunhong (蒋云宏), un ingénieur de la fabrique de compresseurs à air de Chengdu, a été arrêté et emmené au centre de lavage de cerveau de Xinjin à Chengdu le 22 juillet 2005. la même nuit, il a été menotté à un tabouret et privé de sommeil.

Deux ou trois jours plus tard, les gardes ont tiré, pincé et frappé les muscles des cuisses de M. Jiang. Ils ont donné des coups de poing sur ses jambes, les ont piétinées et se sont mis à genoux dessus.

Donner des coups de pieds et piétiner les cuisses

Mme Yue Chunhua (岳春华), âgée de 56 ans, du district de Shapingba à Chongqing, a été brutalement torturée au camp de travaux forcés pour femmes de Chongqing. Une après-midi de septembre 2011, la capitaine a ordonné à un groupe de détenues d'attacher Mme Yue et de l'immobiliser au sol.

Une détenue est montée sur le dos de Mme Yue et lui a plongé les coudes dans la colonne vertébrale. Les autres détenues ont donné des coups de pied et de poing et lui ont tiré les cheveux. Ensuite, elle l'ont relevée et l'ont remise debout. Les détenues lui ont écrasé les orteils au point de les faire saigner. Elles l'ont à nouveau poussée au sol et plusieurs détenues ont commencé à lui écraser l'intérieur des cuisses. La torture a duré pendant plusieurs heures.

La prison de Tilanqiao à Shanghai est connue pour deux formes de torture. L'une est de demander à un homme de plus de 90 kilos de sauter et d'écraser à plusieurs reprises les cuisses des pratiquants. Les jambes des victimes deviennent si gonflées qu'elles sont incapables de marcher ou de se tenir debout.

L'autre méthode de torture implique d'utiliser un bâton rigide d'un diamètre d'environ 2,5 centimètres pour frapper la cuisse juste au-dessus du genou. Quand cette partie est enflée, elle devient une cible encore plus facile à fouetter et frapper plus tard.

La pratiquante Jia Haiying (贾海英) de Holingol, Mongolie intérieure, a été envoyée au camp de travaux forcés quatre fois. Au camp de travaux forcés pour femmes de Hohhot, ses deux jambes sont presque devenues infirmes.

Un jour d'octobre 2006, la policière Li Dan (李丹) a emmené Mme Jia dans une pièce sombre. Ma Xiabin (马夏斌) a ordonné à Mme Jia de se tenir droite, mais elle ne pouvait pas en raison de toutes les blessures des précédentes tortures et elle est tombée par terre.

Sous les ordres de Ma Xiabin, six ou sept détenues ont emmené Mme Jia dans les toilettes. Elles l'ont forcée à s'asseoir sur un banc avec les jambes sur un autre tabouret. Les détenues ont poussé la tête le corps et les pieds de Mme Jia vers le bas. Certaines personnes ont piétiné les jambes de Mme Jia provoquant presque directement des fractures.

Forcer les pratiquants à faire le grand écart alors qu'ils sont enchaînés

Avec cette méthode de torture, les jambes de la personne sont brutalement écartées pour former une ligne droite, ce qui peut provoquer immédiatement la déchirure des ligaments et des muscles.

Le pratiquant Sun Jianzhong (孙建中) du district de Fengrun, Tangshan, a été répétitivement arrêté. En juin 2003, M. Sun a commencé une grève de la faim au centre de détention de Fengrun.

Yu Congrui (于从瑞), le directeur du centre de détention, a attaché les membres de M. Sun aux pieds du lit, avec les pieds enchaînés. La chaîne entre les fers a été tendue et attachée aux pieds du lit afin qu'il ne puisse pas bouger. Les prisonniers se sont relayés jour et nuit pour le surveiller et s'assurer qu'il ne s'endorme pas. Alors que M. Sun était immobilisé et impuissant, un détenu lui a frappé la jambe gauche, provoquant une fracture du fémur.

Après avoir été attaché de cette façon pendant 7 jours et sept nuits, le côté gauche du corps de M. Sun a perdu toute sensation. Un escarre purulent de la taille d'une paume s'est développé dans son dos. L'arrière de sa cuisse gauche présentait de grands hématomes pourpres. Cela a pris six mois pour que son côté gauche se rétablisse, mais même après cela, une protubérance était toujours visible sur son côté gauche.

Traduit de l'anglais en Belgique