(Minghui.org) Les deux histoires suivantes sont tirées de l'ancien livre chinois « Taiping Guangji », qui peut être traduit par « Grand Recueil de l’Ère de la Grande Paix » (太平广记). Le livre est une collection d’histoires compilées sous la dynastie Song par Li Fang et 11 autres personnes. Il a été pour la première fois publié en 978. Le livre est divisé en 500 volumes et constitue une collection de prés de 7000 histoires sélectionnées à partir de plus de 300 livres et romans, allant de la Dynastie Han jusqu’au début de la Dynastie Song.
Remplis d'humilité face à un acte noble , des envahisseurs se retirent
Xun Jubo, un homme d'honneur de l'antiquité, visitait un ami malade lorsqu'une armée étrangère envahit la ville.
Son ami dît : « Je suis à l'article de la mort, alors laisse moi je t'en prie et protège toi toi-même. »
Xun répondit : « J'ai fait un long voyage pour te voir. Ma conscience ne me laissera pas t'abandonner face au danger. C'est une chose qu'un ami ne fera jamais. »
Les envahisseurs pénétrèrent dans la ville et furent surpris d'y trouver Xun. Ils dirent : « Chacun dans cette ville a pris la fuite pour nous échapper. Qui es-tu donc ? Pourquoi as-tu osé rester ? »
Xu répondit : « Mon ami est proche de la mort. Comment pourrais-je le laisser ? Ne lui faites pas de mal je vous prie, je suis prêt à mourir à sa place. »
Stupéfaits par ces mots, les envahisseurs se dirent entre eux : « Nous sommes les fourbes qui avons envahi un pays de justes. »
Ils se retirèrent en silence et toute la ville fût sauvée.
À la fin de l'histoire, l'auteur de Taiping Guangji complimente Xun Jubo pour sa vertu dans un poème :
« La vie et la mort sont cruciales.
La Vertu prime sur tout.
Dieu bénit la bonté et punit la roublardise.
Jubo émut le cœur des envahisseurs, sauvant ainsi la ville.
Une action comme celle de Jubo, même les envahisseurs l'admirent. »
Un empereur admire des mots peu flatteurs
Le premier empereur de la Dynastie Qi du Nord, qui fût fondée par l'Empereur Wenxuan (550-559), invita tous ses officiers civils et militaires à une fête.
Ils burent et s'amusèrent, l'empereur encourageant chacun à bien boire et prendre du bon temps.
Husi Fengle, un officier militaire se mit à chanter « Ivre le matin, ivre le soir. Ivre jour après jour. Il n'y a pas de temps pour discuter des affaires de l'État. »
L'empereur entendit Husi Fengle et déclara : « La chanson de Fengle est peu flatteuse. Voici un homme bon. »
À la fin de l'histoire, l'auteur de Taiping Guangji complimente Husi pour son intégrité dans un poème :
« Doté d'un seigneur intègre et d'une cour vertueuse, le pays sera prospère.
Un homme bon ne flatte jamais.
Les mots de l'empereur sont simples et honnêtes.
Parmi les anciens rois, beaucoup étaient sages. »
Traduit de l'anglais en Europe
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