(Minghui.org) Cher Maître ! Chers compagnons de pratique !

J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998. Ici je souhaiterais partager mes expériences de cultivation.

Abandonner l'attachement à la vie et à la mort

Après avoir lu les conférences du Maître « Il ne s'agit pas de faire de la politique » et « Faire tourner la roue en direction de ce monde » en 2005, j'ai réalisé que nous devrions promouvoir les Neuf Commentaires sur le parti communiste. Mais j'ai considéré cela comme un simple travail et je n'ai pas regardé à l'intérieur.

J'ai été illégalement arrêtée après deux ans. Quand un policier m'a poussé la tête très fort vers le bas, le Maître m'a aidé à m'en sortir.

J'ai été incarcérée dans un centre de détention. Un proche m'a rendu visite avec son fils. Il a dit à un compagnon de pratique que j'avais été arrêtée et l'information a été publiée sur le site Minghui.

Mon fils est allé voir un compagnon de pratique avant de venir me rendre visite et le pratiquant a copié un paragraphe du Fa pour moi. C'était un paragraphe de « Expliquer la Loi lors de la Conférence de Loi de l’Ouest des États-Unis au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003 »

Le Maître a dit :

« Mais il faut que vous vous souveniez d'une chose pour toujours : peu importe qui est en train de créer des troubles, ils sont tous momentanés, ce sont toutes de fausses images, ce ne sont pas le corps principal ; c’est une sorte de circulation comme de l’air. Dans les espaces existent partout des éléments matériels de toutes sortes et des vies, le nombre en est incommensurable, avec une forme ou sans forme, ils sont tous là, ce sont tout simplement des êtres des espaces microscopiques et des êtres de différents espaces. Avant que la rectification de la loi s’achève, les divinités au niveau microscopique dans l’Univers existent au même moment au même endroit dans chacun de leur propre espace, qu’elles demeurent là, ou qu’elles ne demeurent pas là, ce n’est qu’une notion. Ces facteurs avec une forme ou sans forme existant tout naturellement là n’exercent aucun effet sur vous, les disciples de Dafa ayant la pensée droite et le comportement droit, personne ne peut les manipuler. » ( « Expliquer la Loi lors de la Conférence de Loi de l’Ouest des Etats-Unis au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003 »)

Le Fa du Maître m'a aidée à traverser les difficultés quand j'étais dans le centre de détention.

Le directeur de police a menacé que si je n'abandonnais pas ma foi dans le Falun Gong, ils me tortureraient. La police m'a aussi menacé en utilisant mon travail, ma famille et les enfants.

Assise dans la cellule, j'ai cherché en moi-même les insuffisances. J'ai trouvé les attachements à la luxure, à la compétition et à l'égo. Je n'avais pas éliminé ces attachements au cours de ma cultivation. J'ai aussi réalisé que j'avais toujours négligé de nettoyer mon esprit dans les cinq minutes avant d'émettre la pensée droite. Je ne m'étais pas bien cultivée moi-même.

Rester calme face à la torture

Les agents de police ont commencé à me torturer. Ils m'ont attaché les bras dans le dos avec des cordes très fines qu'ils ont tirées vers le haut. Les ficelles ont aussi été attachées à mon cou, à ma poitrine et à mes poignets, ainsi quand ils les tiraient vers le haut, cela était très douloureux.

Un agant m'a dit qu'une personne ordinaire ne peut pas supporter cela pendant une seule seconde. Je me suis calmée et j'ai émis la pensée droite pour éliminer la perversité qui contrôlait la police. Un agent a continué à tirer les ficelles et a poussé mes épaules vers le bas pour intensifier la douleur.

Je n'avais pas peur et je ne ressentais pas de haine envers les personnes qui me torturaient. Un miracle s'est ensuite produit. Je ne ressentais plus aucune douleur.

Cependant, il m'est soudain venu à l'esprit : « Les cordes vont-elles être enlevées ? » Cette pensée a crée une insuffisance. Un agent a alors dit : « Nous l'avons attachée de façon trop relâchée. Rattachons-la. » J'ai réalisé que ma pensée n'avait pas été droite et j'ai continué à émettre la pensée droite.

Mes pensées droite ont été efficaces. J'ai senti un engourdissement dans mes bras. Je me suis calmée. L'agent m'a parlé, mais je sentais que leur voix étaient très loin de moi. Je leur ai répondu avec mon cœur : « Je maintient ma croyance droite ! »

Le directeur de la police a dit : « Cela fait déjà 17 minutes. Relâchez-là. » Mes bras étaient noirs et meurtris après que les cordes aient été relâchées.

Je me suis souvenue de « Dao Fa  (Parler de la Loi) » dans Points essentiels pour avancement diligent. J'ai réalisé que devais être optimiste et confiante.

Clarifier la vérité

Il n'y avait qu'une vieille dame dans ma cellule quand j'étais détenue. Je lui ai clarifié la vérité sur le Falun Dafa et la persécution et elle a démissionné du PCC et de ses organisations affiliées. Elle m'a aussi demandé d'écrire « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » sur un morceau de papier. Elle a pris ce que j'avais écrit avec elle quand elle a été libérée.

Il faisait très chaud à cette période. Les gardes laissaient toujours les gens sortir de la cellule et se promener dans le couloir. Je n'y suis pas allée parce que je préférais rester dans la cellule pour émettre la pensée droite. Après quelques jours, j'ai réalisé que je devais sauver les êtres.

Le Maître a dit :

« L’esprit originel secondaire (fuyuanshen) ne se trouvait pas dans les Trois Mondes, bien que dans la sphère des Trois Mondes. C’est comme si je me trouve dans la sphère de cette table, mais je ne suis pas entré dans la table » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi à New York 2007 »)

Le Maître a aussi dit :

« Disciples de Dafa, vous êtes la lumière dorée dans ce monde impur, vous êtes l’espoir des gens de ce monde, vous êtes les disciples de Loi qui assistez le Maître, vous êtes de futurs Rois de Loi. Avancez diligemment, éveillés dans ce monde, tout d’aujourd’hui sera la gloire du futur. » (« Message de Félicitations », 31 décembre, 2005)

Je suis sortie pour me promener avec d'autres personnes. J'ai leur ai clarifié la vérité sur Dafa et sur la persécution et ils ont tous démissionné du PCC et de ses organisations affiliées. Après qu'ils aient démissionné, les gardes sont sortis.

Plus tard, plus de gens ont été emmenés au centre de détention. Il y avait trois femmes dans ma cellule. Je leur ai clarifié la vérité et elles ont démissionné de PCC. Il y avait plus de 20 hommes dans les autres cellules. Je souhaitais trouver la chance de leur parler aussi. Parce que j'avais le désir de les sauver, le Maître a arrangé la chance pour moi.

Un jour, alors que nous nous promenions, un jeune homme s'est approché de moi et m'a salué. Il a demandé si je pratiquais le Falun Dafa. J'ai dit oui. Il m'a dit qu'il y avait un appel des pratiquants de Dafa étrangers. J'étais enthousiaste d'entendre cela et j'ai demandé si les gardes avaient répondu au téléphone. Il a dit oui. J'ai été grandement encouragée par l'aide des pratiquants d'outre-mer et j'ai apprécié le message du jeune homme.

Je lui ai parlé des auto-immolations mises en scène par le PCC pour diffamer le Falun Dafa. Je lui ai ensuite suggéré de démissionner du PCC. Il a approuvé. Le jour suivant, deux autres jeunes hommes sont venus me voir et m'ont aussi demandé de les aider à démissionner du PCC.

Un jour, un garde a oublié de fermer la serrure de la porte de ma cellule. Je suis allée marcher dehors et j'ai vu un homme âgé d'une soixantaine d'années. Je lui ai demandé de démissionner du PCC. Il a compris que le PCC était pervers et a accepté de démissionner immédiatement.

Les moments des repas et de pause dans l'enceinte devenaient mes opportunités pour clarifier la vérité aux gens. Un jour, j'ai parlé de la duperie des auto-immolation dans le couloir. Plus de 30 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations affiliées après avoir appris les faits.

Nier les arrangements des forces anciennes

Le 15ème jour de ma détention, j'ai senti que je devrais être relâchée. La police a dit qu'ils m'enverraient dans un camp de travaux forcés. Je n'avais pas de pensée droite et je les ai écoutés.

En chemin vers le camp de travaux forcés, j'ai réalisé qu'ils n'avaient pas encore complété la procédure et devait aller au poste de police municipale. Se parlant les uns les autres, ils ont dit que s'ils n'avaient pas terminé la procédure aujourd'hui, je serais relâchée.

J'ai clarifié la vérité aux policiers. L'un deux m'a dit qu'ils avaient reçu beaucoup d'appels de l'étranger pour demander ma libération.

Je me suis soudain sentie inconfortable. Quand ils m'ont fait passer l'examen physique au camp de travaux forcés, il m'était difficile de respirer et mon cœur battait de façon anormale. Le médecin a conseillé à la police de m'envoyer à l'hôpital. Comme c'était le week-end, j'y serais détenue pendant deux jours.

Un pratiquant m'a rendu visite avec son fils et m'a encouragé à tout considérer avec la pensée droite. D'autres amis et ma sœur sont aussi venus me rendre visite. Ma sœur a dit que je devais peut-être rencontrer cette tribulation. J'ai été alarmée par ses mots. Je lui ai dit fermement : «  Cela n'a pas été arrangé par mon Maître. Je ne suis pas d'accord avec cet arrangement. »

Je me suis dit que je devais regarder à l'intérieur pour émettre la pensée droite. Un ami est revenu dans la pièce peu de temps après et m'a dit que l'hôpital avait dit que quelque chose n'allait pas dans mon sang et le camp de travaux forcés a refusé de m'accepter.

Regardant e arrière sur tout ce qui s'est passé, je n'ai pas nié la persécution depuis le début. Au contraire, j'essayais de nier la persécution seulement après avoir accepté l'arrangement. Si j'avais nié la persécution depuis le début, peut-être que les choses auraient été différentes. Cependant, le Maître m'aidait toujours à traverser cette tribulation parce que je croyais en Maître et en Fa.

Traiter les membres de ma famille avec la pensée droite

Mon fils avait seulement six ans quand il a commencé à pratiquer le Falun Dafa. Il a étudié le Fa avec moi au début. J'ai été détenue deux fois et mon fils n'a plus étudié le Fa quand je n'étais pas là.

Ma vie s'est stabilisée en 2003. Mon mari a obtenu un travail hors de la ville. J'étais occupée avec ma propre cultivation et je ne faisais pas attention à mon fils. Il ne m'écoutait pas et sortait toujours pour jouer à des jeux vidéo.

Au début, j'ai pensé que le Maître avait arrangé que mon mari travaille en dehors de la maison, parce qu'il ne supportait pas ma pratique. Puis j'ai réalisé que c'était un arrangement des forces anciennes parce que cette séparation n'était pas normale ou saine pour une famille.

J'ai décidé de nier l'arrangement des forces anciennes. J'ai demandé à mon mari de quitter son travail et d'en trouver un plus proche de la maison. Presque tout le monde, y compris des compagnons de pratique, a désapprouvé ma suggestion. J'ai regardé ma suggestion selon les principes de Fa et j'ai trouvé que cela était correct, alors j'ai insisté sur mon idée.

Mon mari est rentré à la maison. En quelques mois seulement, le comportement de mon fils s'est amélioré.

Groupe d'étude du Fa

Un pratiquant a planifié de rassembler les enfants des pratiquants pour étudier le Fa à la maison. Mon fils a accepté avec hésitation.

Cependant, le jour d'après il a dit qu'il n'irait pas. Le Maître m'a donné la sagesse. Je n'ai pas exprimé ma colère, ni ne l'ai forcé à y aller. J'ai pensé qu'il avait toujours des pensées bienveillantes parce qu'il n'avait pas refusé totalement l'invitation des pratiquants.

J'ai dit : « Mais tu as déjà promis à ta tante que tu irais chez elle. » Il a dit : « Je l'ai juste dit, mais je ne le pensais pas vraiment. » J'ai dit : « Mais tante a dû prendre ta promesse sérieusement. Comme tu lui a promis, pourquoi ne pas y aller et voir comment ça se passe ? » Il a dit : « Alors, j'irai seulement une fois et je n'irai plus. » Je n'ai rien dit. J'ai compris que tant qu'il acceptait d'y aller, il y avait toujours de l'espoir.

Cependant, il a à nouveau changé d'avis après le petit-déjeuner le jour d'après. Je lui ai dit : « Tu me l'a promis hier. Cette tante t'a complimenté il y a quelques jours. Ils se souviennent toujours de toi quand tu pouvais croiser les jambes en double lotus quand tu étais très jeune. »

À ma surprise, il m'a demandé comment j'avais répondu. J'ai dit : « Je lui ai dit que tu n'étudiais pas autant le Fa que quand tu étais jeune. Mais que tu avais des pensées droites et que tu expliquais toujours la vérité de la persécution aux autres à l'école. »

Cela l'a encouragé et il a retrouvé la confiance. Je lui ai dit que c'était très important qu'il tienne sa promesse, il est donc allé au domicile des pratiquants.

Il y est à nouveau allé le jour suivant. Le troisième jour, c'était un peu difficile pour lui de se lever. Le quatrième jour, il a dit qu'il voulait faire une pause. Je lui ai demandé de continuer, mais il n'a pas voulu m'écouter. J'avais envie d'abandonner.

Après un moment, je lui ai dit : « Tes amis ne savent pas que tu n'iras pas aujourd'hui. Ils t'attendent. Si tu pars maintenant, tu ne seras pas en retard. »

À ma surprise, cela a marché. Il a tout de suite quitté la maison. J'ai senti que c'était parce que mon fils se sentait respecté. Quand il s'est souvenu que les autres gens l'attendaient, il n'a pas voulu les décevoir.

Je n'ai plus eu besoin de le pousser après ça. Il est allé au groupe d'étude de son plein gré. Le pratiquant a très bien organisé l'étude de Fa des enfants. Ils faisaient aussi quelques exercices. Les réactions étaient très bonnes.

J'ai réalisé que je m'étais améliorée dans l'éducation de mon fils. J'utilisais une attitude positive envers lui. Je ne le critiquais pas ni ne le blâmais. J'encourageais les pensées droites et bienveillantes de mon fils. Mon fils a ensuite réalisé ses propres insuffisances et a voulu faire mieux lui-même.

Retourner à l'école

Avant les vacances d'été, mon fils s'est battu avec son professeur. Le directeur l'a suspendu jusqu'à l'année suivante.

Nous sommes allés à l'école avant la nouvelle année. Le directeur a nié sa promesse de réinscrire mon fils et a refusé de l'accepter à nouveau dans l'école. Nous ne voyions aucun espoir et mon fils avait une attitude hostile envers l'école.

J'ai réalisé que c'était aussi de la persécution. Quand une personne veut corriger ses erreurs, on devrait lui donner une chance. L'école ne lui a pas donné l'opportunité. Ce n'était pas juste.

Je suis allé au bureau d'appel et leur ai dit que j'espérais que l'école puisse donner la chance à mon fils de corriger ses erreurs. J'ai demandé de l'aide du Maître parce que je ne pouvais pas me permettre d'attendre une journée entière. Après un moment, un employé est venu m'aider à régler le problème. J'ai senti la protection du Maître !

L'école a accepté de laisser revenir mon fils le jour suivant. Mon mari et mon fils ont été témoins du grand pouvoir de Dafa. Mon fils a beaucoup changé et a étudié le Fa pendant ses vacances.

Quelques universités ont leur propre examen avant l'examen universel d'entrée. Mon fils m'a dit que quelques bons étudiants ne devaient pas passer ces examens et d'autres étudiants payaient de l'argent pour passer les examens. Il n'était pas sûr que nous devions aussi payer.

J'ai compris sa situation mais lui ai dit fermement que nous ne suivrions pas les mauvaises voies. Nous devrions suivre un chemin droit. Je lui ai dit de ne pas trop y penser. Je lui ai suggéré d'étudier davantage le Fa et de regarder les choses de façon positive. Après une heure au téléphone, il m'a dit qu'il savait quoi faire.

Mon fils a vraiment fait de grands progrès et il a été admis dans une bonne université. Mon mari a complètement changé son attitude envers Dafa. Il a ensuite bénéficié physiquement de ce changement et a aussi obtenu un bon travail.

Me cultiver moi-même

Un pratiquant local a été arrêté en mai 2011. J'ai commencé à aider à le sauver. En juin, deux autres pratiquants ont été arrêtés. J'étais en communication avec leur famille, écrivais des articles pour dénoncer la persécution perverse et ai émis la pensée droite à proximité du centre de détention.

Deux autres pratiquants ne faisaient pas beaucoup parce qu'ils avaient des emplois à temps-plein. Un jour, je suis soudain devenue très en colère. Je me suis plainte qu'ils n'avaient pas fait beaucoup.

Ensuite, j'ai réalisé que ma pensée n'était pas correcte, alors j'ai changé mon attitude. J'ai réalisé qu'ils avaient un emploi du temps plus occupé parce qu'ils avaient un emploi à temps-plein et que je devais faire plus parce que j'avais plus de temps.

À ma surprise, après avoir changé ma pensée, une pratiquante a pris une demi journée de congé et est entrée en communication avec la famille du pratiquant persécuté. De plus, elle m'a aidé à concevoir un dépliant.

Un jour, je me suis plainte qu'un pratiquant qui était persécuté n'avait pas de pensées droites. Mon fils m'a tout de suite interrompu. Il a dit : « Ne penses pas aux insuffisances des autres pratiquants maintenant. Sinon, tu aides la persécution. » Il m'a aussi demandé de transmettre ce message aux autres pratiquants. J'ai accepté.

Au cours de notre cultivation, toutes les tribulations que nous rencontrons proviennent de nos propres attachements. Quand nous nous rectifions nous-même en accord avec le Fa, nos tribulations cessent.

Traduit de l'anglais en Belgique