(Minghui.org) Ayant été gravement maltraité pour sa croyance pacifique, M. Zhang Weijie, un pratiquant de Falun Gong, a écrit une lettre ouverte, appelant les personnes bienveillantes du monde entier à l'aider à sortir de la prison de Fanjiatai qu'il ne pouvait décrire que comme un « enfer ».
« Je tente de voir mon avocat et de dénoncer les mauvais traitements que j'ai endurés en prison. Cependant, la prison interdit ces rencontres, parce que les gardes ont peur que leurs crimes soient dénoncés, » a écrit M. Zhang.
Il continue d'être soumis à d'atroces tortures, incluant des coups brutaux, des brûlures de cigarettes et des décharges électriques de façon quotidienne. Après l'avoir brutalement battu, les gardes l'aspergent souvent d'eau glacée avec un tuyau d'arrosage pour le faire encore plus souffrir. De plus, ils le forcent à prendre d'importantes doses de Triazolam, ce qui affecte sa coordination et ses fonctions cognitives.
M. Zhang est âgé de plus de 40 ans. Avant de lancer sa propre entreprise, il travaillait pour le Département de la sécurité de Hainan Huayin International Trust & Investment Corporation de la ville de Wuhan. Le matin du 5 mai 2011, il a été illégalement arrêté sur son lieu de travail.
Après avoir été emmené au poste de police de la rue de Taibei, M. Zhang a été transféré au centre de lavage de cerveau de la province du Hubei (officiellement appelé « Centre d'éducation légal provincial »). Le 25 mai 2012, il a été condamné à cinq ans de prison.
Voici sa lettre ouverte adressée aux gens du monde entier.
Lettre ouverte de M. Zhang : Un appel à l'aide désespéré
Mesdames et Messieurs :
J'écris pour solliciter de l'aide et du secours concernant ma présente situation. Je suis un pratiquant de Falun Gong de Chine actuellement détenu en prison. J'ai adressé des lettres aux autorités chinoises, mais je n'ai rien reçu en retour. C'est pourquoi je peux seulement écrire aux personnes bienveillantes à l'extérieur de Chine et espérer obtenir de l'aide.
Le 5 mai 2011, j'ai été arrêté par la police de la ville de Wuhan dans la province du Hubei sur mon lieu de travail. Les policiers en civil m'ont couvert la tête d'un sac en plastique noir et m'ont détenu au centre d'éducation légal provincial (un centre de lavage de cerveau pour les pratiquants de Falun Gong).
J'ai été soumis à différentes méthodes de tortures graves au centre de lavage de cerveau. Ils m'ont battu comme si j'étais un sac de sable. Pendant 15 jours consécutifs, je n'ai pas été autorisé à dormir ni à manger. J'ai été forcé à me tenir debout sans arrêt et j'ai été soumis au gavage deux fois par jour.
Pendant le gavage, ils m'ont ligoté et m'ont inséré un tube de gavage dans le nez à maintes reprises, en le secouant et en me frappant en même temps. Les malfaiteurs semblaient excités de me voir souffrir de douleur. Mon corps entier était enflé à cause de la position debout prolongée et du manque de sommeil. Mes pieds étaient si gonflés que je ne pouvais plus rentrer dans mes chaussures. Mes parties génitales étaient aussi très enflées.
Illustration de torture : gavage destructeur
J'ai enduré ces tortures pour avoir refusé d'abandonner ma croyance dans le Falun Gong. Depuis le 20 juillet 1999, les mauvaises personnes n'ont aucune conséquence à craindre dans la persécution des pratiquants de Falun Gong. Au cours de ses nombreuses campagnes politiques, le Parti communiste chinois (PCC) a étiqueté des groupes comme « ennemis publics ». Ce seul terme peut justifier tous les moyens d'extermination. C'est la soi-disant « Dictature du prolétariat. » Les lois ne sont qu'une formalité.
Après une détention illégale de 5 mois dans le centre d'éducation légal provincial (centre de lavage de cerveau), j'ai été transféré au deuxième centre de détention de Wuhan. J'ai aussi été incarcéré dans plusieurs autres centres de détention jusqu'en avril 2012, lorsque mon avocat m'a informé que j'étais accusé par le Parquet du district de Wuchang – sur base de preuves falsifiées – d'avoir enfreint l'article 300 de la loi criminelle.
Je ne vois pas comment j'ai pu enfreindre l'article 300 de la loi criminelle. J'ai fait des recherches dans la Loi criminelle, l'Interprétation judiciaire de la Cour suprême populaire et du Parquet suprême populaire, ainsi que les décisions du comité permanent du Congrès national populaire. Aucun d'entre eux ne mentionnait que le Falun Gong est illégal.
Comment le tribunal peut-il me reconnaître coupable selon l'article 300 ? C'est simplement utiliser la loi comme matraque afin de battre les personnes innocentes.
J'ai été condamné à cinq ans de prison dans un procès-spectacle du tribunal du district de Wuchang. Ma famille n'était pas présente. Le procès était surveillé de près par les policiers. J'avais entendu parler de la longueur de la peine alors que j'étais détenu au centre de lavage de cerveau (plusieurs mois auparavant). C'était une peine prédéterminée – le procès de la cour avait seulement lieu pour suivre la procédure.
Illustration de torture : brûlures de cigarettes
En août 2012, j'ai été envoyé à la prison de Fanjiatai dans le canton de Shayang, province du Hubei. La prison a assigné trois détenus pour me « surveiller ». En fait, ils me torturent tous les jours pour essayer de me forcer à me « transformer ».
La soi-disant « transformation » consiste à me forcer à abandonner ma croyance et à me forcer ensuite à faire la même chose auprès d'autres pratiquants.
Ils ont mis des photographies de M. Li, le fondateur du Falun Gong sur des bancs et des tables. Ensuite, ils m'ont forcé à marcher sur les photographies et à les insulter. Si je ne faisais pas ce qu'ils m'ordonnaient de faire, j'étais battu.
Chaque jour, je pouvais seulement dormir environ 1-2 h en plus d'être forcé à accomplir de lourdes tâches pendant près de 20 h.
Les coups cruels sont devenus une routine quotidienne. Les différentes méthodes de tortures incluent les coups brutaux, les piqûres d'aiguilles, les brûlures de cigarettes, me brûler la moustache, m'enlever les poils du corps, me tordre la main avec des pinces, me battre avec des barres de métal, me fouetter avec une ceinture, me torturer mentalement, m'électrocuter, m'administrer des substances, me priver de sommeil, me faire tenir debout pendant de longues périodes, m'interdire d'utiliser les toilettes et me faire effectuer de lourdes tâches.
En hiver, après m'avoir gravement battu, ils m'aspergeaient d'eau glacée avec les tuyaux d'arrosage. Je n'ai pas la permission de porter une veste chaude. Je peux seulement aller aux toilettes et prendre une bouchée de nourriture chaque jour.
Mes effets personnels sont enlevés par les détenus qui me « surveillent ». Je suis aussi forcé de travailler pour eux comme « esclave ». Tant qu'ils ne dorment pas, ils pensent à différentes façons de me torturer.
Un jour, les gardes ont découvert que j'avais fait allusion à la torture auprès des membres de ma famille. Ils ont dit aux détenus de me torturer encore plus. La prison de Fanjiatai n'est pas seulement une prison. C'est l'enfer.
Les actes des détenus assignés à me surveiller et à me torturer enfreignent les règlements de la prison, ainsi que la loi criminelle de Chine : Article 234 (blesser intentionnellement), 246 (agression violente), 248 (soumettre des prisonniers à des voies de fait ou des châtiments corporels), 293 (battre une autre personne à son gré), 294 (organiser des activités criminelles), 295 (adopter des moyens criminels) et 315 (miner la supervision et l'administration de l'ordre public en détention.)
Cependant, ces trois personnes ont été récompensées par de la reconnaissance, des réductions de peines de prison et une libération anticipée de prison. Les gardes sont de connivence avec les détenus et encouragent de telles activités illégales.
J'ai tenté d'entrer en contact avec mon avocat et de dénoncer les mauvais traitements que j'endure en prison. Cependant, la prison interdit de telles rencontres, parce que les gardes ont peur que leurs crimes soient dévoilés.
Par la présente, j'appelle les autorités chinoises à me rendre la liberté et à traduire les malfaiteurs en justice.
Pratiquant de Falun Gong : Zhang Weijie
Pour réclamer justice pour M. Zhang Weijie, contactez :
1) Bureau 610 de la ville de Wuhan : 42 route de Jiefang, district de Hankou, ville de Wuhan, province du Hubei
Code postal : 430010
Téléphone : + 86-27-82402907
Télécopieur : + 86-27-82402840
Chen Shiguo (陈仕国), directeur du Bureau 610 de Wuhan : +86-27-82402903 (lieu de travail), +86-27-87403060 (domicile)
2) Comité des affaires politiques et juridiques de la ville de Wuhan : 42 route de Jiefang, district de Hankou, ville de Wuhan, province du Hubei
Code postale : 430010
Téléphone : +86-27-82402413
Télécopieur : +86-27-82402437.
Zhao Fei (赵飞), secrétaire du Parti communiste du Comité des affaires politiques et judiciaires de la ville de Wuhan, directeur du Bureau de la sécurité publique de Wuhan : +86-27-85876666 (lieu de travail)
3) Division de la sécurité nationale, Bureau de la sécurité publique de Wuhan : 188 avenue Fazhan, district de Hankou, ville de Wuhan, province du Hubei
Code postal : 430023
Téléphone : +86-27-85393500, +86-27-85393600
Liu Nanhua (刘南华), directeur de la Division de la sécurité nationale, Bureau de la sécurité publique de Wuhan (directement responsable du dossier de M. Zhang)
Article connexe (en anglais) :
Traduit de l'anglais au Canada
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