(Minghui.org) Dans « L'injustice prévaut – le système judiciaire dans la Chine d'aujourd'hui » une série en 8 parties explorant le rôle du système judiciaire chinois dans la persécution du Falun Gong, les auteurs ont montré comment le régime chinois n'a jamais respecté la loi dans sa persécution du Falun Gong et que le système judiciaire n'est rien d’autre qu’un moyen pratique pour le gouvernement de s'acquitter de ses politiques de persécution.

La série soulignait également : « Sous la pression et les directives du Bureau 610, le système judiciaire va tout faire pour mettre les pratiquants derrière les barreaux, malgré l'absence de motifs juridiques pour les verdicts. »

Dans cet article, nous donnons des preuves supplémentaires de la ville de Luzhou, province du Sichuan, en dénonçant en outre un mépris total par le système judiciaire de la loi quand il s'agit de poursuivre les citoyens respectueux de la loi qui ne font qu'exercer leur droit à la liberté de croyance.

La Cour de Naxi juge les pratiquants à l’insu de leurs familles

La Cour de Naxi a jugé trois pratiquants de Falun Gong le 10 janvier 2014 à l'insu de leurs familles. Le tableau d'affichage à l'extérieur du palais de justice était rempli d'annonces publiques de divorce ou d'audiences à venir pour des affaires criminelles, mais les informations sur les cas de Falun Gong étaient introuvables.

Les avocats ont livré de puissants arguments pour défendre leurs clients, mais le tribunal a refusé d'acquitter les pratiquants accusés à tort. Tous les trois ont été amenés vers leurs lieux de détention respectifs après que le procès ait été ajourné.

Lorsque la famille du pratiquant Wang Daigui a finalement découvert au sujet du procès, ils se sont rendus à la cour le 23 janvier pour demander sa libération. Ils étaient furieux de ne pas avoir été informés de l'audience, mais un employé du tribunal, Wang, leur a dit ouvertement : « Wang Daigui n'est plus un mineur, et il n'a pas besoin d'un tuteur. En tant que tel, le tribunal n'avait pas l'obligation d'informer sa famille du procès. »

Le tribunal du district de Jiangyang inflige une peine de cinq ans à une pratiquante accusée à tort en 10 minutes

Pendant le procès de Mme Huang Chaozhen le 9 mai 2013, la cour du district des employés de Jiangyang a trafiqué le microphone, de sortes qu'il produisait des sons assourdissants ou restait muet. En conséquence, les auditeurs ont eu du mal à comprendre ce que l'avocat de la défense avait à dire.

L'avocat de la défense a néanmoins réussi à faire comprendre qu'il était totalement illégal de persécuter le Falun Gong et que sa cliente devrait être libérée sans condition.

Environ six mois plus tard, le 19 novembre, le tribunal a convoqué un second procès. En moins de 10 minutes, le juge a condamné Mme Huang à une peine d'emprisonnement de cinq ans.

Le tribunal du district de Jiangyang change la date du procès sans aucune explication

Les avocats de M. Li Yanjun et Mme Yang Taiying ont été surpris lorsque le tribunal du district de Jiangyang les a informés que le procès de leurs clients avait été prévue pour le 4 ou le 5 mars 2013.

C'était la première fois dans la carrière des avocats que le tribunal ne pouvait pas donner une date ferme pour une audience à venir.

Le tribunal de district de Jiangyang a appelé les avocats le 28 février pour vérifier leur disponibilité pour un procès le 4 mars, les informant seulement dans l'après-midi du 3 mars que le procès devait être prévu à une nouvelle date indéterminée.

Les membres de la famille des pratiquants n’ont pas été informés du changement jusqu'à ce qu'ils arrivent au palais de justice le 4 mars. Beaucoup d'entre eux avaient pris congé ce jour-là et ont été gravement incommodé par le fait qu'il n'y avait pas d'audience.

En particulier, le frère de M. Li a fait un long voyage depuis une autre province pour voir son frère, seulement pour être déçu.

Le tribunal a refusé de fournir des explications pour le changement soudain de la date du procès, et personne n'était disponible pour répondre aux demandes des familles.

Le tribunal de Gulin change l’emplacement du procès moins de 24 heures avant le début du procès

Le 12 juillet 2012, juste une journée avant le procès prévu de trois pratiquants, la Cour de Gulin a soudainement annoncé que le procès aurait lieu dans le centre de détention de Naxi à la place du palais de justice de Naxi.

Malgré la distance et une pluie constante, environ 200 membres de la famille et des partisans se sont présentés au centre de détention le lendemain.

Tout le monde a été ébranlé lorsque le tribunal a annulé l'audience en prétextant du grand nombre de personnes présentes.

La cour a été à nouveau convoquée le 22 novembre 2012 et a condamné à la hâte tous les trois pratiquants à la prison.

M. Luo Zhenggui et son épouse Zhang Ziqin ont reçu chacun des peines de quatre ans. C'était la deuxième fois que le couple recevait des peines d’emprisonnement.

Le troisième pratiquant, M. Shu Anqin, avait déjà perdu son emploi et son appartement parrainé par l'entreprise pour avoir refusé de renoncer à sa croyance envers le Falun Gong. Après avoir été condamné à trois ans et demi cette fois, sa famille faisait face à un avenir financier encore plus sombre.

Le tribunal du canton de Lu prononce une sentence dans un centre de lavage de cerveau

Cheng Hongzhou, âgé de 70 ans, est du village de Baozang, ville de Qifeng, canton de Lu. Il a été arrêté le 25 avril 2012 et amené au centre de lavage de cerveau Er'e le même jour.

Trois mois plus tard, le tribunal du canton de Lu a condamné M. Cheng à trois ans, le lieu du procès n'était pas le tribunal, mais plutôt, le centre de lavage de cerveau. Il purge actuellement sa condamnation illégale dans la prison de Jianyang.

En fait, le tribunal n'a jamais rendu son acte d'accusation à M. Cheng lui-même et ne l'a pas informé de son droit de retenir un avocat. En outre, le procès au centre de lavage de cerveau a été réalisé à l'insu de sa famille.

Yang Chunrong, un autre pratiquant, a été également secrètement condamné par le même tribunal.

Le tribunal du district de Jiangyang a secrètement jugé et condamné une professeure de 70 ans à la retraite

Le tribunal du district de Jiangyang a jugé Mme Tang Xuzhe, 70 ans, une professeure retraitée de la Faculté de Médecine de Luzhou, le 23 juin 2009. Les seuls qui ont assisté à l'audience étaient le juge, le procureur et la police. Aucun membre de la famille ou des amis n'ont été informés du procès.

Mme Tang a été condamnée à trois ans et demi dans la prison pour femmes de Yangmahe dans la ville de Jianyang, province du Sichuan. Sa lettre d'appel a été confisquée et n'a jamais atteint une juridiction supérieure.

Le tribunal du Hejiang empêche les avocats d’assister au procès

Lorsque la Cour de Hejiang a jugé six pratiquants le 19 mai 2009, des agents de police étaient stationnés devant le palais de justice pour empêcher les membres de la famille et les partisans d'assister au procès.

Même les avocats de la défense se sont vu refuser l'entrée après avoir refusé de se soumettre à une vérification de sécurité illégale. [Remarque: Une vérification de sécurité n'est pas nécessaire lors de procès en Chine.]

Indigné, les avocats ont déposé une plainte conjointe contre la cour et ont demandé un nouveau procès. Toutefois, le tribunal a condamné malgré tout tous les pratiquants à des peines de prison allant de 3 à 7 ans, le 15 juin 2009.

Le juge du tribunal de Jiangyang interrompt les avocats pendant leur défense

Après que la Cour du district de Jiangyang l'ait illégalement condamné à cinq ans le 5 mars 2009, M. Yang Ming, un machiniste de l’Usine de machinerie et de moteur de Changjiang, a déposé un recours devant la Cour intermédiaire de Luzhou.

Au cours du deuxième procès de M. Yang avec la juridiction supérieure, le 27 avril 2009, Tang Jidian et Liu Wei, deux avocats de la défense de Pékin, ont plaidé non coupable en son nom et ont offert de puissants arguments pour sa défense.

Le Juge Li Xudong est devenu agité quand il a été rendu muet par l'interrogatoire des avocats. En réponse, il les a accusés de promouvoir le Falun Gong et a continué de les interrompre pendant leurs arguments.

Empêchés de terminer leur défense, les avocats sont sortis en trombe de la salle d'audience. Le ministère public a immédiatement proposé que le tribunal supérieur respecte le verdict du tribunal inférieur.

La licence de droit de l'avocat Tang a ensuite été révoqué en raison de sa courageuse défense de son client.

Traduit de l’anglais au Canada