(Minghui.org) J'ai eu la chance de devenir une pratiquante de Falun Gong en 1996. Je n'ai jamais eu le moindre doute concernant le Maître et je suis restée ferme dans ma foi en Dafa pendant la persécution lancée par le Parti communiste chinois (PCC) qui a commencé en 1999. J'ai réussi à passer diverses difficultés et tribulations grâce à notre grand et bienveillant Maître et au soutien de mes compagnons de pratique.

Des changements positifs après avoir pratiqué le Falun Gong

Avant de pratiquer le Falun Gong, ma vie était rendue difficile par des problèmes de santé, de travail et de relation matrimoniale. J'étais très faible et je souffrais de maladies gynécologiques et de bronchite. Je n'avais qu'un peu plus de 20 ans, mais j'en paraissais 40. Presque tout les revenus de la famille partaient en médicaments et en soins à l'hôpital. Mes collègues plaisantaient en me disant : « Avec ta mauvaise santé, ce serait difficile pour toi d'avoir un enfant. »

Autrefois, j'étais comptable, mais l'entreprise a fait faillite. Ajouté à cela, je n'étais pas satisfaite de mon mari et mon avenir me paraissait donc sans espoir.

Ma mère avait été alitée pendant 17 ans avant de commencer à pratiquer le Falun Gong en janvier 1996. Après seulement un mois de pratique, elle a commencé à sortir pour présenter la pratique à d'autres personnes. Voyant les changements positifs chez ma mère, j'ai commencé moi-même à pratiquer le Falun Gong pour retrouver la santé. À cause de l'impact sur moi de la promotion de l'athéisme par le PCC, j'ai eu quelques difficultés à comprendre le livre du Maître, le Zhuan Falun. Néanmoins, le Maître a purifié mon corps.

Après avoir pratiqué le Falun Gong pendant un certain temps, j'ai retrouvé la santé et j'ai donné naissance à une magnifique fille. Ma vie de famille s'est améliorée et j'ai retrouvé du travail. J'avais de l'espoir et je voyais devant moi un avenir radieux.

J'ai suivi les principes Authenticité-Bienveillance-Tolérance, j'ai éliminé mon mauvais caractère et j’ai arrêté de me disputer avec les autres. Chaque fois que l'ancien chef de section me voyait, il me disait : « Par les changements que je vois en vous, je crois que le Falun Dafa est formidable. »

Rester déterminée dans Dafa et nier la persécution dans un centre de lavage de cerveau

J'ai été repérée et suivie en mai 2007 par des agents du Bureau 610 et du personnel du patron de mon père, ainsi que par des agents du poste de police de mon quartier. Ils ont surveillé mon vélo en bas à l'extérieur devant mon bureau. Un jour, alors que je me préparais à rentrer chez moi, ils m'ont poussée dans une voiture de police et m'ont emmenée directement dans un centre de lavage de cerveau. Ars que j'étais tenue étroitement par deux policiers, j'ai dit à haute voix : « Arrêtez de persécuter les disciples de Dafa et démissionnez du PCC et de ses organisations affiliées pour vous protéger vous-mêmes. »

Dès que j'ai été emmenée au centre de lavage de cerveau, j'ai été attachée avec des menottes à la tête d'un lit superposé au sous-sol. Je ne pouvais ni m'asseoir ni me mettre debout et j'ai enduré une douleur extrême. Comme j'avais de la bienveillance, j'ai expliqué les faits sur le Falun Gong aux autres employés. L'un des employés m'a permis de porter ses chaussons pour atténuer la douleur. Ils m'ont recouvert le corps de leurs vêtements pour me tenir au chaud tard dans la nuit. Je leur ai dit que leur bonté serait récompensée.

Les responsables du centre de lavage de cerveau ont délégué quelques personnes pour rester auprès des pratiquants de Dafa détenus dans le centre et ils ont essayé de nous faire abjurer notre croyance. Je récitais les conférences du Maître et j'émettais la pensée droite tout le temps, sauf au moment de manger ou dormir.

J'ai fait un rêve où je m'envolais vers une haute tour. J'ai goûté une brique, qui semblait sucrée. Les employés du centre de lavage de cerveau que j'ai vus pendant mon rêve étaient trop petits pour avoir une importance quelconque.

J'ai clarifié la vérité sur le Falun Gong de points de vue différents et j’ai expliqué aux gens combien il était important de démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Les agents de police censés nous « transformer » ont dit aux assistants : « Il faut apprendre d'eux. »

Ma mère est tombée malade à force de tant s'inquiéter pour moi. Mon père est allé tous les jours au poste de police et au Bureau 610 demander ma libération. Il a dit clairement à ceux qui m'ont arrêtée : « Vous avez arrêté ma fille simplement pour assurer votre propre carrière. » Ils sentaient qu'ils avaient fait quelque chose de mal, alors ils ont accompagné mon père pour me rendre visite. Ils ont dit à mon père qui avait donné l'ordre de m'arrêter.

Pendant que j'étais détenue au centre de lavage de cerveau, mon mari jouait au mah-jong et ne s'occupait pas de notre fille de 9 ans. Donc ma fille avait souvent faim et devait faire des gâteaux elle-même pour pouvoir manger. Parfois les gâteaux n'étaient pas bien cuits. Elle se couchait souvent toute habillée et laissait les lumières allumées. Ses cheveux étaient ébouriffés et ses vêtements sales. Quand son grand-père l'a emmenée pour me rendre visite, elle ne s'est plainte de rien, mais m'a simplement serrée dans ses bras, en larmes.

Comme j'ai refusé d'abjurer ma croyance, le directeur du centre de lavage de cerveau m'a emmenée dans la salle de détention et m'a menottée à une grille froide en fer, prétextant que je n'avais pas nettoyé la pièce. Quand j'ai été emmenée dans cette pièce de détention, deux pratiquants se trouvaient déjà menottés là depuis deux mois. L'un d'entre eux est tombé par terre et s'est blessé à la tête quand on lui a enlevé ses menottes pour manger. Après que sa tête ait été suturée, il a à nouveau été suspendu.

Après un temps très court dans la salle de détention, mes jambes étaient très enflées et je souffrais d'une douleur atroce dans les poignets et les bras. Les assistants évitaient la police et me consolaient à voix basse. Quand les autres étaient absents, ils se sentaient tristes pour nous. Parfois ils étaient en larmes et essayaient de nous aider.

Malgré la douleur sans fin et le long manque de sommeil, j'ai essayé de mon mieux de garder l'esprit clair. Sans arrêt, je récitais le Fa et émettais la pensée droite pour désintégrer les êtres pervers et les facteurs qui persécutaient les disciples de Dafa et d'autres personnes. J'étais déterminée à ne pas céder et j'ai demandé de l'aide au Maître. J'avais l'impression d'être assise dans un fauteuil en rotin, les deux mains croisées devant moi, je me sentais à l'aise et sans douleur.

Grâce à la bienveillance du Maître, on m'a fait sortir de la salle de détention après 14 jours. Mes mains, mes pieds et mes jambes étaient noirs et enflés. Mes bras étaient estropiés et je ne pouvais pas les lever. Les employés qui avaient accepté la vérité sur le Falun Gong m'ont tenue dans leurs bras et pleuraient. Ils condamnaient ceux qui m'avaient torturée. Ils ont accepté d'écouter ce que je leur disais et ont démissionné du PCC et de ses organisations affiliées. Certains d'entre eux ont mémorisé des extraits du Fa et méditaient quand les gardes n'étaient pas dans les parages.

La bonté récompensée

Une jeune fille d'une région rurale, âgée de 16 ans, travaillait au centre de lavage de cerveau. Elle souffrait d'une maladie bizarre qui la faisait soudain tomber inconsciente. Elle ne poursuivait plus ses études à cause de cette maladie. Quand elle a compris le sens du Falun Gong, elle a commencé à étudier le Fa et à faire les exercices avec moi. Elle protégeait les pratiquants quand elle le pouvait.

Un jour, elle s'est évanouie et plusieurs personnes l'ont emmenée dans une pièce. Son esprit n'était pas clair et elle a crié : « Je ne veux pas le boire ! Je ne veux pas le boire ! » En même temps ses mains allaient dans un sens et dans l'autre. Plusieurs pratiquants de Falun Dafa criaient son nom et l'encourageaient à dire « Falun Dafa est bon ! ».

La jeune fille s'est progressivement réveillée, mais son visage était gonflé comme si elle avait été battue par quelqu'un. Elle a dit à ceux qui étaient présents qu'elle avait été prise dans le couloir par deux hommes au visage noir et sinistre et emmenée au palais de l'enfer, où sa grand-mère, décédée, l'a forcée à boire une potion magique. Elle a refusé de la boire, alors on l'a frappée au visage. Plus tard, elle a vu des disciples de Dafa apparaître comme des fées célestes volant dans le ciel. Elles ont crié son nom et lui ont demandé de se souvenir que « Falun Dafa est bon ».

Elle s'est réveillée après que le Roi de l'enfer lui ait dit : « Je te donne encore dix ans dans le monde humain. » Par la suite, sa maladie a disparu. L'expérience de cette jeune fille a eu un très fort impact sur toutes les personnes dans le centre de lavage de cerveau. Malgré les menaces des gardes, elle a continué à protéger des pratiquants de Dafa jusqu'à son départ du centre de lavage de cerveau.

La vie après la libération du centre de lavage de cerveau

J'ai continué à faire les exercices du Falun Gong après qu'on m'ait fait sortir de la salle de détention. Une semaine plus tard, mes pieds et mains n'étaient plus aussi enflés qu'auparavant. Des employés du Bureau 610 m'ont ramenée à mon domicile après que les responsables du centre de lavage de cerveau en aient reçu l'ordre. Ma santé s'est vite rétablie grâce à l'étude du Fa et la pratique des exercices.

Bien que j'aie été détenue dans un centre de lavage de cerveau pendant 7 mois et que j'étais devenue handicapée, les employés du Bureau 610, ainsi que le patron de mon père, sont souvent venus chez mon père pour harceler notre famille en essayant de me faire renoncer à ma foi. Ils ont ensuite fait renvoyer mon jeune frère de son travail. C'est ainsi que je n'ai pas eu d'autre choix que de partir de chez moi et de laisser ma fille derrière.

Aujourd'hui j'ai un travail qui me convient et ma fille a grandi, après avoir tellement souffert. Mon ex-mari, ses parents et les membres de sa famille sont maintenant conscients des faits concernant le Falun Gong et ont démissionné du PCC et de ses organisations affiliées. Ils se soucient aussi de ma fille. Mon cœur est en paix et tranquille, grâce au Falun Dafa.

J'espère que mes expériences personnelles pourront aider plus de gens à prendre conscience de la vraie nature du PCC et les pousseront à en démissionner, afin que leur avenir soit radieux pour eux et leurs familles.

Traduit de l'anglais en France