(Minghui.org) Mme Deng Caijuan était sur le point d'aller chercher sa nièce à l’école le 20 décembre 2013 quand elle a été violemment emmenée par des policiers en civil. Les membres de sa famille n’ont reçu aucun avis de son arrestation. Extrêmement inquiets, ils se sont lancés à sa recherche partout, mais les agents au poste de police de Diejiao et le Département de police du district de Nanhai les ont fait courir ça et là.

Ce n’est que récemment qu’on a eu la confirmation que Mme Deng a été arrêtée par la police de Diejiao et est maintenant détenue au centre de détention de Nanhai. Emprisonnée encore en raison de sa croyance dans le Falun Gong, Mme Deng a maintenu qu’elle n’est pas une criminelle et a refusé de réciter les règlements du centre de détention. Pour cette raison, les gardes lui ont interdit d’acheter des produits de première nécessité et l’ont intimidée avec des menaces et la force brutale.

Les policiers en civil impliqués dans son arrestation se nomment Deng (numéro de police 184456) et Huang (numéro de police 183898). Ils n’ont pas suivi les procédures légales et le mandat d’arrêt a été signé trois mois après le fait.

Mme Deng Caijuan, une pratiquante de Falun Gong du village de Dongsheng dans le canton de Foshan, province du Guangdong, a souffert de mauvais traitements à long terme en raison de sa croyance. Elle a été emprisonnée dans des camps de travaux forcés deux fois pour un total de six années et détenue plusieurs fois dans des centres de lavage de cerveau.

Une mère désespérée crie à l’aide

Quand la famille de Mme Deng s’est rendue au Bureau des appels du poste de police de Nanhai, un policier en civil leur a dit : « Vous n’avez pas besoin de venir faire appel. C’est inutile. Même si la police a violé la loi, vous n’y pouvez rien parce qu’elle suit les ordres du Parti. » Le policier a ensuite demandé au personnel de la sécurité de faire sortir la famille de Mme Deng et de s’emparer du téléphone portable de sa sœur pour vérifier si elle avait pris des photos ou fait des enregistrements audio sur lui.

N’ayant nulle part où demander justice, la mère de Mme Deng, qui est en fauteuil roulant, a eu beaucoup de difficultés pour se rendre au parc Zhongshan, ville de Foshan, pour faire un appel à l’aide en public. Par la suite, la police est allée là-bas pour la harceler et la surveiller.

La mère de Mme Deng Caijuan demande réparation devant le parc Zhongshan, ville de Foshan, le 16 mars 2014.

La mère de Mme Deng Caijuan parle en public de la persécution qu’a subie sa fille.

La police surveille et harcèle la mère de Mme Deng Caijuan.

Mme Deng a été enfermée dans une pièce de 10 m2 au troisième étage, du 23 décembre 2002 au 16 janvier 2003. Quatre gardes et deux détenues l’ont torturée de différentes façons, essayant de la forcer à écrire une déclaration de garantie comme quoi elle renonce à sa croyance. Les deux détenues sont Zhang Ling et Wang Aili. Pendant 16 jours consécutifs, elle a été privée de sommeil. Dès qu’elle commençait à s’endormir, les détenus lui mettaient du menthol sur les yeux et à l’intérieur de la bouche. Pour l’empêcher de dormir, ils l’ont frappée avec une matraque, ont tiré ses cheveux et lui ont crié après.

Pendant plusieurs jours, ils lui ont interdit d’utiliser les toilettes. Mme Deng n’avait pas de choix que d’uriner dans ses pantalons. Wang Aili a utilisé des mouchoirs en papier pour essuyer l’urine au sol et ensuite les a fourrés dans la bouche de Mme Deng. Ensuite elle a tiré Mme Deng par les jambes partout sur le sol pour essuyer le reste de l’urine. Le garde Tian Shuling a donné des coups de poing à Mme Deng et lui a infligé des électrochocs avec des matraques électriques. Un autre garde, Yi, l’a obligée à s’accroupir pendant de longues périodes. Dès que Mme Deng s’asseyait à cause de la fatigue, Yi lui infligeait des électrochocs avec une matraque électrique.

Le 28 décembre 2002, le garde Yi a menotté les mains de Mme Deng derrière son dos et l’a suspendue du cadre d’une fenêtre en fer. Seuls ses orteils touchaient le sol, avec son corps penché en avant. La douleur était atroce. De plus, les détenues qui la surveillaient ont balancé exprès son corps d'avant en arrière pour augmenter la douleur.

Reconstitution de torture : torturé avec des matraques électriques

Reconstitution de torture : être suspendu

Le 1er janvier 2003, le garde Lu a menotté une des mains de Mme Deng et l’a suspendue de sorte que seuls ses orteils touchent à peine le sol. Ses mains et ses pieds avaient la sensation qu’ils étaient coupés par un couteau. Malgré cela, Lu lui a infligé des électrochocs avec une matraque électrique. Mme Deng est restée suspendue dans cette position douloureuse pendant plus de 10 heures. Ses mains et ses pieds sont devenus bleus.

Mme Deng a été torturée pendant 25 jours consécutifs. Pendant neuf jours, du 23 au 31 décembre, elle n’a dormi que pour un total de 13 heures. Du 1er au 16 janvier, elle a été privée de sommeil. Elle était sur le point de s’effondrer complètement. Elle pouvait seulement rester debout quelques minutes avant de tomber au sol. Si elle ne se relevait pas vite, la police et les détenues la frappaient brutalement et lui donnaient des coups de pied.

Torture douloureuse au centre de lavage de cerveau de Zhanjiang

Mme Deng a été illégalement arrêtée en rentrant chez elle en juin 2012. La police l’a emmenée directement au centre de lavage de cerveau de Zhanjiang. Les gardes au centre mis ses jambes de forcé en position du lotus et ont attaché ses jambes et ses mains, restreignant tout mouvement. Quand elle a refusé d’écrire les trois déclarations de renonciation au Falun Gong, les gardes ont mis de grosses briques de ciment sur ses jambes.

Voyant que Mme Deng refusait toujours de céder, ils ont ajouté une boîte avec une dizaine de livres sur les briques de ciment. La torture lui donnait des douleurs atroces, et elle a plaidé avec les gardes pour qu’ils enlèvent le poids. Ils ont au contraire ajouté d’autres livres au-dessus de ses jambes.

Le garde He Xuri a aussi mis son pied sur les briques, lui causant plus de douleur. Tout le bas de son corps était comme écrasé. Cela a duré pendant neuf heures, de midi à 21 h, causant de graves blessures physiques.

Policier avec numéro de police 184345

Traduit de l’anglais au Canada