(Minghui.org) M. Li Hao a été arrêté et incarcéré juste avant que son épouse accouche. Leur propriétaire a subi des pressions de la police pour expulser Mme Zheng Zhongyun, mais elle lui a permis de rester jusqu'à ce que le bébé naisse.

Mme Zheng et son bébé de huit mois sont aujourd'hui sans abri, son père l’a désavouée pour fuir le harcèlement et elle n'a aucune source de revenu.

M. Li est arrêté, il a « avoué » pour assurer la sécurité de son épouse et de son enfant à naître

Le 2 mai 2013, des agents du Bureau 610 de la ville de Qingdao et les policiers ont arrêté le pratiquant du Falun Gong M. Li Hao de la ville de Qingdao. Il est incarcéré depuis. L’épouse de M. Li était enceinte et très proche d'accoucher à ce moment.

Le jour de son arrestation, des policiers sont allés à son domicile. L'un d'eux a crié à son épouse, Mme Zheng : « Si tu n'étais pas enceinte, je te prendrais aussi. »

La police a menacé M. Li d'arrêter Mme Zheng et de la forcer à avorter. M. Li a été contraint d'avouer les « crimes » dont il était inculpé pour assurer la sécurité de Mme Zheng et de leur enfant à naître.

L’épouse et le bébé harcelés

La propriétaire de Mme Zheng l’a appelée le 31 mai 2013 et lui a dit que des agents du Bureau 610 ont chargé des responsables du Comité résidentiel de He'nanzhuang et des agents du poste de police de la rue de Fushan de lui téléphoner fréquemment. Ils lui disaient d'expulser Mme Zheng. La propriétaire a voulu attendre jusqu'après la naissance de l'enfant de Mme Zheng.

Mme Zheng a été forcée de déménager du domicile d'un ami à un autre tous les quelques jours avec son bébé de huit mois pour éviter le harcèlement constant du comité résidentiel local.

Le père désavoue sa fille pour fuir le harcèlement

Juste après le nouvel An chinois de cette année, le Bureau 610 a ordonné aux responsables du Comité résidentiel de la rue de Fushan de la ville de Jiao'nan (actuellement le district de Huangdao) de saccager la maison des parents de Mme Zheng. Ils ont menacé ses parents de l’arrêter et de leur laisser l'enfant. Ils ont exigé que son père aide à la retrouver. Son père a été si terrifié qu'il a désavoué Mme Zheng.

L’épouse de M. Li est maintenant toute seul avec un enfant de huit mois. Elle n'a aucun moyen d'aller travailler et n'a aucun moyen de subsistance. Les agents du Bureau 610 de la ville de Qingdao continuent de la surveiller et la harceler.

Les policiers se comportent comme des criminels

Le domicile du couple a été cambriolé en août et en octobre 2012. Des espèces, un ordinateur portable, des bijoux, une clé de voiture, un appareil photo et des montres leur ont été volés. Ils ont dénoncé cela à la police deux fois, mais ces affaires n'ont jamais été résolues.

Quand M. Li a été arrêté le 2 mai, le policier Liu Kebo du district de Licang lui a dit que des policiers de la Division de sécurité intérieure du district de Licang avaient commis les deux cambriolages et il savait où les biens de M. Li avaient été stockés.

Mme Zheng a reçu un appel du poste de police de la rue de Fushan le 10 mai, lui disant d'aller chercher l’avis de détention de son mari. Lorsqu'elle a demandé pourquoi il avait été arrêté, ils ont refusé de lui dire.

Mme Zheng a embauché un avocat pour défendre M. Li. Son avocat a à plusieurs reprises essayé de le voir au centre de détention, mais il n'y a jamais été autorisé.

Des pratiquants sont arrêtés pour « subversion »

Le 2 mai 2013, le Bureau 610 et le Comité des Affaires politiques et judiciaires ont ordonné au département de police de la ville de Qingdao de mobiliser plus de 70 policiers d'arrêter les pratiquants du Falun Gong.

M. Li, Mme Lu Xueqin, M. Yuan Shaohua, M. Yang Naijian et sa mère Mme Liu Xiuzhen ont été arrêtés pour « rassemblement illégal ».

Le 4 juin 2013, es médias officiels CCTV et Xinhua ont annoncé que la police de Qingdao avait découvert un crime commis par les pratiquants du Falun Gong. Le 9 juin, la police a émis le mandat d’arrestation pour leur famille, les accusant du crime d'avoir « d’organisé une religion perverse ». Plus tard, la police a changé l'accusation en « subversion » et toutes les familles ont été contraintes de signer des accords fournis par la police.

Article associé (en anglais) :

Traduit de l’anglais au Canada