(Minghui.org) Un jour en février 1998, une amie m'a dit qu'elle pratiquait le Falun Gong, cela a piqué ma curiosité. Elle m'a enseigné les exercices. Ensuite, je suis rentrée chez moi et j'ai lu Expliquer le contenu du Falun Dafa jusqu'à 3 heures le lendemain. Mon enthousiasme était indescriptible et j'ai commencé à pratiquer à l'âge de 41 ans.

Ma mère âgée de 84 ans et mon fils de 5 ans ont également commencé à pratiquer. Nous allions sur le site d’exercices tous les jours et nous nous efforcions de suivre les enseignements de Dafa et d’être de bonnes personnes. De cette façon nos jours passèrent pacifiquement et étaient remplis de bonheur

Tribulation familiale

En 2000, mon mari a soudainement commencé à rentrer à la maison tard le soir. Quand j'ai découvert qu'il avait une liaison extraconjugale, il a demandé le divorce. J’avais le sentiment de l’abandonner.

Mais en tant que pratiquante, je savais que je devais le sauver. Au moment où je l'ai retrouvé, il était tellement mince qu'il n’avait littéralement que la peau et les os.

Il devenait très agité chaque fois que sa maîtresse appelait et mes conseils le mettaient en colère. Quel que soit le lieu ou le moment, il me frappait et me donnait des coups.

Cependant, chaque fois j'étais capable de maintenir les normes d’une pratiquante. Le Maître m'a appris à « ...ne pas rendre les coups quand on le frappe, à ne pas rétorquer quand on l’insulte... » (Quatrième leçon dans Zhuan Falun) Je n’avais ni haine ni ressentiment envers lui, et je suivais les enseignements du Maître en étant attentive à autrui.

Je dirige une petite entreprise, et en dépit de la tribulation causée par la liaison de mon mari, j'ai continué à clarifier la vérité à mes clients. Tard la nuit, je me risquais dehors, pour distribuer des documents de clarification à chaque maison.

Peu à peu, l'attitude de mon mari s’est améliorée. Il a regardé tous nos DVD, et n’a plus interféré avec mon travail de clarification. Il a également arrêté de me gronder quand les autres pratiquants passaient pour une visite.

La gentillesse et la perversité dans le centre de détention

Le 21 mars 2003, tandis que les autres pratiquants et moi clarifiions la vérité aux clients dans mon magasin, nous avons été signalés aux autorités. Les policiers ont fait irruption chez moi et m'ont emmenée au poste de police, où ils m’ont enfermée derrière les barreaux et enchaîné les mains avec des menottes en métal. Pour protester contre la persécution, j'ai commencé une grève de la faim.

Après 24 heures, les policiers m'ont emmenée au centre de détention, où j'ai continué ma grève de la faim. Cette nuit-là, pendant que je pratiquais les exercices, des détenues ont commencé à me battre. J'ai continué à pratiquer même si les coups de poings et de pieds pleuvaient sur moi, certains d'entre eux me piétinaient.

J'ai été battue jusqu'à ce que je perde connaissance, et mes bourreaux m’ont réveillée en me versant de l'eau froide. Un détenu m'a dit que la moitié de mon visage était meurtri. Je ne pouvais pas voir avec mon œil gauche après le passage à tabac, et j'ai recouvré la vue seulement 10 jours après.

La deuxième nuit, des détenues m’ont mise sous le lit et ne m’ont pas laissée pratiquer les exercices. Mon corps entier était couvert de blessures, et ils ont daigné me sortir de là après que j’aie eu des difficultés respiratoires en raison de la douleur.

Un gardien bienveillant, en voyant mes blessures, a ordonné que les deux détenues qui m'avaient battue soient enchaînées aux mains et aux pieds.

Deux autres détenues qui m’avaient secrètement aidée ont été rapidement relâchées du centre de détention. Les deux m'ont étreinte joyeusement avant leur départ, et m'ont dit que dans la réalité, leurs infractions portaient une peine minimale de 10 ans d'emprisonnement. Pourtant, elles ont été libérées seulement après un an d'incarcération. Cela a vraiment apporté à la maison le dicton : « Traiter les pratiquants de Dafa avec gentillesse, et vous serez béni ! »

La méchanceté des policiers de la sécurité de l’État

Autour de mon cinquième jour au centre de détention, des agents du Bureau de la sécurité d'État m'ont poussée dans une voiture avant de me menotter les mains et les jambes. La voiture a parcouru une longue distance avant d'arriver à une destination inconnue. Les policiers m'ont mis dans une pièce sombre, et m'ont menottée à un banc.

Ils ont commencé à me torturer à 5 heures le lendemain matin, en me donnant des coups de pied aux tempes et en me piétinant sur les cuisses. J'ai dit : « Même si vous me tuez, je refuse de dire quoi que ce soit. » Un policier a répondu : « Voulez-vous mourir ? Nous ne vous rendrons pas cela facile. Je tiens à vous torturer lentement jusqu’à la mort. Une fois morte, nous allons déclarer que vous vous êtes suicidée. »

Un tortionnaire a utilisé un briquet pour brûler le dos de mes bras, il m’a brûlée deux fois en moins de 2 jours pendant de longues périodes. En voyant mon manque de réaction aux brûlures, il est entré dans une rage et m’a violemment frappée à coups de poings et de pieds. Ils se sont relayés pour me battre.

J'y suis restée pendant 4 jours et je n’avais pas le droit de fermer les yeux et de me reposer même pour un moment. À ce stade, j'avais déjà refusé la nourriture et l'eau pendant dix jours. Je me suis sentie légèrement confuse à partir du quatrième jour et par conséquent, je n'étais pas en mesure d'émettre les pensées droites.

Lorsque l'interrogateur à côté de moi a dit : « Vous avez distribué de nombreux CD. » J'ai répondu : « Je ne les ai distribués qu’une fois. » En prononçant ces mots, je me suis soudain rendu compte, n'était-ce pas un aveu d'un crime que je n'ai pas commis ? J'avais laissé tomber mes compagnons de pratique, et immédiatement demandé leur pardon dans mon cœur !

Mes bourreaux m'ont ramenée au centre de détention, et quelques détenus de sexe masculin ont été chargés de me porter vers les quartiers de la prison des femmes. Ces détenus sont ainsi des témoins de première main des résultats de la persécution impitoyable du PCC envers les pratiquants de Falun Gong. Mes cuisses étaient totalement noires et j’arborais de nombreuses blessures qui exposaient la chair. Les détenus ont été horrifiés et ont dit : « C'est trop effrayant, elle ressemble à un cadavre ! »

Clarifier la vérité au centre de détention

Le chef de la division a fait un rapport au médecin de la prison, qui m'a appelée pour demander : « Depuis combien de jours n’avez-vous pas mangé ? Une personne normale pourrait mourir à tout moment. » Il a poursuivi en disant : « Je crois que le Falun Gong sera disculpé, mais vous devez manger pour sauver votre vie. » Je lui ai répondu : « La vie et la mort n'ont pas d'importance pour moi. Je veux seulement que vous compreniez la vérité et que vous soyez sauvé. » Ensuite, je suis retournée à la cellule.

Une détenue a fait remarquer : « Vous avez été sévèrement battue et n'avez pas mangé depuis 50 jours. De plus, personne ne vous a vue prendre un quelconque médicament. La seule différence est votre persistance à faire les exercices tous les jours. Votre énergie et votre esprit demeurent solides. » J'ai saisi cette occasion pour clarifier la vérité et elle a dit : « Je vais assurément me souvenir que le Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. »

Plusieurs détenues m'ont finalement rejoint pour faire les exercices, en disant que leurs corps se sentaient mieux après avoir terminé la pratique. Elles ont également copiés les écrits que j'avais mémorisés et ont commencé à les lire.

Certaines détenues ont commenté : « Parce que vous avez un graveur de CD à la maison, vous allez certainement recevoir une peine de 5 ans. » Je me suis dit que le Maître arrange mon chemin. Depuis mon arrivée, je n'avais pas entretenu une pensée de retourner. Dans le centre de détention, j'ai constamment clarifié la vérité, et ceux qui ont compris ont été très gentils avec moi

La directrice de la prison m'a maltraitée au début, jusqu'à ce qu'elle ait vu la magie de Dafa travaillant de ses pouvoirs sur moi. Un jour, elle m'a vue faire les exercices pendant son quart de travail de nuit. Elle m'a dit qu'elle voulait pratiquer le Falun Gong.

Deux semaines plus tard, j'ai été libérée par le centre de détention à 9 heures. Mon mari est venu à la porte pour me chercher. Il m'a dit : « Si tu n’étais par revenue, je ne sais pas comment nous aurions pu continuer ! » Il a fondu en larmes tout en continuant de parler.

Je suis reconnaissante au Maître pour sa protection et ses soins constants. Le PCC m'a emprisonnée pendant 240 jours, mais j'ai été en mesure de le quitter d'une manière digne et droite.

Nos efforts pour arrêter la persécution vont continuer tant que la persécution existera

Au cours de ces 10 dernières années, des policiers en civil m’ont suivie, m’ont surveillée et m’ont harcelée. Chaque fois, groupe après groupe, je leur ai clarifié la vérité.

À l'époque où la Chine a été l'hôte des Jeux Olympiques, le directeur du comité résidentiel de la rue est venu chez moi et m’a apporté un sac de fruits. Il m'a dit qu’un autre pratiquant avait été pris en train de distribuer des documents de clarification et m'a conseillé de ne pas le faire. J'ai répondu : « Mon Maître nous a dit de faire le bien et non des mauvaises choses. Nous ne voulons pas les choses qui appartiennent à d'autres. Veuillez reprendre vos fruits. »

Quatre hommes ont été assignés à rester à l'appartement loué en face du mien, équipés avec des camionnettes, des tricycles électriques et des vélos. Ils ne cessaient pas de me suivre, même quand mon fils venait avec moi pour acheter de la nourriture.

Lorsque je me suis rendue à la maison de ma nièce pour lui rendre visite, le directeur du comité de la rue s'est rendu auprès du directeur de l'unité de travail de mon mari et ont essayé de le persuader de congédier mon mari. Il a aussi dit à mon mari de me rappeler à la maison. Mon mari a dit : « Elle n'a rien fait de mal ! »

Après mon retour, mon mari m'a dit que si le gestionnaire décidait de le licencier, il partirait sans blâmer quiconque. De ce que je pouvais voir, l'état d'esprit de mon mari était très bon. Cependant, son superviseur a dit au gestionnaire qu'il ne voulait pas laisser mon mari partir, en disant qu'il était un travailleur sérieux et responsable, et il était impossible de remplacer un aussi bon employé ! Je sais que tout cela était l’arrangement bienveillant du Maître. Merci Maître !

Chercher profondément à l’intérieur

Avec l'aide du Maître, j'ai créé un site de production de documents chez moi et je produisais ce dont j'avais besoin. Une personne analphabète comme moi a réussi à produire des CD, des brochures, des calendriers, etc. J'ai aussi appris comment réparer l'imprimante. D'autres ont trouvé que c'était étonnant.

Le 16 juillet 2013, je roulais avec mon vélo quand une petite voiture a soudainement accéléré en provenance de nulle part, fonçant droit vers moi. J'ai réalisé le danger où j'étais lorsque la voiture était juste à un mètre de moi, puis j'ai perdu connaissance.

Après mon retour à la maison, j'ai assidûment pratiqué les exercices tous les jours. Pendant les deux premiers jours, j'avais tellement mal que je ne pouvais pas étudier le Fa. Les compagnons de pratique m'ont conseillé de chercher à l'intérieur et de rapidement me sentir mieux.

Le troisième jour, alors que je marchais en utilisant le tabouret comme support. Le Maître a emprunté la bouche de mon fils pour m'éclairer. Mon fils a dit : « Maman, tu dois vraiment calmer ton esprit et étudier le Fa. »

Je n'arrivais pas à me retourner lorsque j’étais couchée la nuit et j’ai appelé mon fils pour qu’il m’aide afin que je puisse faire les exercices. Plus tard, j'ai réalisé que c'était un attachement à dépendre des autres. J'ai utilisé toutes mes forces pour forcer mon corps à se déplacer, et chaque jour je me promenais en trébuchant, en boitillant. Le 19e jour, j'ai roulé avec mon vélo jusqu’à la maison d'un pratiquant. En moins d’un mois, j'avais récupéré et tout était de retour à la normale.

J'ai cherché l'intérieur après cet incident et j’ai vu que même si j'avais fait les trois choses et étudié le Fa, j'avais encore une grande faille que le mal exploitait. J'avais l'attachement à blâmer les autres pratiquants de ne pas chercher à l'intérieur et de ne pas s’auto-examiner. Je manquais de patience envers mes compagnons de pratique.

Cette chute a été un réveil, et beaucoup de mes attachements ont été dénoncés. En plus du ressentiment, j'ai trouvé d'autres attachements : la paresse, la peur de la douleur, les conflits, l'estime de soi, la jalousie, l'incapacité à regarder ce que je disais, etc. Je vais travailler à l'élimination de ces attachements évidents et saisir l'occasion de sauver plus de personnes.

Maître, soyez assuré que je vais faire de mon mieux

Veuillez me corriger gentiment si tout ce qui précède n'est pas dans le Fa.

Traduit de l’anglais au Canada