(Minghui.org) J’ai été arrêtée pour avoir pratiqué le Falun Gong et j'ai été incarcérée au centre de détention de Tianhe, Guangzhou. L’environnement y était dur. Des dizaines de détenus devaient dormir sur le sol et n’étaient pas autorisés à porter des chaussures. Il n’y avait pas de fenêtres. Il y faisait extrêmement chaud en été et froid en hiver.

Il y avait une petite cour où on pouvait voir un petit peu le ciel. On pouvait y aller seulement pour prendre une douche. Plusieurs caméras vidéo surveillaient les détenus pendant qu’ils prenaient leur douche. Il y avait un grillage au milieu de la porte de la cour et les gardes ont créé une ouverture dans la barrière pour permettre aux détenus d’entrer et de sortir en rampant.

Une des détenues m’a demandé pourquoi j’étais emprisonnée parce que j’avais l’air d’une personne ayant un bon niveau d’éducation et je ne ressemblais pas à une criminelle. Je lui ai dit que c’est parce que je pratique le Falun Gong. Elle a alors dénigré le Falun Gong à cause de ce qu’elle avait absorbé de la propagande du Parti communiste chinois. Je me suis rendu compte que je devais rectifier l’atmosphère et permettre aux détenues de savoir comment est un vrai pratiquant de Falun Gong.

Présenter le Falun Gong aux détenus

J’ai commencé à converser avec les détenus. Ils m’ont demandé pourquoi je ne pleurais pas comme tout le monde. Je leur ai dit que j’avais une croyance dans mon cœur et je ne verserais pas de larmes juste parce que j’étais ici. J’ai profité de chaque occasion pour leur dire comment le Falun Gong enseignait aux gens à être bons, comment le Falun Gong s’est répandu autour du monde et comment le PCC persécute injustement le Falun Gong.

Ils ont progressivement changé leur opinion envers le Falun Gong. Ils se sont sentis confortables dans leur cœur quand je leur ai parlé de la magnificence de la pratique. Quelques détenus ont versé des larmes tandis que d’autres ont injurié le PCC. Après leur avoir parlé de l’importance de démissionner du PCC et de ses deux organismes affiliés (les trois démissions), la plupart d’entre eux étaient prêts à renoncer à leur adhésion au PCC.

Seulement un ou deux détenus n’ont pas cru ce que j’ai dit, mais ils n’étaient pas hostiles envers moi. En fait, ils me respectaient. Ils me demandaient souvent pourquoi je gardais une attitude positive dans un tel environnement. J’ai répondu : « C’est parce que je pratique le Falun Gong. » ils ont dit que j’étais vraiment bénie. J’étais heureuse pour eux parce qu’ils ont été sauvés en raison de leurs bonnes pensées sur le Falun Gong et les pratiquants de Falun Gong.

Les détenus me respectaient. Ils m’appelaient « grande sœur » (un titre de respect pour une personne pour qui vous avez beaucoup de respect), bien que selon les règlements du centre de détention les détenus étaient appelés par leur nom. Même les plus âgés que moi m’appelaient « grande sœur ». Ils m’aidaient de toutes les façons possibles et m’aidaient même à laver mes vêtements. Je leur ai dit qu’ils n’avaient pas besoin de faire ça, car un pratiquant ne devrait déranger personne.

Apprendre à connaître les détenus

Avec le temps, j'ai très bien fait connaissance avec les détenus emprisonnés avec moi. La détenue A était incarcérée parce qu’elle avait attaqué d’autres personnes. J’ai conversé avec elle et lui ai expliqué les faits sur le Falun Gong. Elle aimait m’écouter et s’asseyait à côté de moi dès que l’occasion se présentait. Elle versait des larmes tout en m’écoutant. Elle m’a dit qu’elle n’aurait pas infligé de coups aux autres si elle m’avait rencontrée plus tôt et qu’elle essaierait en définitive d’être une bonne personne après sa libération. Elle m’a remerciée de lui avoir clarifié la vérité.

B trouvait toujours des occasions pour être avec moi. Je savais que le côté conscient de chaque détenu cherchait l’occasion d’être sauvé. Quand je lui ai parlé du Falun Gong, elle a pleuré et a juré contre le PCC. Elle a dit que c’était une bénédiction de me connaître et a demandé comment elle pourrait me trouver après notre libération parce qu’elle voulait apprendre le Falun Gong.

C venait de la campagne. Le gardien de prison voulait qu’elle me surveille et obtienne des renseignements sur moi. Elle a dit au gardien que sa grande sœur était une très bonne personne. Le gardien lui a demandé pourquoi elle m’appelait « grande sœur » et lui a dit que selon les règlements de la prison, elle devait m’appeler par mon nom. C a répondu : « Parce que nous la respectons. Elle est une bonne personne ! Elle ne devrait pas être détenue. » Le gardien n'a rien trouvé à dire.

Un jour, les détenus m’ont dit que D pleurait. Je me suis dirigée vers elle et lui ai demandé si son foyer lui manquait. Elle a répondu : « Non, Je t’ai regardée à l’instant. Je me demandais pourquoi une si bonne personne comme toi est détenue ici. Cela me fait de la peine dans mon cœur et je pleure. Je pense que tu ne devrais pas endurer cette épreuve. Je suis désolée pour toi. De tels bâtards ! »

E n’avait même pas 20 ans. J’étais de service avec elle une nuit. Elle s’est appuyée sur une boîte en plastique et a écrit quelque chose et ensuite a étiré son bras vers la cour et agité sa main. Je lui ai demandé ce qu’elle faisait. Elle m’a montré sa main. J’étais émue aux larmes. Sur sa main, elle avait écrit : « Je vous supplie Dieu. Mon amie est une bonne personne. Je vous supplie de la libérer. Je vous supplie ! »

E pensait que je n’étais pas forte, alors elle gardait la viande tendre pour moi dès qu’elle en recevait un peu. Même si je n'en voulais pas, elle prenait ma viande grasse et la mangeait afin que je puisse manger la viande tendre. Elle a dit qu’elle était forte et serait bientôt libérée et j’étais faible et devais devenir plus forte. Donc, pendant quelque mois, elle m’a donné sa viande tendre.

Un jour, E portait un seau d’eau pour prendre une douche. Elle s’est tournée soudain et a accidentellement heurté la porte en ciment avec son front. Il y a eu un grand bruit. Tout le monde a été terrifié et a pensé qu’elle avait dû s’évanouir. J’ai pressé la partie blessée avec ma main et je l’ai massée un peu. Je ne pensais à rien à ce moment-là. Soudain j’ai senti mon corps et mes mains devenir chauds. Une minute plus tard, E a dit qu’elle se sentait bien et n’avait plus de douleur. Elle a dit : « C’est étrange. Je ne pouvais rien voir à ce moment-là. Mais quand tu m’as touchée, j’ai senti un courant tiède traverser mon corps. Je me suis sentie très confortable, et mon corps est devenu chaud. C’était miraculeux ! Émettais-tu de l’énergie ? » J’ai répondu : « Non, notre Maître doit t’avoir aidée parce que tu es une bonne personne. »

Elle a encore parlé de cet incident le lendemain. Il n’y avait pas de bosse sur son front et elle n’avait aucune douleur. Elle a continué à me demander pourquoi elle avait senti une telle chaleur à ce moment-là.

J’ai saisi l’occasion de leur parler des nombreux miracles qu’ont eu ceux qui ont une relation positive avec le Falun Gong.

Traduit de l’anglais au Canada