(Minghui.org) J'ai découvert le Falun Gong il y a douze ans lors de mon emprisonnement dans un centre de détention en novembre 2001. J'aimerais partager comment la pratique a changé ma vie.

Le Maître veillait sur moi avant que je commence à pratiquer

Je suis un cadre retraité des autorités âgé de 58 ans. Avant la retraite, je travaillais dans un département de droit des autorités. Au cours de la persécution du Falun Gong, une partie de mon travail était de « transformer » les pratiquants et de les forcer à renoncer à leur croyance.

Je ne connaissais rien du Falun Gong. J'essayais juste de terminer les tâches qui m'étaient assignées. J'ai refusé d'écouter les pratiquants et je ne voulais leur donner aucune chance de parler. En conséquence, j'ai manqué de nombreuses opportunités d'apprendre la vérité sur le Falun Gong.

L'environnement dans lequel je me trouvais était comme une cuve de teinture qui pollue chaque personne qui s'y trouve. Tout le monde s'abandonne à des nourritures extravagantes, aux jeux d'argent et autres formes corrompues de divertissement. J'étais l'une d'entre elles. Le mah-jong (un jeu d'argent chinois) était devenu l'un de mes passe-temps favoris. J'y jouais tout le temps.

Pendant ce temps, j'ai développé toutes sortes de maladies de l'estomac, du cœur, des épaules, du dos et des jambes. Mon mari avait un mauvais tempérament et je n'étais pas une personne qui savait bien tolérer. Nous nous disputions souvent, ce qui nous a finalement mené au divorce.

Mon esprit et mon corps étaient tous deux fatigués et douloureux et j'avais toujours la tête brumeuse. Parfois, j'ai pensé à devenir à devenir nonne, en vivant une vie simple dans un temple.

Une nuit de mars 2001, j'ai fait un rêve. Dans le rêve, j'escaladais une échelle qui allait au ciel. Quelques personnes se trouvaient en haut de l'échelle. J'ai pensé dans le rêve : « Qui a dit qu'une personne ordinaire ne pourrait pas aller au paradis ? Ne suis-je pas en train d'aller au paradis ? C'est formidable. Je ne souffrirai plus désormais. »

Après m'être réveillée, je me suis dit : « C'est un rêve de chance. Je vais certainement gagner de l'argent ce soir au mah-jong. » Cependant, j'ai perdu beaucoup d'argent cette nuit-là. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, j'ai réalisé que le rêve était un rappel donné par le Maître, qui était en train de m'observer même avant que je commence à pratiquer.

Le point le plus bas de ma vie

Nous ne pouvons pas contrôler notre destinée. Quelques jours après le premier rêve, j'en ai fait un autre, dans lequel un vaisseau spatial tournait en rond dans de gros nuages et les nuages rendaient le monde tout sombre. Il semblait que les cieux allaient s'effondrer. Je me suis réveillée en panique.

J'ai pensé que c'était un mauvais présage. Quelques jours plus tard, un désastre s'est abattu sur moi. Un des membres de ma famille avait un commerce dans lequel j'étais impliquée. Le commerce avait des problèmes légaux et j'ai été arrêtée et envoyée en centre de détention.

Je ne pouvais pas accepter ce désastre soudain et je me suis plainte que ce n'étais pas juste. Cela a été le moment le plus difficile de ma vie. J'ai même pensé à me suicider. Je ne comprenais pas pourquoi cela m'arrivait. En regardant ma vie passée, je sentais que j'avais connu davantage la souffrance que la joie. J'étais perdue, parce que je ne pouvais pas voir les relations karmiques.

De nombreux pratiquants de Falun Gong étaient emprisonnés dans le même centre de détention. Ils essayaient souvent de me parler du Falun Gong. Au début, je refusais d'écouter. Je leur disais : « Vous dites que vous essayez d'être de bonnes personnes. J'ai été une bonne personne toute ma vie, mais j'ai fini par être détenue ici. »

Une pratiquante m'a dit : «du point de vue de la cultivation, tout a une raison karmique. Peut-être est-ce votre chance chance de découvrir le Falun Gong et de commencer à pratiquer. » Je n'ai pas compris. Elle a continué : « Peut-être que le fait d'être détenue ici te protège d'une sorte de danger qu'il pourrait t'arriver si tu étais hors d'ici. »

Leurs paroles m'ont un peu réconfortée. J'ai réalisé que je devrais juste lâcher tous mes soucis et simplement faire face à ce que je dois affronter.

Obtenir le Fa

J'attendais les résultats de mon jugement, mais il n'y avait pas de progression. Néanmoins, de plus en plus de pratiquantes étaient envoyées dans ce centre de détention. Je partageais une cellule avec certaines d'entre elles, alors j'entendais souvent leurs conversations. Parfois, leurs mots résonnaient en moi et touchaient mon cœur. Elles étaient toutes en bonne santé et leur comportement était différent de celui des gens ordinaires. Progressivement, j'ai développé une nouvelle compréhension du Falun Gong.

J'ai commencé à les écouter et à poser des questions. Une pratiquante m'a demandé de faire les exercices avec elle. J'ai dit : « Avant d'avoir pris ma retraite d'un département des autorités, mon travail était de transformer les pratiquants de Falun Gong, d'essayer de les faire renoncer à leur foi. Maintenant, vous me demandez de pratiquer ? Je ne le ferai pas. »

Elle a dit : « Si tu commences à pratiquer, notre Maître s'occupera de toi. Il peut réarranger ton destin. Ton dossier sera probablement classé et tu seras libérée. » Je ne l'ai pas crue.

Six mois avaient passé, mais je n'avais rien entendu de mon cas. Je ne savais pas non plus quand je serais relâchée. Un jour, une pratiquante a récité les passages suivants des enseignements du Fa pour moi.

« Si l’homme n’a pas de vertu, il y aura calamités naturelles et fléaux humains. Si la Terre n’a pas de vertu, toutes choses se flétriront et tomberont. Si le Ciel ne suit pas le Dao, la terre s'écroulera et le ciel tombera, le firmament immense sera complètement vide. Rectifié par la Loi, l’Univers sera droit, débordant de vie, le Ciel et la Terre seront stables, et la Loi sera éternelle. (« Rectifié par la Loi » dans Points essentiels pour un avancement diligent)

et

« Celui qui vit pour la renommée a de la colère et de la rancœur toute sa vie, Celui qui vit pour le gain renie la famille;Celui qui vit pour les sentiments s'attire des ennuis, Luttant les uns contre les autres avec acharnement, créant du karma toute sa vie.

Ne pas chercher la renommée, être heureux et sans souci,

Ne pas s'attacher au gain, un être bienveillant et loyal;

Ne pas laisser agir les sentiments, le cœur pur avec peu de désirs,

Bien se cultiver, accumuler la vertu toute sa vie. » (« Une bonne personne » dans Hong Yin)

Les poèmes m'ont profondément touchée. Elle m'a dit qu'ils avaient été écrits par leur Maître et qu'il y en avait davantage. Elle a dit : « Le Falun Gong enseigne aux gens à être bons. Pourquoi n'apprends-tu pas ? » J'ai dit : « Laisse-moi d'abord lire le livre. » Mais il n'y avait pas de livre de Falun Gong disponible au centre de détention.

Comme par magie, quelques jours plus tard, une pratiquante a réussi à m'apporter une copie du Zhuan Falun dans le centre de détention. Je l'ai lu : « Il n'y a rien de mauvais dans ces enseignements ! C'est une bonne pratique et cela améliore le corps et l'esprit. Les gens qui pratiquent « Authenticité-Bienveillance-Tolérance » ne sont-ils pas de bonnes personnes ? Pourquoi les autorités les ont-ils bannis, » m'étais-je demandée.

Deux jours après avoir lu le livre, j'ai fait un autre rêve. Un arbre de fer a fleuri dans mon rêve. Une magnifique fleur jaune recouvrait l'arbre en fer, qui avait la forme d'un pin.

J'étais enthousiaste et j'ai dit aux pratiquants qui étaient avec moi : « Je vais bientôt entendre parler de mon dossier. Je vais bientôt rentrer chez moi. » Une pratiquante m'a dit : « Tu vas bientôt commencer à pratiquer le Falun Gong. » Je l'ai regardée et je n'ai rien dit. À ce moment, je voulais juste que l'affaire judiciaire se finalise et rentrer chez moi.

J'ai attendu quelques jours. Mais il n'y avait toujours pas de progression dans mon dossier. J'ai pensé que peut-être ces pratiquantes avaient raison. Je suis toujours ici car je dois apprendre le Falun Gong. Devrais-je essayer ?

J'hésitais parce que le Falun Gong est banni en Chine. Mais je ne voulais pas perdre ma chance non plus. J'ai pensé que peut-être ma chance changerait et que je serais relâchée plus tôt si je pratiquais. Je pourrais ensuite pratiquer à la maison. Cela n'exige pas de vivre dans un temple et c'est bon pour la santé. Je devrais essayer, ai-je pensé.

J'ai commencé ma cultivation avec un tel but. C'était en novembre 2001. Maintenant en regardant en arrière, tout ce que je veux dire est : « Maître, vous avez travaillé si dur pour me sauver. Vos efforts n'ont pas été vains. L'arbre en fer dans mon cœur fleurit maintenant. » Le Maître m'a sauvé d'un style de vie dépravé. J'apprécie aussi les efforts de ces autres pratiquantes qui ne m'ont jamais abandonnée, me racontant avec patiente la beauté de la cultivation.

Être témoin du pouvoir de Dafa.

Les pratiquantes m'ont enseigné les exercices et récité Hong Yin et d'autres articles pour moi. Rapidement, j'ai mémorisé Lunyu et Hong Yin. J'ai aussi pratiqué diligemment les exercices. J'étais assise en position du double lotus en méditation au tout début. Quand mes jambes me faisaient mal, je récitais les paroles du Maître :

« C’est difficile à endurer, endurez-le quand même; lorsque cela vous paraît impossible à faire, ou si on dit que c’est difficile à faire, essayez donc pour voir si c’est vraiment impossible. » (Zhuan Falun)

Un mois plus tard, j'étais capable de m'asseoir en position du double lotus pendant une heure. Le fort courant d'énergie faisait bouger ma tête de droite à gauche au cours du troisième exercice et mes bras paraissaient très légers au cours du quatrième exercice.

La douleur dans mon estomac, mon cœur, mes épaules et mon dos ont disparu en 30 jours, particulièrement la douleur dans mon dos qui me rendait si difficile de me tourner dans mon lit. Mon dossier judiciaire a été solutionné rapidement après que j'aie commencé à pratiquer et j'ai été relâchée sans aucune amende.

En regardant en arrière maintenant, je comprends que je n'aurais pas été capable d'obtenir le Fa et de commencer à pratiquer si cela n'avait pas été dans cette épreuve. Je n'ai pas de mots pour exprimer ma gratitude envers le Maître. Tout ce que je peux faire est de bien cultiver et de ne pas décevoir le salut du Maître.

Chez moi, je n'avais aucun livre du Falun Gong. Je savais l'importance d'étudier le Fa, alors j'ai appelé une pratiquante que j'avais rencontré dans le centre de détention, demandant leur aide. Quelques jours plus tard, elle a trouvé une copie du Zhuan Falun et de La grande voie de l'accomplissement.

J'ai lu les livres et j'ai pratiqué les exercices tous les jours. J'ai raconté à mes parents à quel point je bénéficiais de la pratique. Ils m'ont soutenue.

J'ai souvent dit à mes amis, collègues et membres de ma famille, du point de vue d'une troisième personne, ce que j'avais appris du Falun Gong. Je leur ai dit de ne pas dire des mauvaises choses sur le Falun Gong, parce qu'il enseigne aux gens à pratiquer Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Je leur ai dit que j'avais été témoin du comportement droit des pratiquantes dans le centre de détention. Je leur ai aussi raconté les faits de la persécution. Certains de mes amis souriaient et disaient : « Tu ne pouvais pas transformer les pratiquants de Falun Gong, mais tu es devenue transformée par eux dans le centre de détention. »

J'ai dit : « C'est vrai. Je ne savais que très peu de choses sur le Falun Gong avant. Dans le centre de détention, j'ai beaucoup appris. Pourquoi tellement de gens le pratiquent ? Si ce n'est pas bénéfique, pourquoi est-ce que plus de 100 millions de gens le pratiquent ? Tu devrais essayer d'en apprendre davantageà ce sujet. »

Personne ne peut changer mon cœur de cultivation

Un an après être rentrée chez moi du centre de détention, deux pratiquantes qui m'avaient prêté des livres du Falun Gong, sont venues chez moi. (Plus tard, j'ai appris qu'elles avaient été transformées en rééducation pendant leur détention et qu'elles étaient sur un chemin démoniaque.) Elles voulaient reprendre les livres. Elles m'ont dit qu'elles devaient collecter tous les livres et les brûler. Elles ont aussi essayé de me convaincre d'arrêter de pratiquer.

Au début, j'étais confuse. Elles faisaient partie de celles qui m'avaient appris les exercices. Devais-je les écouter ? Plus tard, mon esprit est devenu clair. « Mettre les autres choses de côté, je sais que le Falun Gong a guéri mes maladies. Comment pourrais-je abandonner ? Comment pourrais-je donner les livres et les laisser se faire brûler ? Même une personne ordinaire devrait être reconnaissante quand il ou elle a été aidé par les autres, » me suis-je dit en moi-même, « elles font des mauvaises choses. Je ne rendrais pas les livres. »

Je leur ai dit que ma sœur avait emprunté les livres et je ne les pas écoutées exercer des pressions pour cesser de pratiquer. Depuis lors, je lis le Fa et je fais les exercices encore plus diligemment qu'avant.

Plus tard, j'ai dit à une pratiquante ce qui s'était passé. Elle m'a dit : « Ne les écoute pas. Elles ont pris un chemin démoniaque. Tu as bien réagi. Dis moi si tu as besoin d'aide. »

Le Maître me protège

J'ai rencontré une tribulation le 15 mai 2010 et je voudrais la partager.

Le fils de ma sœur âgé d'un an était malade et elle m'a demandé d'aller à l'hôpital avec eux. Sur le chemin de l'hôpital, elle a dû retourner à la maison pour quelque chose et elle m'a demandé de porter son fils là-bas.

Quand j'ai traversé la route, j'ai perdu l'équilibre. Le bébé était sur le point de tomber de dessous mon bras droit. À ce moment, une grande force, venant de nulle part, a déplacé le bébé de mon bras droit à mon bras gauche.

J'ai tenu fermement le bébé avec mon bras gauche et suis tombée sur mon bras droit, ce qui a un peu supporté ma chute. Le bébé a pleuré, mais n'était pas blessé. Je lui ai souri : « Tout va bien. Mon Maître nous a protégé. » C'était un miracle. Je ne pouvais pas croire que j'avais été capable de tenir le bébé fermement quand j'ai perdu l'équilibre.

A l'hôpital, j'ai découvert que mon poignet droit était blessé. Je me suis sentie étourdie et nauséeuse. Je suis rentrée chez moi et me suis inclinée devant le portrait du Maître. J'ai remercié le Maître de nous avoir protégés et je lui ai dit, « Je n'ai pas bien fait dans ma cultivation. J'ai chuté et je me suis attardée dans les affaires des gens ordinaires. La perversité a pris avantage de mes failles. C'est pourquoi il est arrivé cet accident aujourd'hui. » J'ai promis au Maître que je ferais mieux dans la cultivation.

Mon poignet droit était cassé et très douloureux. J'ai lu le Fa et émis la pensée droite. Ma sœur voulait acheter des médicaments pour moi. Je lui ai dit de ne pas le faire. En tant que pratiquante, je savais que je serais vite rétablie.

Quelques jours plus tard, tout mon bras et ma main était gonflés et même ma peau est devenue noire. Mon fils voulait m'emmener à l'hôpital. J'ai refusé. « Comme je suis une pratiquante, je dois faire confiance au Maître et au Fa. Tout ira bien. Ne t'inquiète pas, » lui ai-je dit.

J'ai pratiqué les exercices et j'ai lu le Fa chaque jour, comme si rien ne s'était passé. Je faisais aussi des documents de clarification de la vérité et mes corvées ménagères. Je me suis rétablie en moins de 30 jours. J'ai à nouveau été témoin du pouvoir de Dafa.

Avec l'aide du Maître, j'ai monté un site d'impression, où je produis des documents de la clarification chez moi et je suis impliquée dans plusieurs projets de Dafa. Cependant, j'ai toujours un peu peur de la persécution. Aussi, parfois je ne peux pas me contrôler moi-même et j'échoue à me conduire comme une pratiquante quand je suis en conflit avec les autres. J'ai promis que j'étudierais le Fa plus diligemment, de faire ce qu'un pratiquant de Dafa doit faire et de me cultiver solidement moi-même.

Merci de me corriger avec bienveillance si il y a quoi que ce soit d'incorrect dans ma compréhension.

Merci Maître ; merci compagnons de pratique.

Traduit de l'anglais en Belgique