(Minghui.org) Je suis née en 1998. J'avais moins d'un an quand la persécution a commencé. À ce moment-là, ma mère voulait que le gouvernement comprenne la vérité sur le Falun Gong et sur le Maître, alors elle est allée faire une pétition auprès du gouvernement de la province. La police nous a emmenées en bus au poste de police et nous a laissées dehors. Il faisait extrêmement chaud ce jour-là, mais ma mère a dit que ma peau tendre n'a pas été brûlée par le soleil. Je suis reconnaissante pour la protection du Maître et la chance de cultiver. J'aimerais partager quelques unes de mes expériences tout au long du chemin.

Dépasser le karma de maladie

J'ai eu de très nombreuses tribulations de karma de maladie quand j'étais jeune. À une occasion, ma température était tellement élevée qu'il a fallu me faire 20 piqûres intraveineuses, mais même comme ça la température continuait sa course. J'ai eu une pneumonie et mes parents ont beaucoup dépensé pour me faire soigner.

En 2005, j'ai commencé à faire les exercices de Falun Gong régulièrement. Maman me levait tous les matins à cinq heures pour faire la pratique. Papa n'était pas très content de ça.

Un jour, j'avais une forte fièvre. Je devais aller à une étude du Fa. Père était en souci par rapport à mon état, alors il est venu spécialement de son travail pour voir comment j'allais. J'avais peur qu'il m'empêche d'aller à l'étude du Fa. Je lui ai dit que je n'avais pas de fièvre alors que je brûlais à l'intérieur. Mais quand mon père a posé sa main sur mon front, il l'a trouvé frais au toucher. Père n'a rien dit et il est retourné travailler. Ce jour-là j'ai pu rester pendant presque une heure assise en méditation.

À une autre occasion, j'avais de nouveau une forte fièvre. J'ai continué à me lever avec mère pour faire les exercices. Pendant que je faisais l'exercice tranquille debout, j'ai commencé à vomir, mais je n'y ai pas prêté attention. Je savais que c'était le Maître qui purifiait mon corps. Je me suis déplacée plus loin pour continuer. J'avais rendu une matière jaunâtre et collante. J'étais certaine que le Maître débarrassait mon corps de mauvaises substances. À partir de ce jour, je n'ai plus pris de médicaments.

Résister à la pression du Parti communiste et faire briller la lumière de Dafa

Quand j'étais à l'école élémentaire, mon professeur nous a dit un jour d'apporter un dollar RMB pour acheter des écharpes rouges pour qu'on nous incorpore dans les Jeunes Pionniers communistes. J'ai dit à mon professeur que je ne voulais pas être incorporée. Mon professeur m'a donné un coup sur la tête en disant : « Tu es vraiment stupide. »

Je n'ai pas osé rajouter le moindre mot, mais quand je suis rentrée à la maison, je l'ai raconté à ma mère. J’espérais que mère irait voir ma professeur et qu'elle aurait une bonne conversation avec elle.

Ma mère m'a d'abord dit : « Si la pression sur toi est trop forte pour pouvoir résister, alors fais-le. Tu pourras démissionner plus tard. » J'ai répondu à ma mère : « Quel est cet espèce de détritus que tu mets dans ma tête ? Tu veux que je me salisse et puis qu'après on enlève cette crasse en la lavant ? Quelle idée horrible ! »

Alors ma mère est allée clarifier au professeur. Ma professeur a montré qu'elle avait compris et qu'elle ferait de son mieux pour que les choses fonctionnent à ma façon.

Un jour, nous étions occupés à nous entraîner pour la cérémonie d'incorporation. J'avais été prise de court, mais, quand la professeur nous a dit de lever la main droite en formant le poing afin de faire le vœu, j'ai levé la main gauche. Quand on nous disait de jurer de servir le Parti communiste chinois fidèlement pour le reste de notre vie, je n'ai pas voulu dire ces mots, mais j'ai répété sans arrêt dans mon cœur : « Falun Dafa Hao, Zhen Shan Ren Hao ! »

Quand j'étais empêchée d'entrer dans l'école par les élèves de garde chargés de vérifier tout le monde et d'empêcher ceux qui n'avaient pas d'écharpe rouge d'entrer dans l'école, je leur ai dit avec conviction et comme si c'était tout à fait normal : « Je ne suis PAS une jeune pionnier. Pourquoi devrais-je porter une écharpe rouge ? » Plusieurs de mes camarades qui étaient bloqués à l'entrée m'ont regardée avec envie alors que je rentrais dans l'école d'un pas assuré.

À cet époque-là, mes pensées étaient très pures. Pendant les cours, quand le professeur disait des choses calomnieuses contre Dafa et qu'elle écrivait au tableau que le Falun Gong était une secte perverse, j'attendais le moment où elle était occupée à vérifier nos devoirs et j'allais au tableau effacer les mensonges qui y étaient écrits. Ma professeur n'a jamais réagi à ce que j'avais fait.

Après avoir regardé le concours de danse de NTDTV 2007 sur DVD, je trouvais que danser était tellement beau que j'ai décidé que je voulais apprendre à danser et que peut-être qu'un jour dans le futur je pourrais me servir de ce talent pour la rectification de Fa. L'année du concours pour enfant de la province, je me suis servi d'une chanson de pratiquant de Dafa – « Chant du Lotus » - comme musique pour une chorégraphie selon mes capacités de l'époque. Avec l'aide de ma professeur, l'accompagnement de ma mère et mes efforts personnels, j'ai reçu la médaille d'or. Depuis ce temps, je fais le concours presque chaque année.

Se perdre dans la cuve de teinture de la société

À partir du moment où j'ai commencé l'école de danse, je devais vivre sur le campus. Je me levais tôt et me couchais tard tous les jours. Il n'y avait aucun environnement d'étude du Fa ou d'exercices en groupe. En fait, j'ai été fortement contaminée. Je n'ai pas cherché à l'intérieur quand il y avait des conflits avec mes camarades de classe. Je jouais constamment avec mon téléphone portable. Chaque week-end en rentrant à la maison j'avais sommeil. Dès que ma tête touchait l'oreiller je dormais. Je me suis attachée à l'argent. Je trouvais que je n'avais pas assez d'argent de poche. Je me disputais avec ma mère pour des questions d'argent. J'avais toujours le désir d'avoir davantage d'argent pour acheter des choses que j'aimais. Le Fa n'entrait pas dans mon champ de conscience. Quand je faisais les exercices, je gardais un œil sur ma mère. Si elle me regardait, j'essayais de faire mieux. Si elle ne me regardait pas, je merelâchais.

Mère se rendait compte que je n'allais pas bien. Le Maître s'est servi d'un rêve pour l'éveiller. Dans son rêve, mère a vu un linceul noir au-dessus de mon école. Tout le monde était petit et laid. J'étais la seule grande parmi eux. Un peu de lumière même sortait de moi, sauf que la couleur était assez terne. Peu après, des êtres étranges arrivaient en volant et en me prenant comme cible, mais je portais une armure dorée et un casque doré et ils ne pouvaient pas me faire de mal. Puis, par la ruse, ils m'ont fait jouer avec eux. J'étais toute contente. Ils m'ont dit de me tenir sans bouger et ils ont commencé à me ligoter avec des chaînes en fer en montant à partir des pieds. Je ne pouvais pas bouger, mais ça me plaisait d'être ligotée. Quand la chaîne est arrivée au niveau de mon cou, leur attitude a changé. Ils étaient prêt à m'abattre. Je voulais me défendre, mais mes efforts étaient vains parce que j'étais fortement ligotée des pieds et des mains. C'est alors que mère m'a vue et a commencé à émettre les pensées droites pour moi jusqu'à ce que les êtres étranges reculent, se dissolvent et finalement soient totalement désintégrés.

J'étais très mal à l'aise après que mère m'ait raconté son rêve.

Mère a décidé que je devrais faire l'aller et retour à mon école tous les jours plutôt que de vivre sur le campus, mais je n'en avais pas très envie. Mère m'a parlé en se basant sur le Fa jusqu'à ce que j'aie finalement compris pleinement que les gens viennent dans ce monde non pas pour être des personnes ordinaires, mais pour se débarrasser de tous les attachements humains, pour retourner à nos véritables soi et pour cultiver jusqu'à notre retour chez nous.

Retourner à la cultivation véritable

Après que j'aie commencé à faire les aller-retours, j'ai commencé à étudier le Fa tous les jours, même si j'avais encore un manque au niveau des exercices. Maintenant que j'avais un horaire fixe pour étudier le Fa les dimanches, j'ai fait beaucoup de progrès. Chaque jour je regardais à l'intérieur, et je contrôlais de mieux en mieux mon tempérament soupe-au lait .

Un jour, une pratiquante âgée était de passage et s'est joint à nous pour la méditation. À cet époque, je faisais seulement 30 minutes. La pratiquante m'a encouragée à en faire une heure. Ma réponse était pleine de confiance : « Pas de problème. » Mais j'avais tellement mal après 35 minutes, que je sentais que je n'y arriverais pas. Voyant qu'aucun des jeunes pratiquants ne s'arrêtaient, j'ai pensé : « Tout le monde l'endure, moi aussi je vais le faire. » Mais très vite un des enfants a commencé à pleurer, et moi aussi j'ai éclaté en sanglots.

Je me souvenais qu'avant, quand ma mère voulait que je persiste, je ne voulais pas écouter, alors mère a demandé : « Si le Maître te disait que tu arriveras à la plénitude parfaite si tu persistes pendant deux heures, le ferais-tu ? » et j'ai répondu : « Bien sûr ! Sans la moindre hésitation. » En me rappelant cet échange, j'avais vraiment honte. Alors je me suis arrêté de pleurer, mais des larmes continuaient à ruisseler sur mon visage.

La pratiquante âgée m'a dit : « Allez, tiens bon. Pourquoi pleures-tu ? Tu es simplement en train de rembourser du karma. »

Le ton de sa voix était plutôt sévère. Je n'en étais pas très contente, alors j'ai pensé : « Qui ne pleurerait pas quand il souffre ? Pourquoi est-ce que je ne peux pas pleurer ? »

Quand j'ai enfin décroisé les jambes, j'étais très très contente de moi. J'ai pensé en moi même : « Maintenant je suis capable de m'asseoir en méditation pendant tout une heure. » Mais pour ne pas perdre la face, je suis partie en colère dans ma chambre. Mère m'a suivie jusqu'à la porte et m'a demandé ce qui n'allait pas. Je me suis plainte : « Cette pratiquante est trop dure et pas gentille. »

La pratiquante âgée a dit : « C'était pour ton propre bien. Ton karma est éliminé. Ton gong est augmenté. Tu as même réussi à méditer pendant une heure. Comme c'est formidable ! »

J'ai réfléchi un peu et je me suis rendu compte à quel point ce qu'elle avait dit était juste. Je suis sortie alors de ma chambre, le sourire aux lèvres.

La pratiquante âgée m'a demandé : « Serais-je la bienvenue de nouveau chez vous ? », à quoi j'ai répondu : « Bien sûr, vous êtes la bienvenue. »

Ce soir-là, 10 d'entre nous ont été capables de persister deux heures pour la méditation assise.

Aujourd'hui je ne remue pas lors de l'étude du Fa et je ne me balance pas trop pendant les exercices. Mes pensées et mon état d'esprit sont redevenus purs. Quand père a vu le changement qui s'est fait en moi, petit à petit il a embrassé Dafa lui aussi. Maintenant il vient à nos études du Fa et à nos exercices.

Traduit de l'anglais en France