(Minghui.org) Mmes Wang Jianhui et Jia Liqing, anciennes employées d'hôpitaux, ont été respectivement condamnées à des peines de prison de six et huit ans en 2010 et 2011 en raison de leurs croyances dans le Falun Dafa. Elles sont incarcérées dans la prison pour femmes du Heilongjiang.
Voici quelques exemples de la persécution qu'elles ont récemment endurée.
Mme Wang, ferme dans sa croyance en dépit de la torture
Mme Wang a estimé qu'elle n'avait rien à faire en prison sous prétexte qu'elle suit les principes de Authenticité-Bienveillance-Tolérance et qu'elle essaie simplement d'être une bonne personne. Par conséquent, elle a persisté à pratiquer les exercices dans la prison et à vivre dans la dignité.
Elle a refusé de participer à un « appel accroupi » insultant dans la division 11 de la prison après 19h00 le 5 mars 2013. Devant la capitaine adjointe Ge Xuehong, qui venait faire l'appel, six ou sept prisonnières ont bondi pour battre et donner des coups de pieds à Mme Wang. Guan Xiaoxin et Jin Junli l’ont battue le plus. Elles lui ont donné des coups de pieds dans la poitrine et l'estomac. La même chose s'est reproduite les jours suivants.
Reconstitution de torture : « Le grand menottage dans le dos »
Ge a assisté au passage à tabac. Au lieu d'arrêter l'outrage, elle a ordonné aux gardes de menotter les mains de Mme Wang aux pieds d'un lit superposé et d’attacher ses jambes avec une corde. Elle a organisé ensuite que les prisonnières surveillent Mme Wang 24 heures sur 24 et la privent de sommeil. La surveillante la frappait avec un balai quand elle fermait les yeux.
Mme Wang a demandé à aller aux toilettes la nuit, mais les prisonnières de surveillance ont refusé d'ouvrir les menottes ou de détacher les cordes. Elles ont pris la bassine de Mme Wang qui, normalement, lui sert à se laver le visage, l’ont placée sous elle, et elle a dû uriner et déféquer dans la bassine. Comme cela sentait mauvais, les prisonnières à proximité se sont mises en colère contre elle.
Les gardes venaient pour une inspection deux fois par nuit. Lorsque Mme Wang leur a dit que les menottes étaient trop serrées, et qu’elle a demandé à ce qu’elles soient desserrées, les gardes n’ont pas tenu compte de sa demande.
Un jour, Mme Wang a demandé à voir la capitaine Chen Xianying pour demander la fin de la torture. Chen a retourné le message, indiquant qu'elle ne voulait pas voir Mme Wang, et elle a également dit : « Si elle ne fait pas les appels accroupis, elle sera menottée à un lit 24 heures sur 24 et n'aura pas l'autorisation d'utiliser les toilettes. »
Mme Wang a plus tard demandé à voir le directeur. Une prisonnière a remis la demande à Chen et Chen a retourné le message : « Cela ne sert à rien, parce que vous menotter était l'idée du directeur de la prison She Genghui. » La torture a duré plusieurs jours.
Mme Wang était assise sur un tabouret et a simplement joint ses mains ensemble le 26 mars 2013. Une prisonnière du nom de Chen Kunjie est venue et les lui a séparés. Mme Wang a joint de nouveau ses mains et lui a calmement demandé : « N'est-il pas normal de joindre ses mains dans la position assise. Ne vous asseyez-vous pas tous comme cela aussi ? Pourquoi ne puis-je pas rester comme cela ? »
Chen a bondi, a giflé Mme Wang et a à nouveau séparé ses mains. Mme Wang a alors joint ses mains de nouveau.
Chen a de nouveau bondi et a giflé Mme Wang à plusieurs reprises. Mme Wang a tenu les mains de Chen et crié « Falun Dafa est bon ! » D’autres prisonnières, comprenant Chen Yangyang, sont venues et ont battu Mme Wang par terre. Elles lui ont mis les mains derrière le dos, l’ont enveloppée avec du scotch et lui ont scotché la bouche.
Mme Wang a demandé à voir la capitaine, mais Chen Kunjie ne l'a pas permis. Chen Kunjie est allée au bureau et a dit que Mme Wang avait fait les exercices du Falun Gong, et qu’elle avait crié « Falun Dafa est bon » et résisté quand elle avait essayé de l'en empêcher. Les gardes ont écouté les mensonges de Chen et ignoré le fait que Mme Wang avait été rouée de coups.
Mme Wang a plus tard rapporté à la capitaine, Ge Xuehong, qu'elle avait été battue. Ge a dit : « Qui peut prouver que vous avez été battue ? Il n'y avait pas de caméra. Et, même si Chen vous bat, elle est sur le point de rentrer chez elle et ne se soucie plus des résultats. Donc, nous ne pouvons rien faire à son sujet. »
Elles savaient toutes que les gardes n'étaient pas autorisées à battre les prisonnières, ou à inciter d'autres personnes à battre les prisonnières. Lorsque Mme Wang a été battue le 5 mars, Ge était juste là à regarder, mais ne l'a pas empêché.
Quand les prisonnières battaient les pratiquantes de Falun Gong devant les gardes de la prison pour femmes du Heilongjiang, l'explication des gardes était : « Elles nous aident à faire respecter les règles. » Elles appelaient ces prisonnières « gardes assistantes ». Cependant, ce sont des prisonnières et non des agents du maintien de l’ordre. Mais l’utilisation des prisonnières par les gardes pour battre les pratiquants de Falun Gong est courante.
Mme Jia Qingli fréquemment battue
Mme Jia a été une cible spéciale de la persécution dans la 11e division entre fin novembre 2012 et mars 2013. Pendant cette période, on l'a obligée à s'asseoir sur un tabouret dur avec le dos droit, les mains posées sur les genoux, paumes vers le haut et les pieds joints. Si elle bougeait ou changeait de position, les prisonnières la battaient.
Plusieurs fois au cours de décembre 2012, et janvier et mars 2013, ses mains ont été menottées dans son dos alors qu'elle était assise ainsi, et elle a été privée de sommeil. Chaque fois qu'elle fermait les yeux, les prisonnières, comprenant Wang Shanshan, balayaient ses yeux avec un balai ou jetaient des grains de maïs sur elle (les prisonnières ramassaient le maïs à l'époque).
Une fois la hanche de Mme Jia a été gravement blessée à force de rester assise sur le tabouret pendant une longue période, alors elle s’est levée. Les prisonnières Cui Xiang, Tang Yongxia, Zhang Yalin et Wang Shanshan l’ont brutalement battue. Bien que Mme Jia était très faible et maigre à l'époque, elles lui ont donné des coups de pieds sur tout le corps. Wang lui a donné un violent coup de pied à la tête, et Zhang hurlait « Pourquoi veux-tu vivre encore ? Crève ! » Mme Jia a souvent été soumise à ce type de passage à tabac.
Reconstitution de torture : passage à tabac brutal
Cui et Tang sont souvent venues trouver Mme Jia pour « avoir une conversation » avec elle et essayer de la forcer à se transformer. Si Mme Jia leur répondait un peu lentement ou pas comme elles le voulaient, elles la giflaient ou lui donnaient des coups de pied. Lorsque Mme Jia était battue, elle criait souvent « Falun Dafa est bon », et les prisonnières lui scotchaient alors la bouche.
Une prisonnière a donné de violents coups de poing dans la poitrine de Mme Jia à la fin du mois de novembre 2013, pour quelque chose qu'elle avait dit. Elle s'est évanouie. Le même jour, elle a été transférée à un autre endroit et il a été dit qu'elle y avait été battue par les prisonnières Gao Yanping, Chen Yangyang, et Sun Lei, entre autres. Elle a contracté de nombreuses blessures causées par les coups. Mme Jia est actuellement persécutée dans la neuvième division.
Quand sa famille lui a rendu visite, Mme Jia leur a dit qu'elle avait été battue. La prisonnière Tang Yongxia a alors dit à la famille : « Je l'ai battue, parce qu’elle hurle. »
Il est clairement indiqué dans l’ « Acte de gestion des prisons » que les prisonniers ne peuvent pas contrôler ou gérer d'autres prisonniers. Toutefois, les prisonnières de la prison pour femmes du Heilongjiang sont non seulement affectées à la surveillance des pratiquantes de Falun Gong, mais elles les battent aussi à volonté. Non seulement les prisonnières qui battent les pratiquantes ne sont pas punies, mais elles sont reconnues comme « excellentes prisonnières », et obtiennent des scores élevés pour une libération anticipée. C'est ainsi que les gardes encouragent les prisonnières à battre les pratiquantes à leur place.
Parmi les prisonnières qui ont battu les pratiquants, Chen Kunjie, Chen Yangyang, et Jin Junli ont été libérées entre le 22 août 2013 et la fin de l'année. Guan Xiaoxia est toujours incarcérée. En outre, les capitaines Chen Xianying et Ge Xuehong sont toujours là. Elles devraient être mises en examen et tenues responsables pour leurs crimes.
Arrêtée et condamnée
Mme Wang travaillait à l'hôpital général de Daqing. Elle a été arrêtée par des agents du département de police de Tieren à Daqing le 28 février 2010, alors qu'elle travaillait à l'hôpital, et a été condamnée à six ans de prison. Le 25 août 2010, elle a été envoyée à la prison pour femmes du Heilongjiang, située dans la ville de Harbin.
Mme Jia, 57 ans, travaillait comme infirmière dans le second hôpital affilié de l'université médicale de Harbin depuis près de 40 ans. Le 5 novembre 2011 au travail, elle a été arrêtée par des policiers du département de police Songbei à Harbin et condamnée à huit ans de prison. À la fin de novembre 2012, elle a été envoyée dans la prison pour femmes du Heilongjiang.
Traduit de l'anglais en Europe
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