(Minghui.org) Alors que la persécution du Falun Gong est entrée dans sa 15e année le 20 juillet 2014, la Commission exécutive du Congrès sur la Chine (CECC) a condamné la persécution et exhorté le gouvernement chinois à mettre fin à quinze années de répression systématique.

Les questions des prélèvements d’organes, des abus psychiatrique, de la torture et de la détention arbitraire ont été soulignées dans la déclaration officielle de la CECC.

La déclaration officielle de la CECC sur son site Interne

Sherrod Brown, Président de la CECC a déclaré : « La campagne de 15 ans visant à réprimer le Falun Gong en Chine a été une des plus brutales contre un groupe de croyants à notre époque moderne. » Il a déclaré : « Nous croyons qu’une diversité d’opinions et de traditions de foi est une force qui doit être protégée, mais la Chine répond à une telle diversité comme s'il s'agissait d'une menace qui doit être réprimée. »

Christopher Smith, membre de longue date du Comité des Affaires étrangères de la Chambre et coprésident de la CECC, a qualifié la persécution d’ « une des plus grandes hontes de l’histoire chinoise. »

Il a déclaré : « Les fonctionnaires chinois doivent comprendre qu’il y a des conséquences à la détention arbitraire, la torture, l’expérimentation psychiatrique et les prélèvements d’organes vécus par les pratiquants de Falun Gong….La 15eme année de persécution doit être la dernière. »

Le membre du Congrès Smith a aussi appelé à la fin de la persécution dans sa déclaration lors d’un rassemblement au Capitole des États-Unis, le 17 juillet : « Les détentions arbitraires doivent cesser. La calomnie doit cesser. La torture doit cesser. Les prisons noires doivent fermer. Il ne devrait y avoir aucun prélèvement d’organes sur aucun prisonnier en Chine. Et la guerre contre les femmes—l’avortement forcé, la stérilisation forcée—doit cesser, et les auteurs des crimes contre l’humanité doivent être tenus pour responsables. »

Depuis que la persécution a commencé en 1999, le Parti communiste chinois a tenté de calomnier le Falun Gong et de dissimuler par tous les moyens les faits brutaux de la répression, à la fois en Chine et en dehors.

Cependant, de plus en plus de faits ont été exposés, y compris les prélèvements forcés d’organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant.

En décembre 2013, le Parlement européen a passé une résolution condamnant les prélèvements forcés d’organes. De nombreux responsables politiques en Amérique du Nord, Australie et Asie ont également ouvertement condamné ce crime contre l’humanité.

Lors de la 25e session du Conseil des Droits de l’homme des Nations Unies en mars 2014, le gouvernement canadien a soulevé la question des prélèvements d’organes approuvés par l’État en Chine.

Lors d’un rassemblement sur la Colline du Capitole à Canberra, le 16 juillet 2014, les fondateurs de Parlementaires Contre les Prélèvements Forcés d’Organes (PAFOH) en Australie, le sénateur John Madigan et le député Craig Kelly ont condamné le crime violent de prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong en vie et résidant en Chine, perpétré par le gouvernement chinois.

Le Sénateur Madigan a déclaré : « J’espère que dans un futur proche, les Australiens condamneront les prélèvements illégaux d’organes, peu importe où cela se produit. Mais nous savons, d’après les preuves qui nous ont été présentées, que la Chine joue un grand rôle dans cette industrie immorale. Nous ne parlons pas de matières premières, nous parlons de personnes. »

Le législateur Yu Mei-nu, membre de PAFOH à Taiwan, a déclaré lors d’une récente veillée aux chandelles à Taipei : « Quinze ans ont passé concernant les prélèvements d’organes et la persécution du Falun Gong. Considérant les nombreuses années d’opposition persistante à la persécution des pratiquants de Falun Gong, Taiwan devrait davantage prêter attention aux droits de l’homme, en particulier maintenant que trois contrats sur les droits de l’homme ont été passés. Pour les personnes qui ont persécuté le Falun Gong ou ont été impliquées dans les prélèvements d’organes, nous ne devrions pas les recevoir ou les inviter à venir. »

La membre du Congrès Ileana Ros-Lehtinen, qui a présenté la H. Res.281 , résolution bipartite à la Chambre des Représentants des États-Unis, laquelle soulève des inquiétudes sur les rapports persistants et crédibles d’abus horribles et systématiques en Chine, a déclaré lors d’un récent rassemblement au Capitole des Etats-Unis :

« Je vais continuer à travailler avec mes collègues de la Chambre pour faire adopter la Résolution H. Res. 281 et m'assurer que les États-Unis font tout leur possible pour travailler avec leurs alliés pour contraindre la Chine à arrêter la persécution du Falun Gong. »

Cette résolution a recueilli un soutien bipartite de 182 co-parrains et attend d’être validée par la totalité du Comité des Affaires étrangères de la Chambre après avoir passé en décembre dernier la validation du sous-comité de l’Asie.

La Commission exécutive du Congrès sur la Chine a été créée par le Congrès en octobre 2000 avec le mandat législatif de surveiller les droits de l’homme et le développement de l’État de droit en Chine, et de soumettre un rapport annuel au Président et au Congrès.

Traduit de l'anglais