(Minghui.org) Dans la matinée du 10 janvier 2014, Mme Zhao tombée dans l'embuscade de la police de Xingmei dès qu'elle est sortie de chez elle. Elle a été emmenée de force au centre de détention de Zhoujiaba dans le district de Wanzhou. Le 21 février 2014, elle a été informée par le Parquet qu'elle était poursuivie et devait être jugée.
Comme de nombreux pratiquants de Falun Gong, Mme Zhao a souffert de persécutions répétées par les autorités locales, simplement parce qu'elle refusait de renoncer à sa foi.
Le service de police local et le Bureau 610 de son lieu de travail l'ont fait démissionner de son emploi, ont suspendu son salaire, et l'ont forcée plusieurs fois à subir un lavage de cerveau et des tortures.
Elle a été condamné deux fois aux travaux forcés et sa mère âgée et sa petite fille ont également connu d'énormes difficultés et souffrances au fil des ans. En dépit de tout cela, Mme Zhao est restée ferme dans sa croyance dans le Falun Gong et ses principes Authenticité-Bienveillance-Tolérance.
Suspendue illégalement de ses fonctions durant les 12 dernières années
Mme Zhao était dactylo au Bureau des finances du district de Wanzhou dans la ville de Chongqing. Elle a été suspendue de ses fonctions sans motif valable depuis 2002. La police locale et son employeur ont utilisé la tromperie et les menaces pour l'empêcher d'être réintégrée.
Un jour de 2002, Mme Zhao a été illégalement arrêtée pour avoir parlé aux gens du Falun Gong. La police l'a brutalement battue, exigeant qu'elle dénonce ses compagnons de pratique et écrive une déclaration de garantie de renoncer au Falun Gong. Sous une énorme pression et dans la peur de perdre son emploi, Mme Zhao, seul soutien de sa famille, a accepté d'écrire une déclaration de garantie si la police lui promettait de garder son emploi intact.
Mme Zhao a respecté les exigences de la police, pour découvrir rapidement qu'ils n'avaient pas l'intention de tenir leur promesse. Un groupe d'agents sont allés ensuite fouiller son bureau et faire connaître son arrestation sur son lieu de travail. Un de ses supérieurs a immédiatement appelé le directeur du bureau Cui Fang, qui a ensuite dit à la section des finances de l'informer de ne plus venir travailler, sans donner aucune justification.
Déjà dans la douleur et se sentant coupable d'avoir écrit la déclaration de garantie, la perte de son emploi a retranché Mme Zhao dans ses limites et elle a même pensé mettre fin à sa vie. Mais elle y a mieux réfléchi et a abandonné l'idée. « Si je mourais, les auteurs rejetteraient le blâme sur le Falun Gong. Je savais que je devais continuer et demander justice, » a écrit Mme Zhao dans son récit personnel qu'elle a présenté sur le site Minghui.
Quand elle a eu le courage de réclamer le rétablissement de son emploi, le directeur du bureau Cui Fang l'a menacée d'appeler le 110 (équivalent des services d'urgence 911). Dans les années qui ont suivi, elle a fait appel plusieurs fois de son licenciement abusif, mais n'a reçu qu'indifférence et discrimination. Son employeur a même appelé la police pour la menacer.
En août 2012, après une autre tentative de discuter avec son employeur pour retrouver son emploi, elle a été illégalement condamnée aux travaux forcés pendant un an et demi. Elle a été libérée un an plus tard, alors que les camps de travaux forcés en Chine étaient en cours de démantèlement. Pensant que la situation s'était améliorée, Mme Zhao est allée parler à la nouvelle direction du bureau des finances de son travail, mais ils lui ont donné des réponses évasives. Ils lui ont promis de lui donner une réponse d'ici la fin de l'année dernière, mais rien ne s'est passé.
Le mari s'enfuit
Le mari de Mme Zhao avait été licencié peu de temps avant qu'elle perde son emploi en 2002. Incapable de résister au harcèlement constant de la police locale et du comité de quartier, il a quitté le domicile cette année-là, laissant son épouse avec leur fille de quatre mois. Il n'est rentré chez lui que 10 ans plus tard.
Quand il s'est rendu compte qu'il n'y avait aucune chance que son épouse puisse pour retrouver son dernier emploi, il a vendu leur maison derrière son dos. Mme Zhao n'a pas eu d'autre choix que d'accepter un divorce en janvier de cette année.
Leur jeune fille traumatisée
Son mari a quitté le domicile alors que leur fille n'avait que quatre mois. À une occasion, la police a emmené à la fois Mme Zhao et son bébé au poste de police. Une autre fois, les policiers sont venus l'arrêter de nouveau chez elle. Le bébé, qui n'avait pas un an, a crié et pleuré quand les policiers ont emmené Mme Zhao et l'ont laissé toute seul. Mme Zhao a été horrifiée quand elle est revenue pour constater que sa fille avait mis ses propres excréments dans sa bouche.
Au fil des ans, les arrestations répétées de Mme Zhao ont eu un effet sur la santé mentale de sa fille. Elle était facilement effrayée, se promenait souvent dans son sommeil et avait du mal à se concentrer sur son travail scolaire.
Les parents âgés luttent pour survivre
La mère âgée de Mme Zhao a commencé à ramasser les ordures jour et nuit pour joindre les deux bouts. Elle ne se plaignait jamais, mais était occupée toute l'année à glaner et recueillir les moindres restes pour aider sa famille. La famille a lutté durant douze longues années et la misère continue encore aujourd'hui. Maintenant, sa mère est âgée de 80 ans et a développé la maladie d'Alzheimer. Son beau-père a été alité pendant un certain temps. « Quand je pense aux difficultés que mes parents ont vécu, j'ai l'impression d'avoir un couteau planté dans le cœur. Ils ont besoin que je prenne soin d'eux, » a déploré Mme Zhao
Croire que la bonté régnera
Mme Zhao a dit que quand elle était jeune, elle rêvait souvent d'une famille heureuse pleine de chaleur et d'amour, d'un travail idéal envié par les autres, d'un enfant adorable et d'un mari idéal. Les choses ne se sont pas passées de cette façon. Elle a perdu son père quand elle avait 12 ans, ses quatre sœurs sont décédées les unes après les autres à cause de faute médicale, elle a vécu deux divorces et la mort de son enfant. Après avoir subi tant de tragédies, elle avait perdu tout espoir et était sur le point de s'effondrer mentalement. C'est à ce moment qu'elle a rencontré le Falun Gong en 1999.
En pratiquant le Falun Gong, elle a retrouvé une bonne santé et sa vie dramatique a pris une meilleure tournure.
« Toutes mes maladies tenaces qui m'avaient causé de grandes douleurs et dont je souffrais depuis des décennies ont disparu, y compris les maux d'estomac, maux de tête, les maladies cardiaques et l'arthrite. Je me suis sentie très heureuse d'avoir trouvé le Falun Gong, » s'est-elle souvenue.
C'est également sa croyance dans le Falun Gong et la foi dans le fait que la bonté finira par l'emporter qui l'ont portée à travers ces nombreuses années de souffrance aux mains des autorités locales et son employeur.
Le Parquet local l'a accusée d'avoir « utilisé une organisation sectaire pour entraver la loi » le 21 février de cette année. C'est la fausse accusation typique que les autorités utilisent contre les pratiquants de Falun Gong. Les avocats des pratiquants ont souligné que nulle part dans la loi chinoise le Falun Gong n'est identifié comme une secte et que la liberté de croyance est protégée par la constitution chinoise.
Mme Zhao a déclaré avec conviction : « Je n'ai rien fait de mal en croyant dans les principes Authenticité-Bienveillance-Tolérance et je ne vais pas me conformer à une injustice ou à la persécution. »
Parties impliquées dans la persécution de Mme Zhao :
Deng Xuxue, secrétaire du PCC du comité local des affaires politiques et juridiques : +86-023-58155201 (Bureau) 86-13908263188 (portable)
Gao Zonglin, vice-secrétaire du PCC du comité des affaires politiques et juridique : +86-023-58155301 (Bureau) +86-023-58546999 (Accueil) 86-13709459758
Zhang Jun, vice-secrétaire du PCC du département de police de Wanzhou : +86-023-58293002 (Bureau) +86-023-58293888 (Accueil) 86-13908261888 (portable)
Zhang Chengchun, directeur du Bureau de la sécurité nationale du district de Wanzhou : +86-23-58961831 (Bureau) +86-023-58965678 (Accueil) 86-13709450288 (portable)
Li Hua (李华), directeur adjoint du Bureau de la sécurité nationale du district de Wanzhou : +86-023-58962218 (Bureau) +86-023-58963258 (Accueil) 86-13908372365 (portable)
Wang Zhongwei, directeur du second tribunal intermédiaire de Wanzhou : +86-023-58552899 (Bureau) +86-023-58202099 (Accueil) 86-13509439009 (portable)
Wang Dingshun, directeur de la deuxième filiale du Bureau du Parquet de Wanzhou : +86- 023-58207288 (Bureau) 86-13908267138 (portable)
Mo Wenfang, directeur du tribunal du district de Wanzhou: +86-023-87666002 (Bureau) +86-023-58128655 (Accueil) 86-13908261596 (portable)
Zhang Yalin, chef du Bureau du Parquet du district de Wanzhou : +86-023-58532188 (Bureau) +86-023-58121333 (Accueil) 86-13908263978 (portable)
Yang Qiudong, directeur du Bureau de la justice du district de Wanzhou : +86-023-58569818 (Bureau) +86-023-58151195 (Accueil) 86-13609434108 (portable)
Traduit de l'anglais en Suisse
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