(Minghui.org) Pendant longtemps, je me suis considérée pratiquante de Falun Dafa. Mes amis et collègues pensaient aussi ainsi, pourtant ma mentalité était ordinaire et mes actions n'étaient pas basées sur le Fa. J'utilisais même le Fa pour me justifier. J'étudiais le Fa et je faisais les exercices, mais je n'étais pas une véritable pratiquante.

J'étais attachée à la célébrité, à la richesse et à tant d'autres choses trop nombreuses pour être énumérées. J'avais des insuffisances dont profitaient les forces anciennes et j'ai de nouveau été persécutée. À l'époque, mon fils se préparait pour les examens d'entrée à l'université et j'étais submergée de nombreux sentiments.

Je savais que le Falun Dafa était bon, mais j'avais tant de craintes. J'avais peur d'être humiliée en prison, battue, persécutée à mort, que ma famille souffre et que la société me méprise. J'ai signé une déclaration contre ma conscience selon laquelle je renonçais au Falun Dafa. Je savais que ce n'était pas vrai et que je ne trompais que moi-même et les autres.

J'avais peur de faire quoi que ce soit après ma libération de prison. Ça n'allait pas dès que j'étudiais le Fa et faisais les exercices. Je devais clarifier la vérité, mais j'avais peur. Finalement, j'ai tout arrêté. Je prenais pour excuse un emploi du temps professionnel chargé et je lisais des romans pour m'évader.

J'ai perdu le temps précieux que le Maître nous a offert par ses souffrances et sacrifices. J'étais contrôlée par les forces anciennes et je faisais des choses que même les êtres humains ne doivent pas faire, sans parler d'un pratiquant.

Le Maître ne cessait de me donner des indications même si j'étais tombée très bas. Les pratiquants venaient souvent me parler.

Voici un de mes cauchemars récurant : Je vivais dans une maison en terre et une grande inondation, une tempête violente et un glissement de terrain emportaient le mur qui la protégeait.

À la moindre avancée, j'étais encouragée dans mes rêves. Par exemple, je rendais visite à mes camarades d'université et je leur parlais du Falun Dafa et de la persécution ou je montais les escaliers jusqu'à leur appartement. Cependant, je ne pouvais faire de changement fondamental, car je n'arrivais pas échapper à la paresse et à l'attachement au confort et à la facilité.

Les pratiquants m'ont rendu visite hier et ont dit : « Vas-tu continuer à te vautrer dans la boue ? Nous, pratiquants, n'aurons pas une autre occasion de pratiquer si nous manquons cette opportunité. Ton mari et ton fils souffriront aussi. Ils allaient si bien avant. »

Ils savaient que mon mari étudiait auparavant le Fa avec moi, mais qu'il injurie maintenant les autres pratiquants. Mon fils m'aidait à distribuer des dépliants d'information lorsqu'il était jeune, mais il est maintenant dégoûté lorsqu'on mentionne le Falun Gong.

Ils ont continué : « Tu dis que ça compte seulement lorsque ton cœur change. Peu importe ce que les autres disent. Quand te réveilleras-tu ? » Je les ai noyés de commentaires sur la sémantique.

Ils ont dit : « La chose la plus importante est que tu crois ou non dans le Maître. » J'ai finalement compris. Je me suis remise en question. Je pensais que je croyais en lui, mais ce n'était vraiment pas le cas.

Ce que je chérissais le plus était ce que j'avais dans la société humaine : les membres de ma famille, mon emploi, mon statut social et ma réputation. Je voyais Dafa comme une forme de thérapie lorsque j'étais mécontente de ces choses.

Je m'agrippais fermement à Dafa, parce que je pensais que je pourrais ainsi survivre à toute calamité, pensant que je détenais le statut de pratiquante de Falun Dafa tant que je lisais le livre Zhuan Falun. Même si je déclarais pratiquer depuis de nombreuses années, je ne sentais pas que je m'étais assimilée dans le Fa.

Quel profond regret j'éprouverais si j'étais tout près du Fa, mais jamais dans le Fa ? Comme ce serait dangereux si je pensais cultiver et pratiquer, mais ne le faisais pas vraiment ? « En fin de compte, tu n'as pas assez étudié le Fa. Étudie le Fa, étudie le Fa... » Les paroles encourageantes des pratiquants résonnaient dans ma tête.

Je devrais vraiment réfléchir à ma situation et réaliser que je suis sur un chemin dangereux. Je ne fais que me tromper moi-même en n'accomplissant pas mes vœux préhistoriques. Comment pourrais-je avoir une place dans le futur univers ? Je me pensais si bonne. Après tout, j'avais fait les exercices, lu le livre et parlé à certaines personnes de la persécution. Ainsi, je serais épargnée des calamités à venir, n'est-ce pas ?

Je ne voulais pas me changer moi-même. Tout devait être fait à ma façon, sinon j'étais contrariée. En quoi ces notions étaient-elles différentes de celles des forces anciennes ? J'étais froide et indifférente et je n'avais pas de bienveillance envers l'avenir des gens de ce monde, car tout ce qui m'intéressait était la sécurité de ma famille et de moi-même.

J'ai fait un rêve la nuit dernière dans lequel je retournais à mon école primaire. L'enseignant me laissais entrer. J'avais toutes sortes de sentiments lorsque je me suis réveillée. Je savais que c'était une indication pour me dire que j'avais une autre chance de devenir, pas à pas, une pratiquante authentique.

Je sais qu'il y a d'autres pratiquants comme moi qui se sont égarés. Si nous perdons cette précieuse occasion prédestinée de pratiquer le Falun Dafa, nous allons le regretter. Voulons-nous vraiment nous asseoir par terre et pleurer lorsque les autres pratiquants compléteront leur cultivation et pratique ? À ce moment-là, nous serons probablement trop tristes pour verser des larmes.

Travaillons fort ensemble, soyons fermes et faisons des progrès solides sur le chemin de la divinité que nous a arrangé le Maître. Que la joie et la gratification du salut nous accompagnent sur le chemin de retour vers notre véritable foyer.

J'espère être capable de dire : « Maître, j'ai fait tout mon possible. Je suis une disciple de Dafa à la conscience tranquille. »

Traduit de l'anglais au Canada