(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1997. Avant cela, j'avais plusieurs maladies et j'ai lutté chaque jour contre des douleurs physiques et le stress mental. Deux mois après que j'aie commencé à pratiquer, mes maladies ont disparu. La plupart de mes parents savent que le Falun Dafa apprend à être une bonne personne et l'un après l'autre, les 13 membres de ma famille ont commencé à pratiquer.

Dissoudre le ressentiment et la haine par la bienveillance

Après que le Parti communiste chinois (PCC) ait commencé à persécuter les pratiquants en 1999, j'ai été incarcérée dans un centre de détention. J'ai clarifié les faits aux autres personnes qui y étaient détenues. Je leur ai parlé des normes morales et les a aidés à corriger leurs mauvais comportements et habitudes. Je leur ai aussi appris à mémoriser des poèmes de Hong Yin du Maître et à faire les exercices.

Il y avait une personne dans ma cellule que les gardes avaient désignée chef des détenues. Elle était en colère après avoir vu que j'étais bien respectée et et que j'avais la confiance des autres et elle trouvait souvent à me redire et m'a même battue. Quoi qu'elle fasse cependant, je me suis toujours comportée selon les exigences du Maître. Mais d'autres ne pouvaient pas la supporter et ont suggéré de se venger. Je leur ai dit : « Absolument pas ! Je suis une pratiquante. Dafa exige que je ne rende pas les coups quand je suis attaquée ou insultée. » Ainsi, j'ai passé sept à huit mois en étant maltraitée par elle.

Un jour, une personne hors de la cellule a donné une tasse de liqueur à la chef des détenues. Elle a bu tout d'un coup, puis s'est mise à genoux sur le sol en face de moi. Elle a dit avec des larmes dans les yeux : « Vous êtes celle pour qui je suis la plus désolée ! Je m'excuse pour ce que je vous ai fait. Veuillez me pardonner. » Je lui ai répondu : « Je ne suis pas en colère contre vous. Je sais que vous n'étiez pas de bonne humeur. »

Le soir avant que la chef des détenues soit libérée et quand tous les autres détenus dormaient, j'ai commencé à transcrire les enseignements du Fa du Maître. J'ai découvert avec surprise qu'elle était assise derrière moi. Elle m'a demandé si je pouvais écrire quelque chose pour elle comme souvenir. Après que j'aie écrit quelques mots pour elle, elle s'est cachée sous une couverture et a commencé à pleurer.

Sauver les êtres en prison

J'ai été condamnée à la prison en 2001, mais j'ai refusé d'accomplir les lourdes tâches. Au lieu de cela, j'ai clarifié les faits aux détenues alors qu'elles travaillaient. Je leur ai parlé du sens de la vie, de comment être une bonne personne et de la beauté de Dafa. Elles avaient l'air de m'écouter.

D'autres pratiquantes et moi-même avons aussi appris à quelques-unes des détenues à mémoriser quelques poèmes de Hong Yin et des conférences du Maître. La plupart des détenues qui partageaient des cellules avec des pratiquantes ont mémorisé quelques poèmes de Hong Yin. Certaines ont également amélioré de façon significative leur comportement.

L'une des détenues a été condamnée à la prison à vie pour meurtre. Elle avait un mauvais caractère et était en mauvaise santé. Après avoir commencé à mémoriser certains des enseignements du Fa du Maître, son état de santé et son tempérament se sont améliorés. Elle m'a dit qu'elle s'est réveillé à 3h et ne pouvait pas dormir. Malgré cela, elle ne se sentait pas fatiguée pendant la journée. Elle s'est rendu compte que le Maître lui donnait un indice pour étudier le Fa. En un an et demi, elle a mémorisé 90 poèmes de Hong Yin. Cette année-là, elle a vu sa condamnation réduite au maximum parmi tous les autres détenus.

Les détenues qui connaissaient les faits sur le Falun Gong respectaient beaucoup les pratiquantes. Elles ont essayé de copier le comportement des pratiquantes, et leur demandaient si ce qu'elles avaient fait était juste. Une fois la cheffe de la section de l'éducation m'a appelée dans son bureau. Elle m'a dit avec colère: «Maintenant, elles sont toutes à votre écoute. Vous êtes pratiquement la cheffe de la section de l'éducation aujourd'hui. » J'ai répondu : « Elles m'écoutent seulement pour faire de bonnes choses. Quel est le problème? Le Falun Dafa enseigne aux gens à être bons, et les aide à devenir de meilleures personnes. » Plus tard, elle m'a forcée à écrire un « rapport de pensée », mais à la place, j'ai écrit au sujet des merveilles de Dafa, des bénéfices que j'ai eu grâce à la pratique et comment j'ai été persécutée par le PCC.

Quand j'ai découvert qu'une jeune garde avait commencé à travailler à la prison, je lui ai tout de suite clarifié les faits. Après avoir compris les faits sur le Falun Dafa, elle ne m'a jamais forcée à accomplir de lourdes tâches. Une fois, elle a remarqué que j'étais en train d'écrire et m'a demandé ce que c'était. J'étais en train d'écrire mon expérience de cultivation. Après l'avoir lue, elle m'a demandé si elle pouvait le garder. Je pensais qu'elle allait le confisquer, mais ensuite j'ai pensé que ce serait bien si elle pouvait laisser les autres gardes et la police le lire. Donc, je la lui ai donnée.

« Un seul juste terrasse cent mauvais »

J'ai toujours refusé de coopérer avec les gardes. La chef de la salle et la chef de la section de l'éducation ont essayé de me forcer à renoncer à ma croyance. Quoi qu'elles fassent, j'ai tenu fermement au Fa du Maître,

«.. il vous suffit de maîtriser votre xinxing, un seul juste terrasse cent mauvais. » (Zhuan Falun)

Un jour, la directrice de la section des affaires de la prison est venue me parler pour essayer de me transformer. Elle a dit de très mauvaises choses au sujet de Dafa, mais j'ai parlé avec droiture. Elle parlait du PCC, alors que je parlais du Falun Dafa. Elle a dit que j'avais violé la loi, mais j'ai affirmé que ce n'était pas vrai. Quand elle s'est rendue compte qu'elle n'obtenait rien, elle a déclaré que cela ne me servirait à rien d'être têtue. Alors je l'ai informée que chacun est responsable de ses propres actions. Je suis allée lui dire que faire du bien apporte de bonnes rétributions et que faire le mal apporte des représailles. La conversation a duré plus de cinq heures. Enfin, elle est partie en disant qu'elle avait un mal de tête.

La nouvelle directrice de la section d'éducation m'a appelée un jour dans son bureau. Elle a essayé de me faire croire que je n'étais pas respectueuse envers ma famille en étant détenue à la prison et que je ne pouvais pas prendre soin d'eux. Quand elle a eu fini, je lui ai dit : « La Constitution donne à chacun le droit à la liberté de croyance. Je crois en Authenticité-Bienveillance-Tolérance. C'est mon droit en tant que citoyenne. »

Elle s'est alors mise en colère et a commencé à me dire que le PCC contrôlait le pays et que je devais le suivre. Environ trois à quatre heures plus tard, elle a dit qu'elle avait mal à l'estomac et est sortie pour chercher des médicaments. Après son retour, elle avait l'air apathique et m'a demandé pourquoi j'étais « si têtue ». J'ai répondu : « Je pratique le Falun Dafa et je veux être une bonne personne ». Elle n'a plus rien dit et m'a enfermée dans une pièce vide.

Davantage de détenus sont informés au sujet du Falun Dafa

J'ai été condamnée une deuxième fois à la prison en 2004, et mise dans la même salle que précédemment. J'ai été blessée aux jambes lors de l'arrestation et j'avais de la peine à aller aux toilettes. Les gardes n'ont pas permis aux autres de m'aider et m'ont juste regardée ramper sur le sol. Certaines des détenues que je connaissais avant étaient en larmes après avoir vu cela.

Là-bas, je ne connaissais pas la chef des détenues. Après avoir appris les faits sur le Falun Dafa, elle est allée vers le chef de la salle et lui a dit qu'elle voulait quitter le poste de chef des détenues et qu'elle voulais être concierge. J'ai appris plus tard qu'elle a fait cela pour avoir la possibilité de s'occuper de moi et d'avoir plus de temps avec moi. Je lui ai clarifié les faits tous les jours. Je lui ai parlé des principes de Fa et lui ai appris à mémoriser certains des enseignements de Fa du Maître. Après que les autres soient allés dormir, elle a travaillé à mémoriser le Fa du Maître. Elle a également commencé à laver mes vêtements et m'a aidée à aller aux toilettes.

Une garde a vu cette détenue m'aider, et l'a menacée de ne pas réduire sa peine. Elle ne semblait pas préoccupée, mais j'étais un peu inquiète pour elle. Elle m'a dit: «Ne vous inquiétez pas. Maintenant, j'ai appris Dafa. Ce que j'ai obtenu vaut bien çà, même si je ne reçois aucune réduction de peine. » Cette année, elle a fini par recevoir la plus grande réduction de peine de la prison.

Certaines détenues ont utilisé leurs visites pour que des membres de leur famille leur apportent les récentes conférences du Maître. Quand on me les a apportées, je les ai copiées à la main, tandis que les détenues regardaient dehors pour voir si des gardes venaient. Elles ont ensuite aidé à distribuer les conférences parmi les pratiquants. Lorsque les gardiens ont fait du mal aux pratiquants, les détenues me le laissaient savoir et me disaient d'éliminer la perversité dans les autres dimensions avec des pensées droites. Elles ont également aidé à transmettre des messages entre pratiquants.

Sauver les êtres à l'hôpital

J'ai été hospitalisée en 2004, j'ai été gavée et j'ai reçu des injections de drogues inconnues. Une détenue qui était aussi dans la chambre d'hôpital me regardait souvent avec sympathie. Je croyais qu'elle avait une relation prédestinée et j'ai pensé que je devais lui expliquer les faits sur le Falun Gong. J'ai continué à regarder vers elle. Elle s'est dirigée vers mon lit quand personne n'était autour et m'a demandé: «Vous voulez me parler ? » J'ai hoché la tête. Un tube en plastique était inséré dans mon nez, le long de ma gorge jusque dans l'estomac, j'avais donc de la peine à parler. Elle s'est penchée pour écouter. Je lui ai dit de mémoriser les mots « Falun Dafa est bon » et de se comporter selon Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Elle a hoché la tête. Quand elle est sortie de l'hôpital elle est venue vers moi et m'a dit : « Vous devez partir d'ici en vie, afin que je puisse vous retrouver. Je veux pratiquer Dafa avec vous. »

Éliminer les arrangements des forces anciennes

La police est entrée par effraction dans ma maison pour m'arrêter en 2009. J'ai eu tout à coup des symptômes de crise cardiaque. Je ne pouvais ni marcher ni respirer. Je me suis étendue sur le lit et ne pouvais pas bouger. Dans mon esprit, j'ai eu l'idée de les sauver et j'ai supplié le Maître de m'aider. J'ai parlé par bribes au policier et lui ai dit : « Vous ne devez pas persécuter les disciples de Falun Dafa. Cela ruinera votre vie. »

Après que j'aie un peu récupéré, j'ai été emmenée au poste de police. Je n'avais qu'une seule pensée dans mon esprit, sauver les gens. Au poste de police, je me suis assise en position du lotus, les jambes croisées et j'ai levé la main pour émettre la pensée droite. Après avoir nettoyé l'environnement, j'ai commencé à clarifier les faits aux policiers qui sont venus. L'interférence des forces anciennes est devenue assez forte. J'ai commencé à paniquer et j'ai dû m'allonger. Un jeune agent de police s'est approché et m'a poussée en disant : « Pourquoi vous êtes-vous couchée ? N'êtes-vous pas venue ici pour nous sauver aujourd'hui ? Levez-vous, parlez-moi du Falun Gong. Si vous ne dites rien, comment pouvez-vous nous sauver ? » Je savais que le Maître me donnait un indice. Je me suis assise tout de suite et j'ai continué à émettre la pensée droite.

Ce jeune policier m'a alors interrogée, voulant savoir qui m'avait donné les livres du Falun Dafa. J'ai dit : « Si je vous le dis, vous allez les arrêter. Ne commettriez-vous pas plus de crimes ? Savez-vous quelles sont les terribles conséquences pour avoir persécuté les pratiquants ? »Il a baissé la tête et n'a pas dit un mot.

Plus tard, j'ai demandé à voir le directeur du poste, car je voulais rentrer chez moi. Un agent s'est mit à rire : « Vous pensez toujours à rentrer chez vous ? Vous rêvez ! » J'ai réalisé que les forces anciennes voulaient saper mes pensées droites. Je ne reconnais absolument jamais les arrangements des forces anciennes et je veux seulement marcher sur le chemin que mon Maître a arrangé pour moi. J'ai pensé : « Personne n'a le droit d'interférer pour que je sauve les êtres. Je dois être autorisée à rentrer à la maison. » J'ai renforcé mes pensées pour éliminer les forces anciennes qui contrôlent la police.

Environ une demi-heure plus tard, l'agent qui m'avait arrêtée est revenu et m'a crié : «Nous vous renvoyons chez vous ! » Ils avaient l'air très heureux et j'ai continué à leur clarifier les faits sur le chemin du retour.

Traduit de l'anglais en Suisse