(Minghui.org) Après plusieurs années de cultivation, les pratiquants sont pleinement conscients de l'importance de valider le Fa, et c'est leur priorité. Cependant, ils prennent parfois cette réflexion à l'extrême. En surface, ils semblent considérer la validation du Fa comme leur plus haute priorité. Utilisant cela comme excuse, ils ne parviennent pas à équilibrer la relation entre eux-mêmes et les non-pratiquants, ou les membres de la famille, ou même avec des pratiquants pris dans les tribulations. En conséquence, ils ne peuvent pas bien valider le Fa.

Il arrive que certains aient de fortes notions humaines ; En réalité, ces pratiquants ne se comportent pas comme tels, et ont besoin de notre aide et de notre tolérance pendant cette période. Si nous pouvons bien faire sous cet aspect, beaucoup de problèmes pourront être évités.

Un compagnon de pratique a rencontré un problème, et il fallait le résoudre. Il avait été aux prises avec ce problème particulier pendant une longue période. Il a demandé l'aide de ses compagnons de pratique. Les autres ont pu voir que la cause à la racine du problème de ce pratiquant était son attachement. Il était trop attaché à ce problème et à le voir résolu. C’est devenu sa plus grande priorité, et tout le reste a été mis de côté. Bien sûr, plus son attachement devenait fort, plus il était difficile à résoudre. Les autres pratiquants ont essayé de le lui signaler, mais il n'a pas pu écouter. En conséquence, ils l'ont peu à peu laissé tomber et ne l'ont pas aidé avec son problème. Il n'était pas en mesure de le résoudre lui-même, et donc il s'est englué dans une lutte sans fin.

Plus tard, il est venu me trouver et m'a demandé mon aide. En l'aidant, je me suis rendu compte de certains de ses problèmes. Par exemple, quand c'était le moment d'émettre les pensées droites, il était trop disposé à les ignorer, et quand il les faisait, il ne pouvait pas rester concentré. Son esprit était toujours attaché à résoudre son problème. Je me demandais ce que je devais faire. Devais-je lui dire purement et simplement ce que je pensais qu'était son problème ? D'autres avaient déjà entrepris cette approche, et ça n'avait pas marché du tout. Cette approche lui a même valu d'avoir une mauvaise opinion des autres pratiquants. Nous savons tous qu'il est difficile d'écouter les autres quand nous traversons une tribulation. Mais, s'il n'arrivait pas à regarder à l'intérieur, s'il n'était pas en mesure de changer, son problème ne serait jamais résolu. Je voulais l'aider, et non pas l'abandonner comme les autres. Il était coincé. S'il avait été un ami ordinaire, je l'aurais aidé avec une solution. Comment ne pouvais-je pas l'aider en tant que compagnon de pratique ? J'ai décidé de rester à ses côtés et de chercher une opportunité pour l'aider à comprendre.

Nous nous sommes assis ensemble et avons discuté du problème, explorant différentes façons de le résoudre. Quand nous avons terminé, nous n'avions pas encore résolu le problème, mais il s'est montré très reconnaissant. Il a dit que les autres pratiquants ne faisaient que l'accuser et ne lui parlaient pas vraiment honnêtement du problème. J'avais juste mis en exergue ce sujet avec lui. J'en ai profité pour lui dire que lorsque les compagnons de pratique ont une difficulté, nous devrions tous nous aider mutuellement. Le Maître veut que nous nous aidions les uns les autres. Ce qui distingue les pratiquants des autres personnes, c'est que nous regardons vraiment à l'intérieur. Peut-être que tout ce que nous rencontrons est lié à nos attachements. Les conseils des autres pratiquants peuvent ne pas nous sembler agréables à entendre, mais il faut en tenir compte. Cela pourrait nous inspirer pour trouver la solution. Parce que j'ai pris le temps de lui parler et de l'aider à résoudre son problème, il ne s'est pas du tout opposé à ce que j'ai dit. Au lieu de cela, il était d'accord avec moi.

Son problème n'était toujours pas résolu, aussi il est venu plusieurs fois me voir pour demander des conseils. Bien que j'étais occupé avec d'autres choses, j'ai senti qu'il était de mon devoir de toujours essayer de l'aider. Je l'ai conseillé et guidé. J'ai remarqué que son attachement ne semblait plus aussi fort. Une fois, il a même dit : « Oublions cela pour le moment. Peut-être que tout ira bien demain, parfois les choses arrivent de cette façon. » Bien que la question n'ait pas été résolue ce jour-là, il y avait de l'amélioration. Enfin, le problème a été résolu. Il en a été très heureux. Grâce à l'amélioration de sa compréhension, son xinxing s'est également amélioré. J'ai passé un certain temps à l'accompagner pour résoudre le problème, mais en fait, il a pris l'initiative de m'aider à plusieurs reprises avec mes propres choses. Donc dans l'ensemble je n'ai pas ressenti avoir passé beaucoup de temps sur son problème. Notre relation est devenue harmonieuse et maintenant nous coopérons mieux.

Avant la plénitude, alors que nous cultivons, nous allons tous expérimenter des insuffisances. Lorsque nous avons de fortes notions humaines, nous ne nous comportons pas comme des pratiquants. Pourquoi est-ce que certains pratiquants ont de bonnes relations avec les membres de leur famille, tandis que d'autres ont des relations familiales tendues ? Nous ne pouvons pas ignorer nos familles ou les non-pratiquants avec l'excuse que nous faisons une priorité de la validation du Fa. Parfois même, les pratiquants imposent leurs opinions aux non-pratiquants, en particulier les membres de leur famille. Cela peut discréditer Dafa. En tant que pratiquant, nous devons prendre en considération les sentiments des autres et toujours faire preuve de compassion. Permettons à ceux qui nous entourent de voir que nous nous acquittons de nos responsabilités avec compassion. Avec cette fondation, il sera plus efficace de leur clarifier la vérité de Dafa, et les membres de la famille et les amis recevront en conséquence une plus grande récompense sur le long terme.

Traduit de l'anglais