(Minghui.org) « J'ai souffert de migraines et de crises d'asthme depuis que j'était toute jeune. La douleur en était tellement intense que j'avais du mal à me concentrer sur mes études et finalement j'ai abandonné l'école secondaire. J'ai réussi à avoir deux fils après mon mariage. Mon fils aîné souffrait d'une maladie rare.

Il s'évanouissait souvent, sans aucun facteur déclencheur apparent et les médecins étaient incapables de faire un diagnostic de son état. Mon mari n'en pouvait plus de prendre soin de notre fils malade et a demandé le divorce quand les enfants étaient encore en bas âge.

Un jour, mon fils s'est de nouveau évanoui pendant que nous marchions dans la rue. J'avais le pressentiment qu'il allait mourir à cet instant-là et j'ai lancé un appel au ciel demandant de l'aide : « Sauvez mon fils, s'il vous plaît ! Je veux vendre ma vie pour la santé de mon fils ! » Un passant m'a conseillé d'essayer le Falun Gong. Heureusement, mon fils a finalement repris conscience.

J'ai emmené mon fils à un site de pratique du Falun Gong le lendemain. Dès que la musique a commencé à jouer, il s'est de nouveau évanoui. J'étais très inquiète, mais les pratiquants vétérans m'ont rassurée que tout allait bien. Mon fils s'est réveillé deux heures plus tard avec le visage rose, au moment où nous avions fini les exercices.

Je ne pouvais pas en croire mes yeux – le Falun Gong avait sauvé mon fils ! Lui, un garçon qui avait du retard à tous les niveaux dans les étapes du développement, a depuis ce moment-là grandi pour devenir un jeune homme en bonne santé. J'ai regagné moi aussi la santé après avoir commencé à cultiver et pratiquer le Falun Gong.

Ayant tellement bénéficié du Falun Gong, je suis bien déterminée à dire aux gens que le Parti Communiste chinois a tort de persécuter une pratique aussi magnifique – une pratique qui a transformé ma vie.

Cependant, j'ai été arrêté et condamnée à plus de trois ans simplement pour avoir collé des autocollants avec des messages exposant la persécution du Falun Gong.

Comment puis-je être punie pour avoir suivi ma conscience d'avoir dit la vérité – que le Falun Gong est une pratique qui ne fait pas de tort à la société ? »

Ceci est un extrait de la lettre d'appel de Mme Dong Aifeng (董爱凤), qui demande le renversement de la condamnation illégale par la cour de Laiyang. La cour l'avait condamnée à trois ans et trois mois le 18 décembre 2014, suite au procès du 25 novembre.

Mme Dong a été arrêtée le 21 août 2014 pour avoir mis des autocollants portant le message : « Le Falun Dafa est bon. » La police lui a confisqué plus de 2600 yuan en espèces, mais ils ne lui ont jamais rendu cet argent, ni à sa famille.

À peine trois des huit membres de la famille qui sont allés soutenir Mme Dong pendant le procès au mois de novembre ont reçu la permission d'entrer dans la salle d'audience de la cour. Ceux qui l'ont vue pendant le procès ont dit qu'elle était devenue extrêmement mince après ces trois mois de détention. Pendant le procès, l'avocat de Mme Dong a dit que la croyance dans le Falun Gong est un des droits universels de l'homme et qu'elle est protégée par la Constitution chinoise actuelle. Il a bien souligné que la croyance dans le Falun gong de Mme Dong n'est contre aucune loi.

L'avocat a également rappelé au juge l'article 35 de la Constitution chinoise qui déclare que tous les citoyens chinois ont la liberté d'expression. En tant que pratiquante de Falun Gong, Mme Dong a le droit d'exprimer sa croyance et ses sentiments concernant cette croyance par différents moyens, y compris coller des autocollants dans des lieux publics.

L'avocat a conclu que la charge de « coller des autocollants pour exposer la persécution du Falun Gong est un acte criminel » en fait viole la Constitution chinoise, qui garantit à ses citoyens le droit à la liberté d'expression. Il a demandé l'acquittement de sa cliente.

Le juge cependant a quand même condamné Mme Dong à une peine de prison, malgré son innocence. Mme Dong a vite soumis une lettre d'appel. Elle a expliqué : « Nous faisons appel parce que nous espérons que la cour supérieure peut aider à faire respecter la justice pour moi et pour plusieurs autres pratiquants qui ont également été condamnés à une peine de prison. »

Dans la lettre, elle a partagé que le Falun Gong avait non seulement guéri les maladies de son fils et ses propres maladies, mais l'avait également changée en une personne qui prend autrui en considération et qui ne soucie pas de renommée ou de profit.

Ses propres paroles étaient : « J'ai bien pris soin de mon père âgé, jusqu'au moment où il est décédé. Il a laissé sa maison à moi et mes deux fils, mais mes sœurs ont vendu la maison sans me donner un sou. Cependant, je ne me suis pas disputée avec elles. C'est toujours moi qui me préoccupe de ma mère de 93 ans. »

Finalement, Mme Dong a dans la lettre d'appel, avisé le juge et le parquet : « Selon la loi civile, ceux qui servent la loi et qui ne la respectent pas, doivent assumer l'entière responsabilité pour leurs actes. Ceux qui ont travaillé sur mon cas, pensez-vous que cette condamnation passera l'inspection dans le futur ? Bientôt, une page de l'histoire sera tournée, et de plus en plus de fonctionnaires qui ont initié cette persécution contre le Falun Gong vont perdre le pouvoir. Comment pouvez-vous prendre la responsabilité de condamner à la prison les innocents pratiquants de Falun Gong ? »

Traduit de l'anglais en Belgique