(Minghui.org) Des fonctionnaires chinois disent souvent que les pratiquants de Falun Gong ont des casiers judiciaires. En fait, ils n’ont pas de casier judiciaire, rester ferme dans la foi que l’on choisit n’étant pas un crime. Pas plus que parler de la persécution à ses concitoyens n’est un crime. Mais telle est la raison pour laquelle les pratiquants de Falun Gong sont persécutés, et ces soi-disant crimes sont consignés dans leurs soi-disant casiers judiciaires.

Le simple fait que les pratiquants aient déjà été persécutés fait qu’ils sont étiquetés comme « criminels » et d’autant plus susceptibles d’être la cible d’encore plus de persécution.

Arrêté à cause d’un « casier judiciaire »

M. Yang Jianzhong, 70 ans, a pris sa retraite de son emploi d’ingénieur en chef des coûts de la ville de Chengdu, province du Sichuan. Après avoir été arrêté plusieurs fois pour sa pratique du Falun Gong, il a quitté son domicile en avril 2008 et a fréquemment déménagé pour éviter le harcèlement et les arrestations.

En juillet 2008, M. Yang est secrètement retourné chez lui pour récupérer quelques effets personnels. Malheureusement, Wu Tao du Département de la sécurité où il avait autrefois travaillé, l’a repéré et signalé aux policiers du poste de police de Gongping.

Plusieurs voitures chargées de policiers sont arrivées et ont menotté M. Yang les mains dans le dos. Ils ont pris deux photos de lui et l’ont forcé à monter dans un véhicule. Au poste de police de Gongping, il a été cruellement battu puis transporté dans le centre de détention de Wenjiang. La police a également fouillé illégalement son domicile et confisqué ses biens personnels.

M. Yang a plus tard demandé à Wu Tao : « Je vivais tranquillement à la campagne. Pourquoi m’avez-vous arrêté ? »

Wu Tao a répondu : « Nous pensions que vous reveniez pour des activités du Falun Gong. C’était au moment des Jeux Olympiques de Pékin 2008, et on nous avait dit d’arrêter tous les pratiquants de Falun Gong. Comme vous avez un casier, nous devions vous arrêter. »

Extorqués à cause d’un « casier judiciaire »

Le 18 septembre 2009, des fonctionnaires du Département de police du district de Hanshan et du poste de police de Luochengtou à Handan, dans la province du Hebei ont arrêté M. Ji Ruiling et Mme Ji Junyun.

La police a menacé la famille de Mme Ji : « Elle est fichée et a un casier – elle est déjà allée à Beijing pour faire appel. Cela signifie qu’elle sera condamnée à sept ans ou plus. Si vous voulez réduire sa peine, vous devez payer. Si vous payez 10 000 yuan, nous déduirons un an de sa peine. Si vous payez la totalité, alors vous pourrez la faire sortir sous caution. »

La famille de Mme Ji voulait qu’elle rentre chez elle le plus rapidement possible. Ils ont cru la police et ont donné 50 000 yuan aux policiers. La famille a également déboursé plus de 10 000 yuan pour la nourriture, les boissons et autres choses pour la police.

La police a extorqué à la famille de Mme Ji une somme de plus de 100 000 yuan.

Au mois d’octobre, cependant, sa famille a reçu un avis disant qu’elle avait été condamnée à trois ans et deux mois. Durant tout le déroulement de l’affaire, la famille n’a pas été informée du procès ou des délibérations. Son frère M. Ji a lui aussi été condamné à trois ans.

Condamnée à cause d’un « casier judiciaire »

Le 16 décembre 2004, Mme Liu Shujie de la ville de Daqing, province du Heilongjiang, a été arrêtée à Pékin. Dans le centre de détention de la ville de Daqing, l’agent de police Zhou Cunxing et d’autres fonctionnaires de police du poste de l’Usine de pétrochimie ont fouillé son domicile.

Bien qu’ils n’aient rien trouvé dans sa maison, ils ont quand même planifié de la condamner à une peine de 3 ans dans un camp de travaux forcés, se basant uniquement sur le fait qu’elle avait auparavant été condamnée à deux reprises à des peines de camps de travail.

Quand la famille de Mme Liu a demandé sa libération, Zhou Cunxing a déclaré : « Trois ans de camp de travail est assez léger. Puisqu’elle a eu des condamnations antérieures, elle doit être envoyée en prison. »

Mme Fu Guiying et Mme Deng Liangchun de Linyi dans la province du Shandong ont été arrêtées le 6 juin 2012 et emmenées par l’équipe de la sécurité intérieure de Lanshan. Elles ont été plus tard détenues dans le centre de détention de la ville de Linyi.

Avant cette arrestation, Mme Deng avait été condamnée aux travaux forcés et Mme Fu avait également été arrêtée et détenue. Échouant à trouver une nouvelle preuve pour les condamner cette fois-là, le système judiciaire du district de Lanshan a utilisé leurs anciennes condamnations comme « preuve criminelle » et a condamné le 8 octobre 2012 Mme Fu à sept ans et Mme Deng à neuf ans. Durant le processus, il a été dit à leurs avocats qu’ils ne pouvaient pas rendre visite à leurs clientes parce que leurs affaires étaient sous le coup d’une « enquête complémentaire ».

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Chaque pratiquant de Falun Gong qui a été persécuté par le PCC est considéré comme un criminel avec « un casier » et ajouté sur la liste noire du PCC. Lors des soi-disant dates sensibles telles que les jours fériés, les rencontres sportives importantes ou quand les chefs d’État étrangers viennent en visite, le PCC prend en chasse ceux qui sont sur sa liste noire. Les pratiquants qui sont sur leurs listes sont alors arrêtés, emprisonnés ou condamnés sur la base de leur « casier judiciaire ».

De plus, beaucoup de pratiquants avec ces soi-disant « casiers judiciaires » ont été privés de nombre de leurs droits, incluant le droit de vote, d’être scolarisé, d’avoir une assurance maladie, de s’engager dans l’armée, d’avoir une promotion, d’être embauché, de partir à l’étranger, etc. Même les démocrates et les militants des droits de l’homme sont actuellement persécutés à cause de leurs « précédentes condamnations ».

Il n’est pas difficile d’en déduire que le réel criminel est le Parti lui-même. Au cours de ces dernières décennies, le Parti a tué des millions de Chinois innocents et été responsable des douleurs et des souffrances, dont la persécution du Falun Gong qui dure depuis 15 ans n’est pas des moindres.

Traduit de l'anglais en Europe