(Minghui.org) Avant sa première internationale et européenne au Casino Film de Vienne, en Autriche, le 27 octobre, le film primé Hard to Believe [Difficile à croire] attire davantage l'attention sur son thème : le meurtre en Chine de prisonniers d'opinion pour leurs organes.
Le film est diffusé sur plusieurs chaînes PBS (Public Broadcasting Service) aux États-Unis. Hard to Believe a déjà remporté six prix prestigieux dans The Accolade Global Film Competition.
Le site Internet Daily Beast a publié un reportage sur les prélèvements d'organes en Chine le 29 septembre. Les éditions en ligne du Daily Mirror et du Daily Mail en Grande-Bretagne ont également publié des histoires sur la question, le 3 octobre.
Capture d'écran de l'article en ligne du Daily Mirror
Capture d'écran de l'article en ligne du Daily Mail
Le metteur en scène Ken Stone, lauréat d'un Emmy Award à deux reprises pour son travail documentaire, a choisi de mettre en évidence l'importance des choix des observateurs – une approche différente des documentaires précédents sur le sujet.
Dr Arthur Caplan, chef de l'éthique médicale aux États-Unis
« Aux États-Unis, en Europe, vous devez d'abord être morts avant d'être un donneur d'organes. En Chine, ils vous font mourir », le Dr Arthur Caplan, chef de la division de l'éthique médicale à l'Université de New York, a été cité dans le documentaire. « Il n'est plus question quant à savoir si l'assassinat pour des parties a lieu. Il s'agit maintenant juste de la question de savoir si nous allons continuer à le permettre. »
Assassinat sur demande
Une comparaison de l'industrie de la greffe d'organe en plein essor en Chine – avant et après le début de la persécution du Falun Gong en 1999, sans améliorations significatives au niveau des dons d'organes volontaires
(Source : Swoop Films)
D'après le journaliste et chercheur Ethan Gutmann, plus d'un million de pratiquants de Falun Gong ont été incarcérés dans des camps de travail, des centres de détention, des établissements psychiatriques et des prisons noires à la fin 2000, un an après que la persécution a commencé en 1999.
« À la fin de 2005, l'appareil de transplantation en Chine avait augmenté de façon si spectaculaire que la compatibilité de tissus d'un organe pouvait être trouvé dans les deux semaines pour tous les touristes d'organes étrangers avec de l'argent », a déclaré M. Gutmann lors d'une audience organisée sur la colline du Capitole en septembre par la Commission exécutive du Congrès sur la Chine (CECC).
« Bien que l'exécution de prisonniers condamnés à mort – des criminels endurcis – aient fourni certains des organes, la majorité a été extraite de pratiquants de Falun Gong – un fait qui n'a pas toujours été gardé aussi secret de la population carcérale, des chirurgiens étrangers ni des clients potentiels », a-t-il ajouté.
Les actions de l'État et l'implication militaire
Il a d'abord été difficile à croire pour un grand nombre de pratiquants de Falun Gong, également, quand la nouvelle des prélèvements forcés d'organes a éclaté en 2006.
Outre les conclusions de chercheurs indépendants, les pratiquants ont recueilli des informations et reconstitué des éléments de preuve sur les examens physiques complets subis en détention : pourquoi le régime communiste chinois menait-il ces examens tout en torturant les pratiquants dans le même temps pour les forcer à abandonner leur croyance ? L'objectif de ces examens était pour leurs organes « au détail » et ces actions étaient menées par l'État.
Le 27 septembre, comme tous les autres jours de la visite du président chinois Xi Jinping à New York, les pratiquants de Falun Gong ont déroulé des banderoles et des pancartes près du Waldorf Astoria et le long des routes vers l'Organisation des Nations Unies. Les banderoles demandaient la fin de la persécution du Falun Gong et exhortaient le haut fonctionnaire chinois de traduire Jiang Zemin en justice.
Un appel téléphonique d'enquête à l'ancien ministre de la défense, Liang Guanglie, en mai 2012, a révélé que la Commission militaire centrale du Parti communiste chinois avait organisé des réunions pour discuter des prélèvements forcés d'organes. L'appel a été réalisé et enregistré par la WOIPFG (l'Organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong).
Au cours d'une conversation téléphonique en juillet 2007 avec un enquêteur de la WOIPFG se présentant comme un client potentiel, Chen Qiang, un courtier des reins pour l'hôpital PLA n°307 à Pékin, a admis que le Parti communiste chinois (PCC), la police et les autorités de la prison orchestraient et faisaient le commerce des organes des pratiquants et qu'ils pouvaient même fournir des informations d'identification prouvant que la source des organes provenaient effectivement de pratiquants de Falun Gong.
Lorsque l'ancien chef du PCC Jiang Zemin a lancé la persécution en 1999, ses directives étaient : ruiner la réputation des pratiquants de Falun Gong, couper leurs finances et les éradiquer physiquement. Le prélèvement d'organes correspondait à la troisième directive tout en faisant de l'argent pour le Parti. M. Gutmann a estimé à environ 149 925 euros (200 000 $) par personne.
Le Parlement européen a adopté une résolution en décembre 2013, « exprimant ses profondes inquiétudes » sur « des rapports crédibles concernant des prélèvements systématiques d'organes autorisés par l'État sur des prisonniers d'opinion non-consentants. »
Hard to Believe a été produit par Swoop Films et est disponible sur DVD outre les projections. Pour de plus amples informations, veuillez vous rendre sur son site Internet officiel hardtobelievemovie.com.
Traduit de l'anglais au Canada
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