(Minghui.org) Selon des rapports publiés sur le site Internet Minghui, 153 pratiquants de Falun Gong de la ville de Renqiu, province du Hebei, ont déposé des plaintes pénales contre Jiang Zemin entre le 24 mai et le 9 juillet 2015.

Les pratiquants accusent l'ancien dictateur chinois d'avoir initié la répression brutale du Falun Gong et le tiennent pour responsable des souffrances immenses qui leur ont été infligées par sa campagne. Les plaintes pénales ont été envoyées par courrier postal à la Cour populaire suprême et au Parquet populaire suprême.

Parmi ces pratiquants, ils sont nombreux à raconter comment le Falun Gong leur a rendu la santé et leur a apporté un nouveau regard sur la vie. Mais leur rêve de vivre une vie plus saine et heureuse a été démoli quand, en 1999, Jiang Zemin a lancé la campagne pour éradiquer la pratique sur tout le territoire.

Ils ont été arrêtés, détenus, torturés, leurs domiciles ont été pillés et leurs affaires personnelles saisies pour avoir simplement refusé de renoncer à leur croyance. De nombreuses familles se sont vues impliquées pour les croyances de leur parent alors que d'autres ont été obligées de payer des amendes énormes.

Ci-dessous, nous donnons un aperçu de certains de ces pratiquants :

Torturée dans un camp de travail forcé

Mme Li Jingling (李静玲), âgée de 50 ans, était employée auparavant par la société Huabei Petroleum. Elle a été envoyée dans un camp de travail forcé pour trois ans et en prison pour cinq ans. Lorsqu'elle était dans le camp de travail forcé pour femmes de Kaiping dans la ville de Tangshan elle a enduré toutes sortes de tortures : suspension dans un arbre, nourrie de force, privation d'usage des toilettes et obligation d'assister à des classes de lavage de cerveau. Lorsqu'elle était dans la prison pour femmes à Shijiazhuang, sa fille, alors élève au collège, à force de vivre dans la terreur pendant des années, a fait une dépression nerveuse. Elle a dû s'absenter la moitié de l'année.

Mauvais traitements lors d'une détention

Mme Tian Meiying (田梅英), âgée de 63 ans, a déclaré dans sa plainte qu'elle et son mari Liu Zhengguo (刘振国) ont tous deux commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997 à la suite de quoi son mari s'est remis d'une maladie grave à l'estomac ainsi que de problèmes cardiaques. Il a subi de mauvais traitements pendant 15 jours au centre de détention de Renqiu et on lui a fait payer une amende de 2000 yuans. Le couple était harcelé pendant les jours dits « sensibles » par le gouvernement chinois. Son mari a payé de sa vie cette persécution de longue durée et est décédé en mai 2005.

Harcèlement policier constant après libération

Mme Xu Shengran (许胜然), 78 ans, a été libérée sous caution en janvier 2014. Elle a été condamnée plus tard à trois ans de prison et cinq années de liberté surveillée. En octobre 2013, avant sa dernière arrestation, la police a pillé son domicile alors qu'elle s'était éloignée de la ville pour rendre visite à sa famille. Son mari qui était seul à la maison a été tellement effrayé qu'il est tombé malade. Une fois rentrée chez elle, la police l'a soumise à des interrogatoires tous les 10 jours.

Enfants laissés à l'abandon

Mme Chai Xiumei (柴秀梅) et son mari Chen Fenglei (陈风雷) ont tous deux été emprisonnés en octobre 2000. Leurs deux enfants mineurs se sont retrouvés livrés à eux-mêmes à la maison. Quand Mme Chai a été libérée un an plus tard son domicile était en ruine : il y avait un gros trou au plafond, pas d'électricité et des fenêtres cassées. Ses fils âgés de 14 et 11 ans étaient à peine reconnaissables tellement ils étaient dépenaillés. M. Chai a été libéré en octobre 2005 pour être de nouveau arrêté en juin 2006 et condamné à six ans de prison.

Blessé au cours d'une arrestation violente

M. Ma Kaihua (马开华), agriculteur de 59 ans, a été blessé gravement quand des policiers sont entrés par effraction chez lui et ont essayé de l'arrêter. « C'était le 2 août vers 2h du matin. Je dormais sur le toit à cause du temps chaud. La police est entrée par effraction et a grimpé sur le toit. Ils m'ont frappé avec une matraque électrique et je suis tombé du toit, la tête en avant. J'ai fait une hémorragie cérébrale à trois endroits et on m'a gardé en soins intensifs pendant plus de deux semaines. » Quatre mois plus tard, sa fracture toujours pas guérie, la police a essayé de nouveau de l'arrêter. On a arraché ses vêtements. Pieds nus, un bras cassé, il s'est mis à hurler aussi fort qu'il pouvait pour demander de l'aide. Il a réussi à échapper à la police.

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 16 dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l'anglais en France