(Minghui.org) Le 2 octobre 2015, des pratiquants de Falun Gong ont mis en place des banderoles en face de l'hôtel de ville de Sydney pour condamner l'ancien dictateur chinois Jiang Zemin pour le lancement de la persécution de la pratique spirituelle en Chine il y a 16 ans. Au cours de cette persécution, des millions de pratiquants ont subi en silence des pertes dues au harcèlement, à la torture et aux prélèvements d'organes sur des pratiquants encore vivants.

Les pratiquants ont recueilli des signatures auprès des passants pour la pétition en soutien aux poursuites judiciaires contre Jiang et pour appeler à la fin immédiate des prélèvements forcés d'organes.

Des pratiquants de Falun Gong devant l'hôtel de ville de Sydney recueillent des signatures.

« Pour ceux dont les droits de l'homme sont bafoués »

Albow et Mohd Swl sont originaires du Moyen-Orient. Ils ont tous deux signé la pétition appelant à la fin immédiate des prélèvements d'organes sur des pratiquants encore vivants.

Mohd a dit qu'ils venaient tous deux d'un pays autoritaire : « Je peux comprendre ce qui se passe en Chine et comment vous vous sentez. Nous avons tous besoin de liberté et des droits de l'homme. »

Albow a continué : « J'ai entendu dire que vous poursuiviez en justice l'ancien dictateur Jiang Zemin. Je crois que vous devriez vraiment le poursuivre, pour ceux dont les droits de l'homme ont été bafoués sous son règne. Nous devrions faire tout notre possible pour les droits de l'homme. »

Albow (à gauche) et Mohd signent la pétition.

« Cela doit cesser »

Michael McCabe a signé la pétition après avoir longuement lu les affiches. « Pendant de nombreuses années, je vous ai vu parler aux gens de la persécution du Falun Gong en Chine. » « J'espère que ce sera la dernière fois que je signe une pétition, parce que cela doit cesser. »

Michael McCabe lit les affiches.

Après que Corinne ait entendu parler du Falun Gong et de la persécution, elle a dit que poursuivre Jiang était un devoir. « Tous les dictateurs doivent être poursuivis. Je vais en parler à mes amis afin qu'ils puissent signer la pétition pour aider à mettre fin aux prélèvements forcés d'organes. »

Néhémie Nyatnga est anesthésiste pour les chirurgies de transplantation d'organes dans un hôpital en Angleterre. Il a lu les affiches et a dit : « Pourquoi est-ce toujours d'actualité après si longtemps ? C'est terrible. » Il a dit qu'il allait partager l'information avec ses collègues à l'hôpital.

Néhémie Nyatnga, anesthésiste.

Le mettre sur Facebook pour que les amis le sachent

C'était la première fois que Jessica et Rachel entendaient parler des prélèvements d'organes. « C'est incroyable », ont déclaré les deux femmes : « Nous allons le partager sur notre Facebook pour permettre à nos amis de le savoir, afin qu'ils puissent signer la pétition. Nous allons aussi regarder la vidéo pour en savoir plus sur les prélèvements d'organes. »

Jessica et Rachel signent la pétition pour dénoncer la persécution.

Une jeune chinoise a lu les affiches en chinois et en anglais. Elle a ensuite signé la pétition. Elle a été stupéfaite d'apprendre que plus de 180 000 personnes avaient intenté des procès contre Jiang en Chine. « Vraiment ? Cela montre à quel point Jiang est pervers. Vous devez le poursuivre en justice. »

En montrant du doigt les affiches, elle a dit que toutes les informations sur la persécution sont interdites en Chine. Quand les pratiquants lui ont parlé de l'étendue de la cruauté de la persécution, elle semblait très choquée. Elle a dit qu'elle allait essayer d'en savoir plus sur Internet.

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 16 dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l'anglais au Canada