(Minghui.org) Je suis coordinateur de ma région. Depuis le printemps dernier, je me sentais emprisonné dans les affaires prosaïques des gens ordinaires et je trouvais difficile de m'en défaire.
Cela a continué jusque début juillet, lorsque j'ai rêvé que je devais passer un examen très important qui commencerait très prochainement. En raison de la distance importante, pour arriver là-bas à l'heure, j'allais devoir prendre mon vélo. Mais je ne savais pas où se trouvait mon vélo. Lorsque j'ai fini par le trouver, j'ai découvert que la roue avant était dégonflée.
Je me suis réveillé en sueur, mon cœur battant à tout rompre.
Sortir du piège et rejoindre le mouvement des actions en justice contre Jiang Zemin
Peu après mon cauchemar, j'ai ouvert le site Internet Minghui et ai remarqué l'abondance d'articles écrits par des compagnons de cultivation au sujet de porter plainte contre Jiang Zemin, l'ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC). Lorsque je me suis rendu compte que des milliers de personnes avaient déjà rejoint ce mouvement et envoyé leurs plaintes aux autorités concernées, j'ai été bouleversé et ai ressenti un éveil spirituel.
Je me suis soudain éveillé au fait que, conduit par mes attachements à la renommée et à la fortune, j'avais laissé les tâches de personne ordinaire m'entraver d'un nœud serré de sorte que je ne pouvais plus me concentrer quand j'étudiais le Fa et cela m'a ensuite conduit à m'embrouiller avec les principes du Fa.
Aveuglé par un faux orgueil et la confiance en moi, ma suffisance et ma satisfaction ont gonflé hors de toute proportion. J'étais tellement imbu de moi-même que je ne lisais plus les articles de partage des compagnons de cultivation sur le site Internet Minghui et cela m'a conduit à ne plus suivre le Maître dans le processus de rectification du Fa.
J'ai immédiatement téléchargé du site Minghui les informations pertinentes au sujet des actions en justice contre Jiang Zemin. J'ai imprimé les articles ainsi que les documents modèles fournis. Je les ai lus attentivement et entièrement.
J'ai ensuite organisé le rassemblement des compagnons de cultivation des villes et des régions rurales pour éveiller la conscience de chacun, échanger des idées et encourager la participation dans cette question urgente et importante de traduire Jiang Zemin en justice.
Plus de 90 % ont accepté avec enthousiasme de se joindre à cet effort. Certains avaient déjà entamé le processus de rédiger des lettres de leur propre initiative. Beaucoup ont dit qu'ils attendaient depuis un moment que quelqu'un leur donne l'exemple.
Clarifier la vérité au bureau de poste
Cela nous a pris quasiment jusque la fin du mois de juillet pour finir d'envoyer toutes nos copies de plaintes criminelles contre Jiang Zemin.
Nous avons rapidement reçu l'information qu'un petit pourcentage de nos lettres avaient bien été reçues par les autorités concernées, mais un autre petit pourcentage avait été bloqué à l'aéroport de Pékin tandis que la majorité avaient été retenues par le Bureau 610 local.
Face à une situation d'apparence pessimiste, nous avons tous regardé à l'intérieur. En même temps, nous avons intensifié nos efforts pour émettre de fortes pensées droites.
Nous avons contacté des compagnons de cultivation expérimentés en informatique pour nous aider à renvoyer ces lettres sans leurs accusés de réception pour indiquer qu'elles avaient bien été délivrées à leurs destinataires par Internet.
Nous sommes allés chacun dans différents postes de police chercher l'employé qui avait traité notre courrier pour savoir avec certitude ce qui était arrivé à nos lettres.
Nous avons parlé publiquement à portée d'oreilles des visiteurs de ces bureaux de poste des faits sur le Falun Gong, des mensonges derrière la persécution, des atrocités commises par Jiang Zemin et de l'actuelle vague massive d'actions en justice contre Jiang Zemin.
Les employés de la poste se sont montrés vraiment désolés et très coopérants. Mais ce n'était pas ce qui nous inquiétait. Que les gens comprennent le Falun Gong et la persécution était notre véritable motivation.
Clarifier la vérité aux autorités de la municipalité
À la mi-août, des responsables locaux des autorités de la municipalité, accompagnés d'employés du département de police et du poste de police, ont recherché des pratiquants pour enquêter sur le sujet des disciples du Falun Gong entamant des actions en justice contre Jiang Zemin.
En raison du harcèlement global, un sentiment général d'insécurité s'est installé parmi la majorité des pratiquants.
En conséquence, je suis allé voir chacun d'eux, les encourageant chacun à regarder à l'intérieur pour découvrir leurs lacunes et leurs failles personnelles et émettre la pensée droite pour éliminer toutes les interférences.
Un soir, j'ai appris que le harcèlement des responsables s'était relâché autour de moi plus tôt dans l'après-midi.
J'ai pensé : « Ces gens me donnent une bonne chance de leur clarifier la vérité. Ordinairement, je n'aurais pas pu trouver une si bonne excuse de les appeler. Je vais profiter pleinement de cette occasion apportée par le mouvement des plaintes contre Jiang Zemin. »
Lorsque j'ai décidé d'utiliser mon vrai nom pour porter plainte contre Jiang Zemin, j'avais déjà abandonné toute inquiétude pour la vie et la mort. Je n'avais qu'une seule pensée : « Que ces gens qui, dans leur ignorance, appliquent les ordres de Jiang Zemin et du Parti pervers pour persécuter le Falun Gong, apprennent la vérité au sujet du Falun Gong, qu'ils sachent que c'est un crime pour lequel ils devront répondre tôt ou tard et qu'ils sachent qu'ils doivent corriger leur attitude égarée de façon à être sauvés de futures rétributions. »
J'ai sauté sur ma moto pour rendre visite au secrétaire des autorités municipales responsables des questions légales. Il m'avait entendu parler du Falun Gong auparavant et avait déjà fait le bon choix et soutenait Dafa. Cette fois, j'étais sûr qu'il suivait seulement les ordres d'enquêter sur la situation concernant les plaintes contre Jiang Zemin.
Il a été très facile de lui expliquer pourquoi nous faisions ce que nous faisions et l'importance et l'impact qu'avait ce mouvement national. Il a écouté et a volontiers accepté ce que je disais avec sympathie et compréhension.
À la fin de notre rencontre, il s'est inquiété que la police ne me cause des difficultés et m'a personnellement accompagné dehors.
Clarifier la vérité au poste de police
Lorsque je suis allé voir le directeur du poste de police, j'ai découvert qu'il était sorti. J'ai fini par parler à un instructeur de police.
Après m'être présenté à lui en utilisant mon vrai nom, je lui ai dit : « Je suis un pratiquant de Falun Gong. J'aurais dû venir parler avec vous plus tôt pour que vous compreniez ce que nous faisons. Vous devez savoir que le Falun Gong est une pratique juste. Les pratiquants de Falun Gong ne sont pas comme ce que les médias essaient de décrire : des espèces de démons et de fantômes. Donc, vous n'avez pas besoin de vous effrayer quand le nom du Falun Gong est mentionné. »
L'instructeur m'a dirigé vers une salle et m'a fait asseoir près d'un ordinateur. Un jeune agent de police a suivi. Je réfléchissait à la façon de clarifier la vérité et valider le Fa et je n'ai pas fait attention où ils m'emmenaient. Ce n'est que plus tard que j'ai découvert que je me trouvais dans une salle d'interrogatoire et que j'étais officiellement interrogé.
Lorsque l'agent de police a commencé à poser ses questions, je l'ai interrompu : « Je veux déclarer ouvertement et solennellement que je n'ai enfreint aucune loi ni commis aucun crime. Vous voulez que je parle, je parlerai avec mon cœur et je serai responsable de chaque mot qui sort de ma bouche, mais je ne vais pas coopérer avec le ton de votre voix ou votre façon d'interroger. Si vous faites cela, vous n'obtiendrez rien de moi. »
L'instructeur m'a rapidement rassuré : « Bien sûr, bien sûr. Parlons simplement. Dites ce que vous avez en tête. Sentez-vous libre de dire ce que vous voulez dire. »
J'ai alors commencé à raconter comment je cherchais la vérité et le sens de la vie depuis un très jeune âge, comment j'avais étudié puis rejeté les doctrines du christianisme et du bouddhisme, comment j'avais été attiré par les idéaux du Parti communiste et m'étais laissé endoctriner par la culture du parti du PCC pour avoir adhéré aveuglément au Parti pervers et comment je m'étais laissé entraîner par inadvertance dans la grande cuve de corruption du PCC. Ensuite, j'ai expliqué comment je m'étais ruiné à cause d'une addiction au jeu et comment j'étais arrivé au bout du rouleau avant d'avoir la bénédiction de rencontrer Dafa qui a changé ma vie, et comment Dafa m'a donné une nouvelle vie avec un corps sain et une bonne famille.
J'ai continué en parlant de la façon dont le Falun Gong s'est répandu aux quatre coins du monde ; comment Jiang Zemin a lancé sa persécution contre le Falun Gong par jalousie et vengeance personnelle ; comment Jiang Zemin a utilisé le pouvoir et la puissance du régime communiste pour réprimer un groupe de personnes innocentes qui suivent les principes du Falun Gong pour être de bons citoyens ; comment Jiang Zemin a diffusé des mensonges et des calomnies et a fomenté la mise en scène des immolations sur la place Tiananmen pour tromper les gens et les tourner contre le Falun Gong ; comment il a été jusqu'à prélever des organes sur des pratiquants de Falun Gong en vie pour en tirer un profit et comment cette perversité a finalement attiré la condamnation internationale et déclenché l'actuel mouvement des plaintes contre Jiang Zemin.
J'ai appuyé tout ce que je disais par des exemples personnels pour illustrer la beauté du Falun Gong et avec des faits probants à toute épreuve pour démontrer les crimes haineux commis par Jiang Zemin dans la persécution du Falun Gong. J'ai aussi déclaré sans équivoque que ne pas punir Jiang Zemin dans la limite de la loi est impossible pour apaiser la colère nationale et internationale, ses crimes dépassant la tolérance céleste.
L'instructeur est intervenu : « Le Falun Gong est peut-être bon, mais ils n'auraient pas dû essayer d'assiéger Zhongnanhai. »
J'ai suivi sa pensée et ai commencé à leur expliquer la vérité entourant l'incident du 25 avril, détaillant la suite d'événements qui avait amené les pratiquants de Falun Gong de tout le pays à venir faire appel à Pékin.
Je leur ai dit : « En déposant ma plainte contre Jiang Zemin, je ne fais que remplir mon devoir personnel et exercer mes droits fondamentaux garantis par notre Constitution nationale. Lorsque j'utilise mon vrai nom, lorsque j'utilise une copie de ma carte d'identité authentique, quand j'utilise mon empreinte digitale, je fais tout cela de ma propre volonté. Mes actions m'appartiennent. Elles n'impliquent personne d'autre. »
Tandis que je parlais, l'instructeur subissait les assauts d'une terrible migraine et a dû s'excuser. J'ai compris qu'une vie pourrie dans une autre dimension ne pouvait pas supporter ce que je disais. Avant qu'il ne quitte la pièce, l'instructeur m'a dit : « Parlons quand l'agent de police aura fini d'écrire ce que vous avez à dire. »
Lorsque l'agent de police a fini par me demander de relire le document qu'il avait rédigé, j'ai découvert que dans l'ensemble, tout ce qu'il avait écrit correspondait à ce que je voulais dire, mais certains points importants avaient été mis de côté.
Il avait écarté les questions de la justification et de la légitimité de porter plainte contre Jiang Zemin dans les limites de la loi.
Les propositions de « gouverner le pays selon la loi et selon la Constitution » et « chaque cas sera enregistré, chaque dossier sera étudié et traité » sont venues des plus hautes autorités. Ces nouveaux concepts et nouvelles politiques montrent clairement que le « contre-courant d'interférer avec les plaintes contre Jiang Zemin » n'est rien d'autre que l'agonie des dernières forces perverses de Jiang Zemin, l'ombre persistante des Zhou Yongkang, Bo Xilai et autres. Ce contre-courant est un acte criminel contradictoire à notre droit et à notre Constitution. À l'avenir, les gens qui s'engageront dans ce contre-courant seront désignés comme boucs-émissaires et feront face à un punition inévitable.
Tels étaient les points qu'il n'avait pas inclus. Donc, lorsqu'il m'a demandé de signer de mon nom pour confirmer l'exactitude du document, j'ai refusé jusqu'à ce qu'il inclue chaque mot que j'avais prononcé.
Il m'a supplié de comprendre qu'il était trop occupé et trop fatigué et qu'il était déjà très tard.
Je lui ai rappelé : « Vous écrivez tout ce que je dis et je confirmerai de ma signature. C'est notre accord initial. »
Nous étions dans une impasse. Voyant que je ne céderais pas, il a appelé l'instructeur. Celui-ci lui a dit de faire comme je souhaitais.
Après avoir terminé d'écrire tout ce que je voulais dire, j'ai signé de mon vrai nom et ai apposé mon empreinte digitale sur le document.
Superficiellement, apposer une signature et une empreinte digitale donnent l'apparence d'obéir aux règles établies par le Parti pervers. Mais en regardant cela d'un autre point de vue, ce que j'ai fait avait pour but la clarification de la vérité, ce qui est aussi honorable et droit que signer de notre nom des lettres de plainte contre Jiang Zemin.
Il était près de 22 h. L'instructeur de police a dit : « Il est plutôt tard et j'ai un terrible mal de tête. Pourquoi ne revenez-vous pas demain ? »
Le jour suivant, l'instructeur a dit : « Nous n'avons pas besoin d'aller dans la salle d'interrogatoire aujourd'hui. Discutons simplement ici, dans mon bureau. »
J'ai senti qu'un nouvel environnement pour clarifier la vérité s'était ouvert.
L'instructeur et moi avons parlé tout l'après-midi. J'ai répondu à toutes ses questions.
Il voulait savoir : « Quelle est la motivation derrière les efforts inexorables des pratiquants de Falun Gong pour révéler la perversité du Parti communiste ? Est-ce pour des raisons politiques, pour arriver au pouvoir et prendre la gouvernance du pays ? Pourquoi les pratiquants de Dafa essaient-ils tellement de convaincre les gens de se sauver en démissionnant du Parti communiste et de ses organisations affiliées ? Quelles sont les raisons incontournables qui soutiennent la déclaration du Falun Gong que les cieux vont détruire le PCC ?
Pour terminer, j'ai inventé un pseudonyme pour qu'il l'utilise pour démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Il a hoché la tête en signe d'accord.
Clarifier la vérité au directeur du Bureau 610
Après avoir utilisé mon vrai nom pour poursuivre Jiang Zemin et m'être rendu seul au département de police et au poste de police pour y clarifier la vérité, j'ai commencé à me sentir plutôt content de moi-même. Mon attachement à la réputation et à la fierté ont surgi sans que j'en sois pleinement conscient.
J'ai décidé de chercher le directeur du Bureau 610 de la ville. En y allant, j'ai continué à émettre une forte pensée droite mais mon cœur était entravé par un sentiment d'assurance et d'héroïsme.
Cela m'a demandé beaucoup de tours et de détours avant de pouvoir situer le directeur du Bureau 610 de la ville. Dès que je me suis présenté à lui avec mon vrai nom, le directeur a pris un visage bureaucratique et s'est adressé à moi sur un ton bureaucratique.
Il a répété les rumeurs incessantes et les calomnies diffusées dans les médias. Je n'avais d'autre choix que de me battre contre lui pour avoir le droit de parler et essayer de rompre la logique de sa pensée et ses sujets mécaniques, tout en clarifiant la vérité pour dénoncer ces mensonges.
Je n'avais aucune peur dans mon cœur, mais j'étais véritablement inquiet. Tout cela s'est terminé dans un fiasco ; il a dit ce qu'il avait à dire et j'ai dit ce que j'avais à dire.
Lorsque j'ai compris que je ne pouvais pas parler à sa conscience du bien et du mal, je lui ai dit : « Aujourd'hui, les 'tigres' qui ont été pourchassés sont les principaux complices de la persécution du Falun Gong. Li Dongsheng, en particulier, était le directeur du Bureau 610 central. Maintenant, lorsque vous vous opposez illégalement à ce que nous portions plainte contre Jiang Zemin, vous exécutez les ordres de Zhou Yongkang, vous chantez un air différent et vous ne vous pliez pas à la politique actuelle de L'État de droit. »
Il a rétorqué : « Ne vous impliquez pas dans la politique. Vous êtes victime des forces étrangères anti-chinoises. Vous êtes déjà trop impliqué. Je prévois d'inviter quelques spécialistes pour vous parler afin que vous puissiez ajuster votre pensée déformée. »
Ses dernières paroles ont involontairement révélé la conspiration par le lavage de cerveau qu'il avait à l'esprit.
Nous nous sommes donc quittés en mauvais termes. Je me sentais abattu et très frustré. Sur le chemin du retour, je n'ai pas cessé de regarder à l'intérieur. J'ai découvert mon attachement au fanatisme, à me faire valoir, au contentement de soi, à la compétitivité et à la gloire personnelle.
Rempli de tant de conceptions humaines, comment mon cœur pouvait-il encore avoir de la place pour la compassion ?
J'étais rempli de culpabilité et de remords lorsque j'ai partagé mon expérience avec les compagnons de cultivation qui m'ont encouragé en disant : « Ne sois pas si pessimiste. Tu as fait un grand pas et c'était très bien. En rétrospective, tes paroles de disciple de Dafa ont un poids immense. Ton énergie vertueuse entrera dans son cerveau. Les mauvaises choses en lui seront désintégrées et remplacées. Mais à l'avenir, n'y va plus seul. Dis-nous à temps ce que tu a l'intention de faire et nous te soutiendrons de notre pensée droite. »
Je savais que les compagnons de cultivation m'offraient leurs encouragements et me stimulaient pour que je sois plus diligent. De cette expérience, j'ai appris à comprendre, faire attention et à m'en remettre à l'immense force des disciples de Dafa lorsqu'ils se rassemblent en un corps uni.
Clarifier la vérité après avoir été arrêté
Un matin de la fin août, deux compagnons de cultivation et moi avons été amenés par la ruse à monter dans une camionnette de police par le capitaine de la division de la sécurité nationale de la ville, qui nous a dit que son supérieur voulait nous parler.
J'ai pensé en moi-même : « Nous avons le courage de poursuivre Jiang Zemin en justice, à qui d'autre aurions-nous peur de parler ? Partout où nous pourrions aller, qui que nous puissions rencontrer, nous continuerons de nous en remettre à notre pensée droite pour clarifier la vérité. »
En chemin, je n'ai pas cessé de clarifier la vérité au capitaine, qui a dit qu'il comprenait tout cela dans son cœur, mais étant dans sa position et sa situation, il n'avait d'autre choix que de parler et d'agir contre sa volonté.
Je lui ai parlé d'un garde d'Allemagne de l'Est qui avait tiré et tué un jeune homme qui essayait de grimper par dessus le Mur de Berlin avant sa chute pour gagner la liberté. Lors de son procès, il avait plaidé non coupable, déclarant qu'il ne faisait que suivre des ordres. Néanmoins, le juge l'a reconnu responsable de ce crime de guerre, en disant qu'il devait bien suivre les ordres mais aurait pu suivre sa conscience et diriger son fusil quelques millimètres à côté de sa cible.
J'ai conseillé au capitaine de suivre lui aussi sa conscience. Il a acquiescé en silence.
À un moment, le capitaine a commenté : « Je devrais vraiment jeter un œil attentif au Zhuan Falun. »
Je lui ai conseillé de lire le livre du début à la fin avec un esprit ouvert mais aussi avec sérieux et respect.
Lorsque nous avons été conduits devant son supérieur, les premiers mots qui sont sortis de sa bouche ont été : « Vous, les pratiquants de Falun Gong, n'êtes-vous pas un peu stupides ? »
J'ai répondu : « Vous pourrez en juger par vous-même lorsque nous aurons eu une bonne conversation. »
Il a dit : « Dix jours, ce sera suffisamment de temps. »
C'est alors que j'ai compris que nous allions être détenus pendant dix jours.
Dans le centre de détention, le policier en service voulait que nous mettions la tenue de la prison. Nous lui avons dit : « Nous ne sommes pas des criminels. Nous n'avons commis aucun crime. Nous ne changerons absolument rien. »
Le policier ne savait pas quoi faire. Je lui ai recommandé de consulter son supérieur.
Le supérieur a approuvé que nous ne mettions pas les vêtements de la prison. Il a aussi accepté de nous mettre tous les trois dans une pièce séparée sans télévision et loin des autres détenus.
Nous avons bénéficié d'un environnement préservé dans lequel nous pouvions librement étudier le Fa, pratiquer les exercices et émettre la pensée droite.
Le lendemain après-midi, le supérieur nous a appelés tous les trois pour que nous discutions avec lui. Nous lui avons clarifié la vérité à partir de différents points de vue. Il n'a montré aucune réaction mais nous pouvions voir que son cœur était au bon endroit.
Nous étions séparés des autres détenus par une barrière d'acier de cinq mètres de haut. Nous restions dans notre chambre pour étudier le Fa, pratiquer nos exercices et émettre la pensée droite. Nous restions aussi dans notre chambre pour manger et dormir. Le reste du temps, nous nous mélangions aux détenus dans la cour.
Les détenus venaient vers nous et nous parlaient, nous saisissions donc cette occasion pour leur clarifier la vérité. Cinq d'entre eux ont promptement démissionné du Parti communiste et de ses organisations affiliées.
Déraciner les attachements profondément ancrés pour transformer les mauvaises choses en bonnes choses
Dans la discrétion de notre pièce dans le centre de détention, nous avons commencé à échanger sérieusement nos points de vue et à apprendre les uns des autres.
Le pratiquant M. Wang avait souffert de névrose et de dépression avant de pratiquer le Falun Gong. Aujourd'hui, tous ces symptômes semblaient avoir resurgi. Il se sentait plutôt instable émotionnellement.
J'ai dit aux deux compagnons de cultivation : « Le fait que nous soyons ici aujourd'hui doit signifier que les forces perverses ont pris pleinement avantage de nos failles. Nous devons d'abord renier leurs arrangements. Je me souviens que le Maître a un jour parlé de renverser la situation. Nous allons donc utiliser ce que le Maître nous a dit pour transformer les mauvaises choses en bonnes choses. »
J'ai poursuivi avec mon projet : « D'abord, nous devons sérieusement regarder à l'intérieur pour découvrir où nous avons dévié du Fa. Ensuite, nous partagerons les uns avec les autres toute partie du Fa que nous connaissons par cœur afin que chacun de nous fasse bon usage de notre temps pour mémoriser le Fa. Troisièmement, nous émettrons une forte pensée droite fréquemment pour éliminer et complètement nier tous les facteurs pervers qui essaient de nous persécuter et de nous empêcher de poursuivre Jiang Zemin en justice. Quatrièmement, nous nous assurerons de terminer tous les cinq exercices chaque jour.
Chacun a été d'accord avec mes suggestions.
Lorsque j'ai attentivement examiné mes dernières paroles, actions et pensées, j'en ai été choqué.
J'ai découvert mon gros attachement au gain financier qui s'était fréquemment reflété dans mes négociations commerciales avec des concurrents. Cet attachement avait aussi permis de faire surgir les attachements à la compétitivité et à la jalousie.
J'ai découvert mon tout aussi grand attachement à me faire valoir qui se manifestait à travers ma volonté de partager des opinions avec les compagnons de cultivation et le sentiment de satisfaction lorsque je recevais leurs compliments ou lorsqu'ils apprenaient à se reposer sur moi. C'était une tentative mauvaise d'utiliser Dafa pour obtenir un nom et la renommée.
Dans mon travail de coordination, je suis souvent subjectif et égocentrique. Je me laisse aussi aller à la contrainte et au paternalisme.
À la maison, j'utilisais le prétexte de respecter la société ordinaire et de maintenir l'harmonie familiale pour me laisser aller à la luxure.
Au début du projet des poursuites contre Jiang Zemin, pour aider les compagnons de cultivation à abandonner l'attachement à la peur, j'avais mis trop d'attention à comparer nos actions en justice contre Jiang Zemin au concept des gens ordinaires de « combattre les tigres », j'avais ainsi dévié sans en avoir conscience de la direction de Dafa.
Dans le centre de détention, lorsque nous essayions de convaincre les toxicomanes d'abandonner complètement leurs mauvaises habitudes et lorsqu'ils promettaient, lorsqu'ils seraient libérés, de prendre des drogues une dernière fois avant d'arrêter pour de bon, je savais dans mon cœur que je les méprisais.
J'ai soudain réalisé : « Lorsque je m'accroche à mes attachements sans les abandonner, aux yeux des vies de niveaux élevés, est-ce que je ne parais pas aussi méprisable que ces toxicomanes qui ne peuvent pas se débarrasser de leur addiction ? »
Le pratiquant M. Wang [pseudonyme] a révélé son engouement pour les conceptions humaines de bonheur, de recherche de l'argent et de faire trop d'efforts pour sauver la face. Il est aussi devenu conscient que son réel motif pour entrer dans la pratique de Dafa était de guérir les maladies et d'être en bonne forme physique et qu'il n'avait pas réellement travaillé sur l'abandon de tous ses attachements. Il avait toujours été très attaché à la sentimentalité envers ses parents, son épouse, ses enfants. Son motif de se faire des amis n'était pas mû par la compassion ou le désir de les sauver.
Il a particulièrement compris que son grand attachement à la peur venait d'un cœur égoïste. Il pensait autrefois qu'il se cultivait plutôt bien. Il a maintenant réalisé que la tribulation de son arrestation et de sa détention était due aux failles créées à cause de sa négligence dans la cultivation. Il se sentait rempli de remords.
Le pratiquant M. Tie [pseudonyme] a aussi découvert qu'il voulait surtout vivre une belle vie en gagnant beaucoup d'argent. C'est une tentative de tirer profit de Dafa sans rembourser. Il voulait seulement écouter les bonnes paroles mais pas les critiques. Il avait travaillé sur son fort caractère à moitié à contre-cœur. Et pendant longtemps, il n'avait pas réussi à apporter toute son attention quand il étudiait le Fa.
En regardant à l'intérieur et en cherchant profondément pour extraire chaque petit attachement, nous avons respecté notre vœu de mémoriser le Fa chaque jour, d'émettre une forte pensée droite, de faire les cinq exercices et de chercher chaque occasion de répandre Dafa et de clarifier les faits au sujet de la persécution.
Notre attachement à la peur s'est rapidement dissipé. Notre stabilité émotionnelle a pris de la force. Les divergences passées entre nous en raison d'incompréhensions ont été remplacée par la confiance mutuelle et le soutien les uns envers les autres.
Tous les trois avons pu former un front uni dans nos efforts de combattre la perversité et sauver les êtres. Nous nous sentons plus équipés et l'esprit plus clair dans nos actions contre Jiang Zemin. Nous sommes déterminés dès maintenant à faire de notre mieux pour étudier le Fa avec la diligence requise, abandonner derrière nous nos attachements, petits et gros, avoir confiance dans le Maître et Dafa et bien faire les trois choses pour remplir nos vœux préhistoriques pour pouvoir retourner à notre origine première avec le Maître !
Lorsque j'ai commencé à écrire cet article pour le proposer au prochain Fahui de Minghui, j'ai vécu des interférences intenses des forces anciennes pendant dix jours entiers si bien que mon écriture a été interrompue encore et encore par l'inquiétude.
J'ai refusé de laisser la perversité gagner. J'ai fini par passer trente heures sans dormir, déterminé à battre la perversité à son propre jeu et j'ai réussi à terminer cet article juste avant la date butoir.
Cet article est un rapport adressé au Maître et à partager avec les compagnons de cultivation. Je vous invite tous à souligner tout ce qui n'est pas en accord avec le Fa.
(Douzième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)
Traduit de l'anglais en Belgique
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