(Minghui.org) Dans la deuxième moitié de 2014, en l’espace de quatre mois, au moins six pratiquants qui vivaient en couple depuis longtemps (entre 8 et 19 ans de vie commune) se sont mariés dans notre province. Tous étaient occidentaux et vivaient en union libre bien avant de devenir disciples de Dafa.
La majorité d’entre eux était des pratiquantes dont le compagnon n’était pas pratiquant, et un couple de pratiquants a aussi décidé de se marier. Lorsque j’ai demandé à une de ces pratiquantes si le mariage avait changé quelque chose à sa vie et à sa cultivation, elle m’a répondu : « Ça change tout ! » Intriguée, j’ai contacté ces pratiquants pour en savoir plus. Voici ce qu’ils m’ont répondu il y a quelques mois, dans leurs propres mots.
L’un des mots qui revient le plus souvent, c’est « engagement » : pas seulement s’engager par rapport à son conjoint, mais également par rapport au Fa en tant que pratiquant.
La pratiquante A : « L’harmonie s’est installée dans notre famille »
Je me suis mariée le 9 août 2014, après 19 ans de vie commune avec un homme non-pratiquant. J’ai deux garçons de 8 et 11 ans. Lors d’une rencontre avec les coordinateurs de Falun Dafa de la région, un des sujets était le mariage. Je me considérais mariée, même si de fait c'était en union libre. Pour moi, le mariage était seulement une affaire du domaine religieux, cela n’avait aucune signification particulière.
Avant le Falun Dafa, je voulais quitter mon compagnon, ensuite j'ai lu le livre Zhuan Falun, le Maître dit :
« Au cours de la pratique de gong, nous vous demandons une chose : comme vous pratiquez le gong, mais peut-être pas votre conjoint, vous ne devez pas aller jusqu’au divorce à cause de la pratique de gong. »
Je comprenais seulement : ne pas se séparer de son compagnon (qui n'est pas le mari).
Ensuite, les pratiquants m’ont éclairée au sujet du mariage au niveau des divinités et du ciel, l’engagement est très précieux, les sentiments sont une affaire des gens ordinaires. À partir de ce moment-là, le mariage avait vraiment du sens pour moi.
En arrivant à la maison, j’ai discuté ouvertement du sujet avec mon compagnon, il était réceptif. En sachant la vérité sur le mariage, je ne pouvais plus reculer avec cette information. Trois semaines après la rencontre, j’ai demandé mon compagnon en mariage. Pour moi, le mariage est une cérémonie d’union du couple reconnue par le ciel et par leurs parents. C’est un engagement sérieux, une affinité prédestinée. Nous formons un seul corps et l’harmonie s’installera.
Avec le mariage, nous sommes dans le Fa ; sans le mariage, le ciel ne reconnaît pas notre union. En connaissant la vérité, je ne pouvais plus vivre de cette manière, je me sentais irresponsable envers Dafa. Je dois donner l’exemple aux autres pratiquants avec le Fa.
Après le mariage, il y a eu des tribulations pour me faire douter de mon engagement, cette situation était pour me tester, m’ébranler. J’en étais consciente. Après quelques mois, l’harmonie s’est installée dans notre famille. Le comportement de mon conjoint est de plus en plus agréable, il s’engage davantage envers la famille. Le mariage m’a permis de m’engager envers mon conjoint, ma famille, ma vie et ma cultivation. J’ai éliminé mon attachement : le désir de vouloir, un jour, un meilleur compagnon dans ma vie. Je crois aussi que si je pense à mon mari plutôt qu’à moi-même, il me traitera avec bienveillance.
La pratiquante B : « Une force a émergé de cette décision »
La pratiquante B vivait avec son compagnon depuis huit ans et ils avaient une fille d’un peu plus d’un an lorsqu’ils se sont mariés :
Après huit ans de vie de couple, à la suite d’une discussion avec d’autres pratiquants, j’ai compris que j’avais une lacune au niveau de l’engagement. C’est à partir de ce moment que ma décision de me marier s’est fondée.
Je n’avais jamais saisi que le Maître parlait sérieusement du mariage dans le Fa. Quand quelqu’un m’en a parlé et que j’ai eu ma compréhension personnelle, le lendemain j’étais déjà décidée à me marier. Mon compagnon, n’étant pas pratiquant, ne comprenait pas pourquoi je lui amenais soudain ce sujet. Par contre quand je lui ai parlé de mon point de vue, il a compris et accepté.
Un passage du Fa qui m’a amenée à ma compréhension, dans le Zhuan Falun, (Les démons engendrés par son propre esprit) :
« Comme certains pratiquants de gong ne parviennent pas à se considérer comme des personnes engagées dans la cultivation et la pratique et qu’ils ne sont pas capables de se maîtriser eux-mêmes – ils recherchent des pouvoirs de gong, ils s’attachent à des capacités et à des techniques mineures, ils s’attachent même à ce qu’ils ont entendu dans d’autres espaces – comme ils s’attachent à rechercher ces choses-là, précisément à cause de cela, ces gens peuvent facilement être la proie des démons engendrés par leur propre esprit et ainsi chuter. »
Selon ma compréhension, en n’étant pas totalement engagée dans une situation, dans une relation, on recherche mieux, on se compare aux autres, on regarde ailleurs si c’est mieux ou plus facile et on se perd dans des pensées humaines qui nous embrouillent, cela devient très perturbateur. Par exemple, si je comparais les comportements de mon compagnon avec ceux d’un autre homme qui me donnait l’illusion, et je dis bien l’illusion, d’être mieux, ça me perturbait et je doutais d’être à la bonne place. Peut-être serais-je mieux avec quelqu’un d’autre ? Etc.
Je devais m’engager vraiment et prendre au sérieux ma relation de couple pour pouvoir bien agir et le considérer avec bienveillance. M’engager et me marier m’a amenée à travailler à m’élever dans ma relation, à être plus dans Authenticité Bienveillance Tolérance avec mon compagnon (mon mari maintenant depuis six mois). Cela a amené beaucoup de soulagement car il n’y a plus de doute de mon côté ni du sien, face à la volonté que notre relation dure et soit harmonieuse.
Après le mariage, mon mari était si content. Nous sommes maintenant résolus et inébranlables. Une force a émergé de cette décision pour notre vie familiale. Nous sommes plus soudés. Même au niveau de mon travail et de ma cultivation dans Dafa, il y a certains niveaux où il n’y a plus de fuite, je suis résolue et vraiment engagée. L’étude du Fa est beaucoup plus profonde et ma pratique constante, quand je compare avec avant ces compréhensions et après le mariage. Je souhaite cela à tous les couples qui sont prêts de se poser la question s’ils sont prêts à s’engager réellement. Si oui, cela apporte beaucoup.
La pratiquante C : S’engager dans le mariage comme dans le Fa
La pratiquante C vivait avec un homme non-pratiquant depuis 13 ans lorsqu’ils se sont mariés en octobre 2014. Ils sont les parents de jumeaux de 4 ans :
Je venais de m’engager dans le centre d’assistance du groupe de Falun Dafa de ma ville et cela avait donné un nouveau sens à ma pratique et à ma vie de pratiquante. J’ai compris que, pour que ma relation de couple ait un sens, dans les bons moments comme dans les moments plus difficiles, je devais m’engager. Pour moi, le symbole de l’engagement pour un couple c’est le mariage. M’engager dans le Fa, c’est m’y assimiler. Cela devenait un tout.
Avant le mariage, dans ma compréhension, le fait de vivre avec mon compagnon et d’avoir des enfants symbolisait notre engagement l’un envers l’autre. Puis, avec les années, on vit des épreuves qui remettent en question l’engagement l’un envers l’autre. Pour moi, en devenant pratiquante, je deviens engagée dans ma vie, ce qui me permet d’en comprendre le sens et de cultiver et pratiquer. Je n'arrive pas à considérer la vie autrement. Cela a du sens. C’est la même chose pour le mariage, je deviens engagée dans mon couple, donc au lieu de voir les épreuves comme de la souffrance, je les vois comme une opportunité de cultiver et de devenir une meilleure pratiquante.
Mon compagnon, même s’il n’avait jamais vraiment manifesté le désir de se marier, était dans l’insécurité quant à notre relation. C’est comme s’il n’était jamais confiant que j’allais demeurer sa compagne, malgré les moments difficiles – mon mari est atteint d’une maladie neurologique dégénérative – et ce, même avant la maladie. Après le diagnostic de la maladie, quand je lui ai parlé de ma perception du mariage, cela a tout de suite eu un sens pour lui.
Depuis notre mariage, il ne doute plus de notre couple. Il sait que nous traverserons notre vie de couple comme il se doit, avec les valeurs d'authenticité, bienveillance, tolérance, et non pas comme la société ordinaire. Cette façon de vivre a enlevé l’insécurité et la peur qu’il ressentait – moi aussi j'avais de la peur et de l’insécurité à d’autres niveaux – avant notre union. Aujourd’hui encore mon mari ne pratique pas, mais des choses ont changé en lui depuis le mariage. Il se détache de bien des choses. Quand des pratiquants m’ont parlé du mariage la première fois, je ne trouvais pas que ça s’appliquait à moi, parce que mon compagnon n’était pas pratiquant et que sa situation (maladie) rendait notre vie compliquée et difficile, je ne comprenais pas que si j’étais en couple avec lui, c’était pour me permettre de cultiver et pratiquer et de m’aider à faire ce que le Maître demande de faire. Je me disais que ça devait être facile pour un couple de pratiquants (ce que je ne crois plus aujourd’hui). Puis, peu à peu, en vivant des expériences qui m’ont fait comprendre l’importance de l’engagement, c’est devenu clair pour moi, aussi clair que le fait d’être pratiquante.
La pratiquante D : « Du mariage émerge une certaine quiétude, un joyau pour cultiver »
La relation entre la pratiquante D et son mari a débuté il y a 15 ans. Ils n’ont pas d’enfant ensemble, mais lui était déjà le père d’un adolescent de 15 ans lors de leur rencontre. Elle est devenue pratiquante de Falun Dafa par la suite et ils se sont mariés à la fin de l’été 2014 :
En passant d'une personne ordinaire à une pratiquante, j'ai campé derrière des conceptions erronées pour repousser le mariage. Quatre prétextes majeurs se sont étiolés avec le temps pour être ensuite dépassés, il y avait entre autres mon faible niveau de compréhension du Fa sur le sujet à ce moment-là.
Le mariage était – et est encore – sacré pour moi. Comment une personne, par le biais d’un seul acte légal, pourrait consacrer une chose aussi élevée, sans la dénaturer, surtout dans le contexte actuel ? La loi des hommes n’est pas le Fa des divinités. Me marier civilement ne signifiait rien pour moi. Même les représentants de Dieu – les prêtres d’aujourd’hui – ne pouvaient être à la hauteur de la situation.
« Cette chose ne peut être accomplie que si la cérémonie formelle de consécration est faite avec une pensée droite, ou si elle est accomplie par un grand Éveillé de très haut niveau ou par une personne qui cultive et pratique à un très haut niveau et qui en a le pouvoir. » (Zhuan Falun, La consécration)
Mais il y a aussi :
« En cette période de fin de la Loi, même les moines dans les temples ont du mal à obtenir leur propre salut et, à plus forte raison, à l’apporter aux autres. » (Zhuan Falun, À des niveaux différents, il y a des Lois différentes)
De plus, en me mariant sans une compréhension plus profonde des enseignements du Maître sur le sujet, j’aurais eu l’impression de m’éloigner de Zhen (Authenticité) en me conformant à un précepte simplement pour montrer que j’étais une bonne pratiquante. Mais aurais-je été honnête aux yeux du Maître ? Telle était ma façon de penser, il y a près de deux ans maintenant. Or, sur le chemin vers New York pour assister à un Fahui, des pratiquants et moi avons échangé longuement sur le sujet. La loi des hommes, même en cette fin de kalpa, demeure une loi. En cette période de fin d'un kalpa, même si elle est à son plus bas niveau, elle doit quand même être respectée, surtout pour un pratiquant.
Dans toutes les cultures et à toutes les époques de notre civilisation, le mariage a existé, sauf en cette période actuelle où l’union libre est davantage valorisée aux yeux des gens ordinaires.
« À des niveaux différents, il y a des Lois différentes. La Loi joue un rôle de guide qui est différent selon les niveaux, donc les principes de niveaux inférieurs ne peuvent pas vous guider dans la cultivation et la pratique vers les niveaux élevés. » (Zhuan Falun, Pourquoi le gong ne s'accroît pas malgré la pratique des exercices)
Une fois cet enseignement assimilé, tous les éléments se sont mis en place pour nous conduire, mon compagnon et moi, au mariage. De plus, le Fa me servait de guide et me donnait la foi d’une continuité dans notre vie de couple. Le mariage a changé beaucoup de choses dans ma cultivation et dans ma vie. Le mariage est la marque du respect de soi et de l’autre, de la volonté d’évoluer ensemble. Il est le témoignage de la considération que l’on éprouve pour l’autre. C’est l’acceptation des défauts et des qualités de l’autre et des siens, tout en sachant que l’un autant que l’autre souhaite s’améliorer pour confirmer cet engagement de vie ensemble.
Le mariage est l’expression de la foi. Du mariage émerge une certaine quiétude, un joyau pour cultiver. Il ne tient qu’à nous de le polir encore et encore… Lorsque deux êtres vivant ensemble choisissent consciemment le mariage, pour un pratiquant, c’est comprendre le Fa et suivre le chemin indiqué par le Maître. La réaction de mon conjoint ? Une plus grande confiance, une plus grande tolérance, une plus grande compassion et aussi une énergie pour construire.
La pratiquante E et le pratiquant Z
La pratiquante E et le pratiquant Z vivaient ensemble depuis 18 ans lorsqu’ils se sont mariés en novembre 2014. Ils n’ont pas d’enfants. La pratiquante E avait obtenu le Fa trois ans auparavant, quelques mois avant son conjoint :
La pratiquante E : « Je suis entrée dans une phase d’intégration réelle et plus profonde du Fa dans ma vie »
Nous avons entendu le partage d’une pratiquante sur le sujet, et cela a éveillé mon intérêt, elle nous a fait réfléchir sur ce sujet chacun de notre côté. La chose qui m’a le plus touchée, c’est de réfléchir sur la façon dont les divinités nous voient ; à leur niveau, les choses semblent plus simples –blanc ou noir, authentique et droit ou non – parce qu’elles voient les choses clairement à leur niveau.
J'avais un passé honteux, le mariage me permettait enfin de faire entièrement le saut vers la droiture. Quand je pensais au mariage, je me sentais respectable et droite et je voyais que c’était ma propre vision de moi-même qui changeait par ce simple acte. Me respecter et me voir comme une pratiquante droite m’a beaucoup plu comme idée. Je connais mon conjoint depuis l’école secondaire. Même si nous nous sommes mis ensemble seulement dans la vingtaine, pour moi il n’y a jamais eu de doute sur le fait que c’est avec lui que j‘allais vivre cette vie, mais le mariage légitimait ma vie d’une manière si subtile et entière, je n’aurais jamais imaginé ça avant d’y penser. Sur le site Internet Minghui, j’ai lu quelque chose qui m’a vraiment fait comprendre le trésor précieux que j’avais dans cette incarnation : « Cela prend des centaines de réincarnations pour amener deux personnes à naviguer dans le même bateau ; cela prend des milliers de réincarnations pour amener deux personnes à partager le même oreiller. »
C’est venu en même temps de mon conjoint et de moi, mais il m’a emmenée en vacances et m’a demandée en mariage, super traditionnel. Nous avons beaucoup pleuré et j’ai dit oui ! Pendant le mariage, nous avons encore pleuré, et même encore maintenant, penser à cette belle occasion que nous avons de faire ce voyage côte à côte dans Dafa nous fait encore pleurer.
Dans ma vie, tout est plus simple, plus droit. Je suis plus légitime à l’endroit où je suis et je sais que c’est grâce à notre vénérable Maître que mes pensées sont aussi claires et authentiques. Je suis entrée dans une phase d’intégration réelle et plus profonde du Fa dans ma vie. Ça correspond à cette période post-mariage, c’est un drôle de hasard… mais ma cultivation et pratique, mon état de disciple de Dafa sont beaucoup moins empreints d’exaltation et beaucoup plus légitimes, calmes et plus solides.
Nos familles respectives ont aussi été profondément affectées, presqu’autant qu’en nous voyant nous élever dans notre xiulian. Nos frères et sœurs nous ont révélé leur désir secret de faire comme nous. Et nous avons aussi franchi le pas qui nous sépare de l’autre génération, celle de nos parents, qui ont divorcé et nous ont embrigadés à les rassurer dans leur choix en ne nous accordant pas à nous-mêmes la joie et la légitimité de s’unir, pour leur montrer que l’on pouvait être bien avec son conjoint.
Je sais que pour mes frères, ça a été une étape majeure et ils m'ont remerciée pour cela. Je sais qu’ils se sentent maintenant plus libres de le faire de leur côté. Ce mariage, nous l'avons voulu ensemble, mais mon mari a l’air d’être vraiment très content parce que nous pleurons encore de joie en pensant à notre chance d’être deux pratiquants ensemble et mariés.
Le pratiquant Z : « Me détacher du doute et du questionnement à savoir si je suis en couple avec la bonne personne »
C’est seulement lorsqu'une compagne de cultivation a décidé de se marier que notre réflexion a débuté sur ce sujet. Nous n’avions même jamais considéré cette option depuis toutes ces années que nous étions en couple. Pendant des années, nous n'avions pas voulu penser au futur de notre relation, nous la vivions au jour le jour, sans trop vouloir s’engager.
Très tôt dans notre réflexion, il est devenu évident pour nous deux que se marier était la meilleure chose à faire, et même la seule option. Aucun de nous deux n’a eu à convaincre l’autre, c’était spontané. Le fait d'obtenir le Fa a semblé nous donner la force d’assumer totalement notre union, de la rendre officielle et légitime. Mes compréhensions du Fa et les valeurs qui ont animé cette décision sont l’importance de la rectitude morale, de l’engagement et de l’exigence envers soi-même.
Je ressens depuis le mariage une sorte de certitude, de sérénité par rapport à notre union. J’ai l’impression d’avoir rectifié notre union, et d’avoir aidé à réhabiliter l’institution du mariage dans nos familles et nos cercles d’amis où très peu de gens sont mariés. Une autre chose que le mariage a changé pour moi, c’est de me détacher du doute et du questionnement à savoir si je suis en couple avec la bonne personne.
La société actuelle nous incite à vivre dans les attachements, dans la luxure, à « consommer » des relations et à y mettre fin dès la moindre difficulté, pour toujours vouloir ce qu’on n'a pas, et à être toujours insatisfait. J’ai réalisé la chance incroyable que j’avais d’avoir connu ma femme qui, en plus d’être une amie et une épouse merveilleuse, est une pratiquante qui m’inspire souvent dans mon xiulian. »
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