(Minghui.org) Mme Gao Xiufeng (高秀凤) de la province du Heilongjiang a été arrêtée le 12 mai 2001 pour avoir confectionné une bannière portant une information à propos du Falun Gong. Elle a fait une grève de la faim pour protester contre sa détention et a été soumise au gavage. Elle est morte lorsqu'un garde lui a perforé un poumon en insérant le tube d'alimentation lors d'une telle séance de gavage le 19 mai. Elle avait 31 ans.

Mme Gao Xiufeng

La police a emmené son corps à la crémation cet après-midi-là. Le crématoire était gardé par des policiers armés. Son mari a été arrêté et détenu pendant trois jours. Il a été privé de la possibilité de la voir une dernière fois.

Le chef adjoint du Département de police de Wuchang lui a dit : « Si vous dites aux autres que votre femme est morte de la pratique du Falun Gong, nous vous payerons 600 000 yuans. » [1]

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Ce que la police chinoise a fait à Mme Gao n’est pas sans rappeler le traitement des Juifs innocents par les nazis. En ce 70e anniversaire de la libération d'Auschwitz le 27 janvier, très peu de gens doutent encore que l'Holocauste ait eu lieu.

Des témoignages accablants de première main par des survivants d'Auschwitz pointent un fait indiscutable – les nazis ont brûlé les corps de leurs captifs.

Comme les nazis, le Parti communiste chinois (PCC) a développé une approche systématique pour dissimuler ou détruire les preuves de son génocide des pratiquants de Falun Gong.

Selon les rapports compilés par Minghui.org, le PCC utilise souvent les tactiques suivantes pour couvrir la réalité qu'il tue des citoyens respectueux de la loi à cause de leur refus de renoncer à leur croyance en le Falun Gong :

Détruire les preuves directes

Les restes des pratiquants torturés à mort sont parfois incinérés à l'insu de leurs familles. Lorsque les familles reçoivent un avis de décès de leurs proches, ils doivent souvent voir les corps emportés à la crémation contre leur volonté. La police soit force les familles à signer des formulaires de consentement soit imite tout bonnement leurs signatures. Dans certains cas, la police ne prend même pas la peine d'obtenir le consentement.

Retrait des preuves périphériques

Après la mort d'un pratiquant en raison de la torture, les autorités transfèrent souvent à différents postes les individus (criminels ou activateurs) impliqués dans la torture, l'assassinat et la crémation du défunt. Les preuves matérielles, y compris les documents, clips audio et vidéo, dossiers médicaux, et même des photos des pratiquants et leurs certificats d'enregistrement de domicile, sont détruites. Parfois, les autorités vont même jusqu'à arrêter ou tuer des témoins oculaires de la torture ou du meurtre.

Interdire la collecte de preuves

Les autorités utilisent aussi tous les moyens possibles pour empêcher les familles de rassembler des preuves de torture ou de meurtre. Les familles se voient interdire de prendre des photos et/ou de filmer les corps. Ils ne peuvent pas non plus engager leurs propres médecins légistes indépendants pour effectuer des autopsies.

Bloquer les nouvelles du décès

Les autorités font de leur mieux pour empêcher toute manifestation publique de deuil du défunt, de peur d'une large diffusion des nouvelles de la mort du pratiquant en raison de la torture. Les membres de la famille, les voisins, les collègues et amis sont souvent menacés pour qu'ils se taisent.

Comme rapporté par Minghui.org, au moins 446 corps de pratiquants de Falun Gong ont été incinérés soit sans la connaissance soit contre la volonté de leurs familles. Beaucoup de familles ont été menacées pour avoir essayé de découvrir les causes du décès et demandé justice pour leurs proches. [2]

La plus jeune victime avait 19 ans Mme Zhao Jing (赵静) de la province du Jilin. Elle a été battue à mort après son arrestation à Pékin pour avoir demandé au gouvernement central de cesser de persécuter le Falun Gong. La police l'a incinérée le jour-même et n'a pas permis à son père de photographier son corps, qui était couvert de marques de coups. [3]

Mme Zhao Jing

Parmi les 446 pratiquants décédés, 26% (115) avaient de 30 à 39 ans et 27% (122) de 40 à 49 ans. L'âge moyen était de 46 ans. Les hommes représentaient 54% des victimes.

Liaoning, Heilongjiang, Sichuan, Shandong et Jilin sont les cinq principales provinces avec le plus de pratiquants incinérés de force. La figure 2 montre les 15 provinces avec des crémations forcées à deux chiffres.

Les cas suivants offrent un aperçu des tactiques utilisées par le Parti communiste dans sa tentative d'effacer toutes preuves de meurtre des pratiquants de Falun Gong innocents.

Corps incinéré à l'insu de la famille

Mme Zhi Guixiang

Mme Zhi Guixiang (支 桂香) de la province du Jilin a été interrogée et torturée à mort le 27 juillet 2002. Elle avait 31 ans. La police l'a secrètement incinérée le 31 juillet. Quand ses parents ont demandé de ses nouvelles le 13 août, ils ont appris que leur fille s’était échappée. Le couple de personnes âgées a réussi à retrouver le dossier de la crémation de leur fille deux jours plus tard. Quand ils ont confronté la police, un policier a lâché : « Peu importe où vous allez me poursuivre. Je n'ai pas peur. J’ai juste exécuté des ordres d'en haut. » [2]

Corps saisi devant la famille

M. Shi Zhongyan (石忠 岩) de la province de Liaoning est mort trois jours après une séance de gavage en avril 2003. Il avait 45 ans.

M. Shi Zhongyan

Peu de temps après la mort de M. Shi, la police a saisi son corps devant sa famille et l'a emmené au crématoire avant l'aube. La police a dit à sa famille que s’ils voulaient voir son corps, ils devaient d’abord obtenir leur approbation. Quatre jours plus tard, la police avait incinéré son corps contre la volonté de la famille, et même ses cendres n’ont pas été rendues. [4]

« Nous allons incinérer le corps que vous signiez ou pas ! »

M. Yu Huaicai (于 怀 才) a été arrêté le 15 novembre 2006 et condamné à un an de travaux forcés. Il a été emmené au camp de travaux forcés de Changlinzi le 30 décembre 2006.

Quand sa famille est allée au camp de travail pour lui rendre visite en mars 2007, il était émacié, un homme d’un mètre quatre-vingt qui pesait plus de 100 kg (220 lb) n'en faisait plus que 45 (100 lb). Il était incontinent et avait perdu la capacité de parler.

Il avait également développé des troubles mentaux et ne cessait de jeter ses mains contre le mur. Sa famille soupçonne un médecin dans le camp de travail de l'avoir drogué, les injections forcées de drogues psychiatriques étant couramment utilisés dans la persécution du Falun Gong.

Il est décédé le 22 avril 2007, à l'âge de 43 ans, seulement un mois après la visite de sa famille.

M. Yu Huaicai

Après sa mort, le camp de travail a falsifié son dossier médical et affirmé qu'il était mort de maladie. Les autorités ont tenté de forcer son frère, M. Yu Huaifu, à le signer. M. Yu a refusé et a dit : « Mon frère était en bonne santé. Vous l'avez persécuté à mort ! »

« Nous allons incinérer son corps que vous signiez ou pas ! » a répondu le garde.

Avec l'aide du personnel du Bureau 610, le camp de travail a fait incinérer le corps de M. Yu Huaicai. [5]

Corps incinéré avec un consentement falsifié

Mme Sun Yuhua (孙玉华) a été gavée et droguée lorsqu'elle a fait une grève de la faim pour protester de son arrestation illégale le 14 janvier 2004. Elle est décédée 55 jours plus tard, à l'âge de 48 ans. Son mari n'a jamais été informé de sa crémation secrète, mais il a découvert plus tard que quelqu'un avait falsifié sa signature sur l'accord de crémation. [5]

Mme Sun Yuhua et sa famille

Témoins assassinés

Mme Zhang Dezhen

Mme Zhang Dezhen (张德珍), un professeur de lycée de 38 ans à Mengyin, province du Shandong, a été battue à mort au centre de détention du canton de Mengyin le 29 janvier 2003. Les auteurs ont dit à sa famille qu'elle était morte d'une attaque.

Les agents du Bureau 610 de Mengyin ont ordonné à la police de la faire incinérer rapidement. Lorsque son frère M. Zhang Dewen a refusé de signer les document, il a été sauvagement battu. Il a finalement été contraint de signer l'accord de crémation. [6]

La pratiquante Mme Liu Shufen (刘淑芬) a vu les gardes battre Mme Zhang. Quelques jours après la mort de Mme Zhang, la police a déclaré que Mme Liu nécessitait une opération au cerveau, affirmant qu'elle avait une maladie du cerveau. Elle est morte sur la table d'opération d’une hémorragie cérébrale. Elle avait 39 ans. [2]

Après la mort des deux pratiquantes, la police s’est rendue à leurs domiciles et a saisi toutes leurs photos.

Clips vidéo du corps mort d’une pratiquante confisqués

Mme Wang Xiufen (王秀芬) de Yongji, province du Jilin, a été arrêtée le 21 décembre 2001, pour la distribution de documents informant le public à propos de la persécution du Falun Gong.

Mme Wang Xiufen

La police n'a pas informé la famille de Mme Wang de son arrestation jusqu'à 10 jours plus tard. Quand ils sont allés au département de police lui rendre visite le 1er janvier 2002, ils ont été informés que Mme Wang avait été envoyée à l'hôpital.

Ils se sont précipités à l'hôpital, où Mme Wang était déjà dans un état critique. Son corps était couvert d'ecchymoses. Elle est décédée dix minutes après que sa famille soit arrivée.

Selon un initié, Mme Wang a fait une grève de la faim pour protester contre sa détention illégale et a été gavée par la police.

Il est devenu évident pour sa famille qu'elle avait été torturée à mort. Ils ont pris des vidéos de son corps lors de l'autopsie. Lorsque les policiers l’ont découvert, ils n’ont pas permis à sa famille de partir et les ont forcés à leur remettre la bande vidéo et la caméra.

Après que le corps de Mme Wang a été incinéré de force, la police a harcelé sa famille, les a menacés et leur a ordonné de ne pas divulguer les nouvelles de sa mort. [7]

Des obsèques attaquées pour empêcher la nouvelle de la mort de se propager

Mme Duan Shiqiong

Mme Duan Shiqiong (段 世 琼), une pratiquante de Falun Gong de Chongqing, est décédée suite à un gavage dans le centre de détention de Chengdu. Au cours de ses funérailles le 24 septembre 2003, des dizaines de policiers sont arrivés, ont détruit son portrait, et saccagé le lieu des funérailles. Un pratiquant local de Falun Gong qui assistait aux funérailles a été arrêté. Le mari de Mme Duan, M. Wang Zhihai, qui pratique aussi le Falun Gong, a été arrêté plus tard cette nuit-là. Tous deux ont été détenus pendant 15 jours. [2]

Les informations de cet article ont été recueillies à partir des articles suivants déjà publiés, la plupart uniquement disponibles en chinois :

[1] http://www.minghui.org/mh/articles/2015/1/5/恶警灌食窒息害死多人-302059.html
[2] http://www.minghui.org/mh/articles/2013/12/7/
中共酷刑虐杀法轮功学员调查报告-1--283668.html
[3]
[4] http://www.minghui.org/mh/articles/2015/1/9/
从“强行火化”看中共恶中之恶-302869.html
[5] http://www.minghui.org/mh/articles/2014/8/20/
哈尔滨呼兰区法轮功学员十五年被迫害纪实-296231.html
[6] http://www.minghui.org/mh/articles/2014/8/21/
由强迫签字、按手印看中共的险恶-296278.html
[7] http://www.minghui.org/mh/articles/2003/12/17/
血雨腥风难遮天-吉祥瑞地曙光明(六)

Traduit de l'anglais en Europe