Nous n'avons pas de temps à perdre

(Minghui.org) Dans « Enseignement de Fa à la Conférence de Fa de San Francisco 2014 », le Maître a dit :

« J'ai déjà parlé de cela depuis longtemps, jusqu'à quand allez-vous attendre ? Jusqu'à quand allez-vous attendre ?! Il n'y a plus de temps. »

Je pleure chaque fois que je lis cette partie de la conférence du Maître.

Je me suis demandé plusieurs fois : Qu'est-ce que j'attends ? Pourquoi est-ce que je n'utilise pas chaque moment pour sauver les êtres ?

J'ai immigré en Australie en 2012, et depuis longtemps, j'ai pensé à faire des appels téléphoniques à des Chinois du continent pour leur parler du Falun Dafa et leur dire pourquoi nous sommes persécutés. En raison de mes divers attachements, je ne pouvais jamais trouver le temps de commencer à faire des appels téléphoniques. J'avais tellement d'excuses telles que : « Je vais attendre jusqu'à ce que j'aie une meilleure compréhension du Fa », ou « Je vais attendre jusqu'à ce que j'aie plus de pensées droites. »

Le Maître a dit :

« Il ne faut pas seulement apprendre et ne pas appliquer, il faut que tu cultives en prenant toi-même l'initiative de cultiver, il ne faut pas que tu sois entraîné à avancer passivement, ce qui se manifeste c'est toujours la question de cultiver ou non. »(« Enseignement de Fa à la Conférence de Fa de San Francisco 2014 »)

J'ai soudain compris que le chemin arrangé par le Maître est pour que je me cultive moi-même, que j'abandonne les attachements et élimine les interférences. Sauver les êtres en faisant des appels pour leur parler du Falun Dafa est un acte qui découle de la pensée droite. Si j'attends simplement, je ne serai jamais capable d'étudier assez bien le Fa, et mes pensées ne seront jamais suffisamment justes. Mes pensées égoïstes ont bloqué mon élévation et m'ont également empêché de devenir désintéressé et altruiste.

Faire des appels, s'améliorer progressivement

Je me souviens du jour où j'ai fait mon premier appel téléphonique en Chine. Quand je lisais chaque mot du script, j'étais très nerveux et de ce fait, aucune personne n'a renoncé à son appartenance au Parti communiste chinois (PCC) et ses organisations affiliées. Je n'étais pas découragé et j'ai fait plusieurs appels téléphoniques le jour suivant. Après avoir téléphoné pendant deux heures à des gens, une personne a finalement accepté de démissionner.

J'étais ravi, non seulement pour lui, mais aussi pour moi car, maintenant que je savais que je pouvais aider les gens à quitter le PCC. Quatre personnes ont démissionné le troisième jour, et cinq le quatrième jour.

Cependant, comme j'ai aidé plus de gens à quitter le PCC, mes attachements ont grandi et j'ai commencé à me concentrer sur les difficultés et les épreuves que je traversais. Je ne savais pas que je devais abandonner mes propres attachements. Je ne pensais qu'à moi-même, au lieu de penser aux bénéfices qu'en retireraient les autres.

Le cinquième jour, j'ai fait six appels téléphoniques, mais personne n'a démissionné. J'étais très déçu. Un compagnon de cultivation a partagé une histoire avec moi qui m'a rappelé de chercher à l'intérieur de moi et d'abandonner mes attachements. J'ai trouvé que j'avais un regard dévalorisant envers les autres, et que j'étais concentré sur le nombre de personnes que j'avais aidé à quitter le PCC. Pour moi, tout le processus d'abandonner ces attachements était difficile.

Après avoir aidé un homme à quitter le parti et lui avoir dit la vérité sur la persécution, il a dit quelque chose qui m'a impressionné : « Mon enfant a rejoint les Jeunes Pionniers. Que dois-je faire ? » Je lui ai dit qu'en tant que parent, il pouvait prendre la décision pour son jeune enfant. Donc il m'a laissé aider son enfant à quitter les Jeunes Pionniers.

Un jour, l'homme à qui je téléphonais semblait être un gangster. Il s'est vanté sur la façon dont de nombreuses zones étaient sous son contrôle. Il m'a dit de rappeler plus tard, car il devait d'abord s'occuper de quelque chose. Pendant que je pensais à la façon dont je devrais parler à un gangster, j'ai fait plusieurs appels téléphoniques à d'autres personnes. Ce n'est que tard dans la soirée que j'ai finalement pensé à le rappeler.

Je lui ai raconté les histoires du roman classique, Les brigands du marais – comment les guerriers dans le roman se font confiance et se soutiennent les uns les autres, et comment ils protégeaient les gens ordinaires. Après avoir écouté mes histoires, il a démissionné du PCC avec joie. Il a également promis qu'il aiderait à protéger les pratiquants de Falun Dafa dans les zones sous sa juridiction.

Clarifier les faits par téléphone peut être un moyen très efficace d'atteindre les gens et m'aide également à m'améliorer. Le week-end, quand je parle aux Chinois dans le quartier chinois, je trouve que tout le travail difficile au téléphone est payant.

Je tiens à dire à tous que nous ne devrions pas perdre de temps – prenez le téléphone et sauvez les gens ! Le processus de sauver les êtres nous aidera à mieux nous cultiver.

Traduit de l'anglais en Suisse